Hennie Heymans, PDG de DHL ExpressSub Afrique Saharienne. © Deutsche Post DHL
LE CAP, Afrique du Sud -- Les flux internationaux de commerce, de capitaux, d’informations et de personnes ont tous connu une intensification significative pour la première fois depuis 2007 ; L’île Maurice est le pays le plus connecté d’Afrique subsaharienne ; Le Mozambique est désigné comme un des pays où les flux internationaux dépassent le plus les prévisions.
DHL a publié hier la cinquième édition du « DHL Global Connectedness Index » (GCI), une analyse détaillée de la mondialisation, mesurée par les flux internationaux du commerce, des capitaux, des informations et des personnes. Le nouveau rapport GCI représente la première évaluation exhaustive des développements de la mondialisation dans 169 pays et territoires depuis le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni et l’élection présidentielle américaine en 2016. Malgré des tensions anti-mondialisation croissantes dans de nombreux pays, l’interconnectivité a atteint un niveau record en 2017, avec une intensification notable des flux transfrontaliers du commerce, des capitaux, des informations et des personnes, pour la première fois depuis 2007. Une solide croissance économique a stimulé les flux internationaux, alors que des changements de politique significatifs, comme la hausse des tarifs douaniers aux États-Unis, n’étaient pas encore effectifs.
L’indice 2018 mesure la situation actuelle de la mondialisation et fournit également les classements individuels pour chaque pays sur la base de la concentration (intensité des flux internationaux) et de l’ampleur (distribution géographique des flux) de leurs connexions internationales. Les cinq pays les plus connectés à l’échelle mondiale en 2017 ont été les Pays-Bas, Singapour, la Suisse, la Belgique et les Émirats arabes unis. Huit des dix pays les plus connectés se trouvent en Europe, ce qui a fait d’elle la région la plus connectée du monde, en particulier en termes de flux commerciaux et de personnes. Première région en termes de flux de capitaux et d’informations, l’Amérique du Nord se classe au deuxième rang mondial, suivie par le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord en troisième position.
En Afrique subsaharienne, le pays le mieux classé est l’île Maurice (40e place), et l’Afrique du Sud se trouve en tête du continent africain, arrivant à la 56e place du classement général.
« À l’heure où la mondialisation continue son chemin, il existe encore de nombreuses opportunités pour le commerce intercontinental et intrarégional, tout particulièrement pour les économies émergentes d’Afrique subsaharienne », déclare Hennie Heymans, directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne. « La mondialisation est un facteur clef pour la croissance et la sécurité fiscale, ce qui apparaît clairement pour les pays qui l’ont embrassée. Nous sommes convaincus d’une croissance durable dans la région avec l’entrée en vigueur de nouveaux accords commerciaux qui soutiendront la collaboration régionale. »
« Contre toute attente, même après les récentes avancées de la mondialisation, le monde reste moins connecté que ce que pense la plupart des personnes », explique Steven A. Altman, co-auteur du rapport GCI, maître de recherche universitaire à la NYU Stern School of Business, et directeur exécutif du Center for the Globalization of Education and Management de NYU Stern. « Cela est important car, lorsque les personnes surestiment l’importance des flux internationaux, elles ont tendance à s’en inquiéter. Les faits présentés dans notre rapport peuvent contribuer à apaiser de telles craintes et à recentrer le débat sur les véritables solutions aux préoccupations sociétales liées à la mondialisation. »
À l’échelle mondiale, le rapport GCI montre par exemple qu’à peine 20 % de la production économique mondiale est exportée, environ 7 % des minutes d’appels téléphoniques (y compris les appels via Internet) sont pour les communications internationales, et seulement 3 % des personnes vivent en dehors du pays dans lequel elles sont nées. Le rapport réfute également l’idée que la distance perd de sa pertinence. La plupart des pays sont bien plus connectés à leurs voisins qu’aux nations distantes.
Les économies émergentes restent moins connectées que les économies avancées
Le rapport GCI continue de révéler de profondes différences dans les niveaux de mondialisation entre les économies avancées et les économies émergentes. Les économies émergentes ont une activité commerciale pratiquement aussi intense que celle des économies avancées, mais les économies avancées sont plus que trois fois plus profondément intégrées aux flux de capitaux internationaux, cinq fois plus aux flux de personnes, et pratiquement neuf fois plus aux flux d’informations.
En outre, alors que les principaux acteurs des grands marchés émergents sont devenus des partisans clefs de la mondialisation sur la scène internationale, les progrès réalisés par les économies émergentes en termes d’interconnectivité mondiale sont passés au point mort.
Le Mozambique dépasse les prévisions
Le Mozambique a été désigné comme un des cinq pays pour lesquels les flux internationaux ont le plus dépassé les prévisions. Il s’agit là d’une nouvelle positive pour la région, étant donné qu’une plus grande interconnectivité mondiale peut contribuer à accélérer la croissance économique.
Également de bon augure pour une croissance continue en Afrique subsaharienne, l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) a été signé par 49 pays en mars 2018. Selon une étude de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, l’application complète de l’accord sur la ZLEC pourrait doubler le commerce intra-africain et promouvoir l’interconnectivité mondiale de tout le continent.
DHL a publié hier la cinquième édition du « DHL Global Connectedness Index » (GCI), une analyse détaillée de la mondialisation, mesurée par les flux internationaux du commerce, des capitaux, des informations et des personnes. Le nouveau rapport GCI représente la première évaluation exhaustive des développements de la mondialisation dans 169 pays et territoires depuis le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni et l’élection présidentielle américaine en 2016. Malgré des tensions anti-mondialisation croissantes dans de nombreux pays, l’interconnectivité a atteint un niveau record en 2017, avec une intensification notable des flux transfrontaliers du commerce, des capitaux, des informations et des personnes, pour la première fois depuis 2007. Une solide croissance économique a stimulé les flux internationaux, alors que des changements de politique significatifs, comme la hausse des tarifs douaniers aux États-Unis, n’étaient pas encore effectifs.
L’indice 2018 mesure la situation actuelle de la mondialisation et fournit également les classements individuels pour chaque pays sur la base de la concentration (intensité des flux internationaux) et de l’ampleur (distribution géographique des flux) de leurs connexions internationales. Les cinq pays les plus connectés à l’échelle mondiale en 2017 ont été les Pays-Bas, Singapour, la Suisse, la Belgique et les Émirats arabes unis. Huit des dix pays les plus connectés se trouvent en Europe, ce qui a fait d’elle la région la plus connectée du monde, en particulier en termes de flux commerciaux et de personnes. Première région en termes de flux de capitaux et d’informations, l’Amérique du Nord se classe au deuxième rang mondial, suivie par le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord en troisième position.
En Afrique subsaharienne, le pays le mieux classé est l’île Maurice (40e place), et l’Afrique du Sud se trouve en tête du continent africain, arrivant à la 56e place du classement général.
« À l’heure où la mondialisation continue son chemin, il existe encore de nombreuses opportunités pour le commerce intercontinental et intrarégional, tout particulièrement pour les économies émergentes d’Afrique subsaharienne », déclare Hennie Heymans, directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne. « La mondialisation est un facteur clef pour la croissance et la sécurité fiscale, ce qui apparaît clairement pour les pays qui l’ont embrassée. Nous sommes convaincus d’une croissance durable dans la région avec l’entrée en vigueur de nouveaux accords commerciaux qui soutiendront la collaboration régionale. »
« Contre toute attente, même après les récentes avancées de la mondialisation, le monde reste moins connecté que ce que pense la plupart des personnes », explique Steven A. Altman, co-auteur du rapport GCI, maître de recherche universitaire à la NYU Stern School of Business, et directeur exécutif du Center for the Globalization of Education and Management de NYU Stern. « Cela est important car, lorsque les personnes surestiment l’importance des flux internationaux, elles ont tendance à s’en inquiéter. Les faits présentés dans notre rapport peuvent contribuer à apaiser de telles craintes et à recentrer le débat sur les véritables solutions aux préoccupations sociétales liées à la mondialisation. »
À l’échelle mondiale, le rapport GCI montre par exemple qu’à peine 20 % de la production économique mondiale est exportée, environ 7 % des minutes d’appels téléphoniques (y compris les appels via Internet) sont pour les communications internationales, et seulement 3 % des personnes vivent en dehors du pays dans lequel elles sont nées. Le rapport réfute également l’idée que la distance perd de sa pertinence. La plupart des pays sont bien plus connectés à leurs voisins qu’aux nations distantes.
Les économies émergentes restent moins connectées que les économies avancées
Le rapport GCI continue de révéler de profondes différences dans les niveaux de mondialisation entre les économies avancées et les économies émergentes. Les économies émergentes ont une activité commerciale pratiquement aussi intense que celle des économies avancées, mais les économies avancées sont plus que trois fois plus profondément intégrées aux flux de capitaux internationaux, cinq fois plus aux flux de personnes, et pratiquement neuf fois plus aux flux d’informations.
En outre, alors que les principaux acteurs des grands marchés émergents sont devenus des partisans clefs de la mondialisation sur la scène internationale, les progrès réalisés par les économies émergentes en termes d’interconnectivité mondiale sont passés au point mort.
Le Mozambique dépasse les prévisions
Le Mozambique a été désigné comme un des cinq pays pour lesquels les flux internationaux ont le plus dépassé les prévisions. Il s’agit là d’une nouvelle positive pour la région, étant donné qu’une plus grande interconnectivité mondiale peut contribuer à accélérer la croissance économique.
Également de bon augure pour une croissance continue en Afrique subsaharienne, l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) a été signé par 49 pays en mars 2018. Selon une étude de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, l’application complète de l’accord sur la ZLEC pourrait doubler le commerce intra-africain et promouvoir l’interconnectivité mondiale de tout le continent.