“Cela me dérange dans le sens où tu ne peux pas faire grand chose: aller à la plage, c'est compliqué et pour ceux qui veulent se détendre, il n'y a pas d'animation, tout est fermé”, explique le journaliste Zakaria.
L'idéal est ailleurs
Pour ce dernier, qui a pris une semaine de congé avant le ramadan, “l'idéal, quand on veut profiter des vacances, c'est d'aller à l'étranger. L'année dernière par exemple, j'étais parti en Turquie.”
Pour Youssef, un directeur de cabinet de conseil à Casablanca, il sera difficile d'allier ramadan et vacances parce que, soutient-il, “socialement, les gens sont frustrés. Religieusement, il y a, depuis quelques années, un durcissement de la tolérance vis-à-vis des gens qui ne jeûnent pas.”
En chef d'entreprise, il ne pouvait s'empêcher d'aborder le volet économique du ramadan au-delà de toute autre considération. Youssef se plaint que durant ce mois, il perd “80% de son chiffre d'affaires”.
Quant à Imane, une responsable administrative, elle aurait aimé être en congés pendant un autre mois que celui du ramadan. “A vrai dire, cela m’embête un peu de prendre mes congés durant le mois sacré mais je n’ai pas le choix. Heureusement, j’aurai une semaine après le mois sacré pour voyager et bien profiter de mes congés avant de reprendre le travail”, affirme-t-elle.
Voyages et jeûne
Si pour Zakaria et Youssef, la concomitance du ramadan avec les vacances est mal vécue, pour d'autres comme Mounim, infographiste, cela ne pouvait mieux tomber. Il y voit même un moyen pour bien profiter de ses congés.
Aufait