ANALYSE

Réactivons la doctrine sociale de l’ancienne Egypte


Alwihda Info | Par Dangabo Moussa - 17 Mai 2014



Par Dangabo Moussa

La signification des hiéroglyphes ci-dessous résume la doctrine sociale de l’ancienne Égypte (Kemet) ; elle devrait inciter nos pays à réclamer aux pays riches d’annuler ou du moins diviser par trois la dette des pays pauvres :
 

Traduction : S’il advient que des petites gens te sont débiteurs d’une somme considérable, divise leur dette par trois (source : Sagesse d’Amenemope, chap. 13, XVI, 1,5.)
 
Le premier Ministre français se serait probablement inspiré,sans le savoir, de ce principe à valeur humanitaire pour soulager les assujettis hexagonaux écrasés par la pression fiscale.
 
Ce principe est également opposable à la Banque mondiale, la Banque africaine et au FMI.
 
Cette doctrine est issue de la philosophie kemet (africaine) qui promeut le partage raisonnée ; un partage qui n’appauvrit nullement le donneur mais qui enrichit le bénéficiaire. C’est l’absence de partage qui est à l’origine des conflits récurrents que nous connaissons.
 
Face à la crise que traverse nombre de pays au monde, ne faudrait-il pas adopter une nouvelle perspective en rompant avec la pensée économique classique (avachie) qui a conduit le monde dans l’impasse totale ?
 
Les intellectuels dignes fils de l’Afrique se devaient de combattre les préjugés si tenace et qui les subjuguent à croire que « ce qui est bon pour l’occident est bon pour le monde entier ».
 
Nous sommes dans une phase décisive de cette dynamique de changement qu’imprime notre temps. La roue de l’histoire s’est mise en marche et personne ne peut l’arrêter sans peine. Mais la multitude pourrait faire quelque chose de grandiose, à condition qu’elle ait en son sein un leader bien entouré capable et former dans un paradigme nouveau : la Mâat.
 
Ces considérations philosophico-économiques ne sont pas nouvelles. Les hiéroglyphes ou écritures divines recèlent d’innombrables informations sous forme de signes qu’il importe d’en décrypter le sens et de s’en servir dans l’intérêt du plus grand nombre.

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