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RCA-Tchad : Bozizé est-il relâché par Idriss Deby ?


Alwihda Info | Par - 27 Décembre 2012



Idriss Déby et son homologue centrafricain Bozizé. Crédits photos : Sources.
Tout porte à croire que désormais le Président centrafricain François Bozizé a de la peine d’obtenir le soutien militaire de son parrain le Président tchadien Idriss Deby. Ce dernier n’aurait pas apprécié l’attentisme affiché par Bozizé pour négocier sincèrement avec ses opposants. Le Tchad par son expérience en matière de réconciliation semble convaincu que la seule solution en Centrafrique demeure le dialogue à travers duquel le pays peut aspirer à la réconciliation et la paix. Or son Excellence Bozizé par depuis 2003 n’a fait aucun effort pour amorcer une réconciliation avec l’opposition et les accords signés ne sont en aucun moment respectés. L’armée n’existe que de nom et l’administration est la plus corrompue d’Afrique.

Pour Bozizé, les tchadiens ont déjà versé du sang, dans l’espoir de pouvoir stabiliser ce pays frère et ami, dans le but d’éviter la présence et la prolifération des groupes armés hostiles au régime tchadien. Or, le régime centrafricain non seulement n’a fait aucun effort pour consolider la paix mais il aurait fermé les yeux sur la présence et le passage dans son territoire d'opposants tchadiens.

Plus surprenant, le président Bozizé aurait refusé que les pourparlers avec les rebelles se tiennent à N’djamena. Il aurait choisi de les tenirs à Libreville. Cette position centrafricaine n’est pas passé inaperçue. Et c’est peut être une des raisons qui n’ont pas encouragé le Tchad à intervenir contre les rebelles. On constate que les rebelles avancent sous le nez et la barbe des soldats tchadiens lourdement armés, en mesure de défaire les rebelles. Plus étonnant, le Tchad a relâché, hier, une dizaine d'opposants centrafricains détenus depuis longtemps à N'djamena. Deux des prisonniers relâchés sont des colonels. Même Paris sur lequel le gouvernement centrafricain espère impliquer, a explicitement écarté cette hypothèse.

Les rebelles centrafricains. Crédits photos : Alwihda
Pendant ce temps, les rebelles centrafricains avancent en galop et menace désormais la capitale, Bangui, et le régime du président François Bozizé. À Bria, à Bambari, puis mardi à Kaga Bandoro, des cités riches en or ou en diamants, les Forces armées centrafricaines (Faca) ont prit la poudre d’escampette. 

Mercredi soir, selon certaines sources, les rebelles étaient à Damara, ultime verrou, situé à une soixante de kilomètres de la capitale de Bangui.

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