Au Congo Brazzaville, une relative psychose tant à gagner une certaine partie de la population. Dans les rues, les quartiers et les marchés des tracts circulent comme de petits bouts de pains. La dernière en date est le programme de soutien à l’action de l’opposition et de la société civile pour l’obtention de la démission de Sassou N’Guesso, le 20 octobre 2015. Il est prévu, à cet effet, des descentes des populations dans toutes les rues du Congo, les chefs lieux des départements, les sièges des districts, de communes et d’arrondissements.
L’objectif poursuivi, selon le document, c’est la cessation forcée et limitée du travail dans toutes les administrations publiques et privées, y compris les écoles, les hôpitaux, les bars, les magasins et les marchés, jusqu’à l’obtention d’une improbable démission de Sassou N’Guesso. Ce tract qui a une allure de déclaration de guerre est vécu par une partie de la population comme une peste qu’elle redoute.
Pour de nombreux observateurs de la vie politique, une telle démarche n’est pas démocratique et apparait très suicidaire, et pour l’opposition et ses militants. D’aucuns appuient leur argumentation sur la représentation de l’opposition dans le microcosme politique congolais. Une lecture sur l’ancrage de cette famille politique permet de conforter cette position. Cette thèse se justifierait en termes de représentation au parlement et dans les conseils locaux où ils sont minoritaires. D’où le problème de moyen de constitution de leurs actions.
Cette démarche insurrectionnelle, pour d’autres observateurs, serait utopique, au regard des guerres à répétition vécues par les congolais. Aussi, le risque paraît-il permanent, dans la mesure où les partisans du OUI, majoritaires, pourront s’ériger en protecteurs de la démocratie et barrer la route aux manifestants de l’opposition. Et la force publique, protectrice des institutions républicaines, veillera aux grains, en cas de débordement, de pillage et de casse.
De la même manière que, l’opposition promet dans son programme de soutien à l’action le déferlement vers la résidence officielle de Sassou N’Guesso à Brazzaville, de la même façon également, les partisans du OUI seraient entrain de s’organiser pour passer au peigne fin chaque domicile des leaders de l’opposition radicale. Et déjà à Brazzaville, certaines banderoles qui pavoisent la ville capitale lancent un message d’avertissement : « l’opposition n’a pas le monopole de la force, du désordre et de la folie ».
Tout compte fait, le peuple congolais demeure le seul juge et parti. Ce n’est qu’à lui seul qu’appartient la voix de la raison. Faire le jeu de l’opposition, c’est tirer le pays vers le bas, alors que les plaies laissées par les guerres à répétitions ne se sont pas encore cicatrisées. Donc, il est impérieux que les congolais du nord –sud de l’est à l’ouest se lèvent comme un seul homme pour barrer la route à l’instrumentalisation afin de demeurer attachés à la paix et la démocratie. Le spectre de la violence pourrait mettre en péril les avancées enregistrées ces dernières années au Congo, en termes d’infrastructures, d’unité nationale et de rétablissement du Congo dans le concert des nations.
L’objectif poursuivi, selon le document, c’est la cessation forcée et limitée du travail dans toutes les administrations publiques et privées, y compris les écoles, les hôpitaux, les bars, les magasins et les marchés, jusqu’à l’obtention d’une improbable démission de Sassou N’Guesso. Ce tract qui a une allure de déclaration de guerre est vécu par une partie de la population comme une peste qu’elle redoute.
Pour de nombreux observateurs de la vie politique, une telle démarche n’est pas démocratique et apparait très suicidaire, et pour l’opposition et ses militants. D’aucuns appuient leur argumentation sur la représentation de l’opposition dans le microcosme politique congolais. Une lecture sur l’ancrage de cette famille politique permet de conforter cette position. Cette thèse se justifierait en termes de représentation au parlement et dans les conseils locaux où ils sont minoritaires. D’où le problème de moyen de constitution de leurs actions.
Cette démarche insurrectionnelle, pour d’autres observateurs, serait utopique, au regard des guerres à répétition vécues par les congolais. Aussi, le risque paraît-il permanent, dans la mesure où les partisans du OUI, majoritaires, pourront s’ériger en protecteurs de la démocratie et barrer la route aux manifestants de l’opposition. Et la force publique, protectrice des institutions républicaines, veillera aux grains, en cas de débordement, de pillage et de casse.
De la même manière que, l’opposition promet dans son programme de soutien à l’action le déferlement vers la résidence officielle de Sassou N’Guesso à Brazzaville, de la même façon également, les partisans du OUI seraient entrain de s’organiser pour passer au peigne fin chaque domicile des leaders de l’opposition radicale. Et déjà à Brazzaville, certaines banderoles qui pavoisent la ville capitale lancent un message d’avertissement : « l’opposition n’a pas le monopole de la force, du désordre et de la folie ».
Tout compte fait, le peuple congolais demeure le seul juge et parti. Ce n’est qu’à lui seul qu’appartient la voix de la raison. Faire le jeu de l’opposition, c’est tirer le pays vers le bas, alors que les plaies laissées par les guerres à répétitions ne se sont pas encore cicatrisées. Donc, il est impérieux que les congolais du nord –sud de l’est à l’ouest se lèvent comme un seul homme pour barrer la route à l’instrumentalisation afin de demeurer attachés à la paix et la démocratie. Le spectre de la violence pourrait mettre en péril les avancées enregistrées ces dernières années au Congo, en termes d’infrastructures, d’unité nationale et de rétablissement du Congo dans le concert des nations.