Il y a deux ans, plus précisément le 24 mai 2014, la petite « république » de Djibouti d’ordinaire de faible audience internationale faisait la Une de l’actualité. En effet, un tragique événement s’est produit dans la capitale de cette charmante contrée de la Corne de l’Afrique qui a le malheur de croupir depuis près de 40 ans sous une dictature clanique implacable. Ce jour-là, un odieux attentat a été perpétré contre le restaurant-bar « la Chaumière » sis à la place du 27 juin 1977, un endroit très prisé des occidentaux. Bilan officiel : 3 morts, « deux kamikazes » et un ressortissant turc, et une quinzaine de blessés. Selon l’hebdomadaire français « Le Point », la plupart des blessés sont « des employés de la société d'assistance à la souveraineté des États, Sovereign Global Services, dont les dirigeants sont bien français, mais dont le siège social est à Londres ».
Au lendemain de cet attentat meurtrier, dans les mabrazes, les transports en commun ou autres lieux publics, au-delà de moult interrogations qu’a suscitées le sujet, une question est revenue avec insistance sur toutes les lèvres: à qui profite le crime ? Et dès l’annonce de la fin de l’enquête de flagrance, la rue djiboutienne a exprimé un scepticisme envers la version officielle présentée par le régime de Guelleh, à savoir une attaque orchestrée par la milice extrémiste somalienne « Shebab » avec la collaboration d’éléments djiboutiens. La vox populi a plutôt pointé un doigt accusateur à l’endroit du palais de Haramous, rappelant que le dictateur Ismail Omar Guelleh a toujours été le principal architecte de la terreur à Djibouti. D’aucuns soupçonnent le despote de jouer dans cette affaire au pompier-pyromane. Et si le véritable commanditaire de l’attentat du restaurant/bar « La Chaumière », c’était tout simplement le dictateur Ismail Omar Guelleh ? s’interroge-t-on dans les chaumières djiboutiennes.
Les interrogations de la population quant aux auteurs de ce crime sont légitimes ainsi que leurs soupçons. Les hypothèses avancées par la rue djiboutienne étaient loin d'être farfelues puisqu'elles viennent d'être corroborées. C'est ce que nous révélons aujourd’hui. La défiance d’une frange non négligeable de la population djiboutienne à l'endroit du récit officiel du pouvoir en place ne relève nullement de la théorie du complot. Nul ne peut nier que des sérieux doutes subsistent et que cette affaire comporte un certain nombre de zones d’ombre : des déclarations officielles contradictoires, lieu du crime peu endommagé, rapidité de l’enquête de flagrance, revendications douteuses ou autres inconsistances de la version officielle. Nous détaillerons plus loin ces zones d'ombre. Le dictateur Guelleh devrait se souvenir du dicton somali « Beeni raad ma leh » lorsqu'il concoctait son plan diabolique, l'attentat sous fausse bannière, car comme le dit si bien l’adage populaire « le mensonge a les jambes courtes, la vérité finit toujours par le rattraper ».
Révélations explosives: les soupçons de la rue djiboutienne sont enfin confirmés par une note interne des forces françaises stationnées dans notre pays, document qu’un membre de notre mouvement a eu la chance de consulter. Il s'agit d'un officier patriote, un brave indigné dont nous tairons son nom ainsi que son corps d'origine pour ne pas l'exposer aux foudres de la tyrannie de Guelleh. Les informations confidentielles contenues dans cette note interne de l'armée française sont explosives car elles mettent directement en cause le service des renseignements djiboutiens, le tristement célèbre SDS dirigé par Hassan Said dit Madobé (un cousin du despote Guelleh). Selon cette note, des sicaires à la solde d'OG ont sans doute perpétré l'attentat contre le restaurant/bar « la chaumière » du 24 mai 2014, ni les Shebab ni une quelconque autre organisation terroriste n'y sont réellement les instigateurs encore moins les commanditaires précise-t-on dans le document. On apprend également dans cette note que le bras séculier de Guelleh, le SDS, entretiendrait des rapports opaques et troubles avec bon nombre d’organisations terroristes, notamment les Shebab. Ce qui est d'ailleurs un secret de polichinelle, le djiboutien un tant soit peu averti sait pertinemment que le SDS manipule ou instrumentalise ce genre de groupuscules. Une information importante est mentionnée dans le dit document : au milieu d'un passage sur le mobile de l'attentat, il est écrit que le tyran IOG lorgnait sur le pactole américain du fonds de partenariat anti-terroriste de 5 milliards de dollars promu par Obama aux pays « qui sont sur les lignes de front » dans la lutte antiterroriste. A-t-il commis cet attentat pour avoir sa part du gâteau ? En tout cas, ce que laisse supposer cette note.
Les éléments que nous avons recueillis permettent enfin de rétablir la vérité : Avec la note interne de l'armée française, nous avons donc les preuves irréfutables et les éléments probants prouvant la forfaiture du dictateur terroriste Guelleh. L’attentat sanglant du 24 mai 2014 a été orchestré depuis le palais de « haram-house », le commanditaire étant Ismail Omar Guelleh, cela va de soi. Nous ne nous sommes pas contentés de la note interne de l'armée française, nous avons mené de notre côté un minutieux travail d'investigation. Une enquête sérieuse. Nous savons maintenant le commanditaire, en l’occurrence le dictateur terroriste Guelleh, reste à connaître les exécutants. Plusieurs témoins, présents à proximité de l’attentat que nous avons contactés, sont formels, ils font tous état d’un attentat à la grenade perpétré par un individu de forte corpulence ayant les traits d’un djiboutien, lequel s'est enfui à bord d'un véhicule de couleur blanche. Un habitué de la place du 27 juin 1977 nous a même certifié que le véhicule en question est celui souvent utilisé pour les sales besognes par les « nettoyeurs » de Hassan Madobé. Un récit à mille lieux de la thèse du couple de kamikazes promue par le régime de Guelleh.
Maintenant, venons-en aux faits : nous allons montrer, arguments à l'appui, que la version officielle ne colle pas du tout à la réalité. Il convient à présent de déconstruire le récit fantasmagorique d’un régime aux abois, en relevant les manquements gravissimes que manifeste la version officielle et de mettre en lumière les points troublants afin de déterminer ce qui s’est réellement passé. Il nous a donc semblé utile de recenser les zones d’ombre du récit d'IOG, en pointant les incohérences et les contradictions. C’est à cette tâche que nous tenterons de nous y atteler.
Voici un rappel d'une liste non exhaustive de zones d’ombre :
- Le premier point troublant concerne le mode opératoire. S’agit-il d’une attaque à la grenade ou d’un attentat-suicide ? Les récits changent : tout juste après l’attentat, le colonel Omar Hassan chargé de l’enquête de flagrance s’est rendu sur les lieux du crime pour constater de visu le drame. Ces premières déclarations font état d’une attaque à la grenade : « C’est un acte criminel ; Nous avons deux morts et onze blessés. C’étaient des grenades » a déclaré cet officier djiboutien à l’agence internationale Reuters. L’AFP abonde dans le sens de cet officier en évoquant l’usage des grenades dans l’attentat. Elle mentionne, en s’appuyant sur des sources diplomatiques, dans une dépêche que « deux explosions ont retenti devant l’établissement La Chaumière, deux employés ont été tués et plusieurs étrangers blessés ». 24 heures plus tard, le colonel Omar Hassan se rétracte et s’aligne sur la version du ministère de l’intérieur qui privilégie la thèse de l’attentat-suicide en montrant à la télévision nationale les photos du visage de deux personnes présentées comme étant des kamikazes. Pourquoi ce revirement ? Selon des témoins oculaires, il s’agirait plutôt d’un attentat à la grenade. C’est le cas d’un soldat français présent ce jour-là à proximité du lieu du crime. Voici ce qu’il a écrit, le soir même de l’attentat, sur l’excellent blog de Philippe Chapleau (Journaliste au service Politique de Ouest-France qui suit les questions de défense et la politique étrangère) : « je pense pas que ce attentat est causer par les islamiste Al shabab car je etait la j`avai un RDV avec une fille brefff je etai a 20m du bar chaummer lorsque sa se reproduit cette explosion au debut y avai un homme djibouti physiquement un commondo de FAD je pensais pas que tell chose s y produirais jusque que je vu ouvrir entre la porte du bar et lanca sentencieusement en bas une grenade sa a saute je etai etonne je pouvais pa parle puis 3 min apres de l`autre cotoe du bar c`est dire dehor pres du terrase une autre explosion la je couru vite vite je etai etonne car j`avai vu l`homme montre dans un caisse blanc j arrivai pas a lire la plaque mais je suis sur que les autoriter djiboutienne sont derrier sa pour avoir de l`aide fiancier de la part de US ET LES AUTRE » (témoignage reproduit tel quel).
- Autre élément troublant : la scène du crime. La première chose qui frappe en analysant un peu la photo de la scène du crime, c’est le peu de dégâts causé par l’attentat censé pourtant officiellement avoir été perpétré par deux « bombes humaines ». Chacun peut observer sur la photo que même les chaises demeurent intactes alors qu’elles ne sont que de vulgaires copies de fameuses chaises parisiennes « Rotin », faîtes de plastique et du résine. Les bistrots du monde devraient demander l’adresse du fournisseur de ce tenancier. Pas besoin d’être spécialiste en sciences forensiques ou un Sherlock Holmes pour s’apercevoir que la scène du crime n’a rien à voir avec celle d’un attentat-suicide classique.
- La diffusion des photos du visage des « auteurs » de l’attentat. Là aussi, on a atteint le summum de l’absurdité : le lendemain de l’acte criminel, la courroie de transmission du service de documentation et de sécurité, plus connu sous l’acronyme SDS, poste sur leur page Facebook (Djibouti24) une photo d’un corps déchiqueté complètement présentée comme étant celle d’un kamikaze, auteur du forfait. Dans la soirée, le ministère de l’intérieur entre dans la danse et nous présente un autre cliché où l’on voit non pas le corps d’une personne mais celui d’un couple au corps déchiqueté mais au visage parfaitement intact. Mystère ! D’où sort ce cliché ? Miracle ou montage grossier avec l’aide du logiciel Photoshop.
- La rapidité de l’identification des « auteurs » du crime ; après avoir s’essayé à la manipulation de l’imagerie en fabriquant une pièce à conviction, une photo truquée, le ministère de l’intérieur a réussi un exploit inédit : l’identification de la nationalité de leurs « deux kamikazes », et ce sur la base d’une simple photo. Peut-être que le régime a fait appel à une Madame Irma locale qui a pu lire la fiche de renseignements du couple en question dans son marc de café. Que la CIA et les autres agences des renseignements du monde entier en prennent de la graine, le régime de Guelleh excelle désormais dans l’art de la cafédomancie.
- La revendication douteuse de l’attentat. 24 heures après l’attentat, les fameux shebab nient catégoriquement « toute implication dans cet attentat ». Coup de théâtre : deux jours plus tard, ils se rétracteraient et retrouveraient la mémoire subitement. Dans un enregistrement audio, un document qui a tout l’air d’une fabrication, un branquignol se présentant comme le porte-parole des shebab revendique au nom de son groupuscule la paternité de l’attentat en question tout en précisant que « ceci n’est que le prélude des lendemains sombres pour le territoire qui héberge l’impie OTAN jusqu’à ce que cette organisation ne plie bagage». Et pour faire crédible, le tout saupoudré de la rhétorique habituelle de la nébuleuse al-qaida. Ce qu’on appelle une revendication providentielle. Ou plutôt une revendication d’écran.
- Un autre point concerne le fait de passer sous silence les autres attentats qui se sont produits à intervalles réguliers dans des cafés de la capitale. Leur point commun : jamais élucidés. L’exemple le plus flagrant de ce déni est celui du ministre des affaires étrangères de Guelleh qui a fait une déclaration à la radio française RFI : « c’est la première fois que cela arrive à Djibouti ». Ce ministre fait mine de pas se souvenir que cette même place a fait l’objet d’au moins trois attentats meurtriers. Tous ces attentats ont été perpétrés contre des endroits fréquentés par des occidentaux. Le premier du genre a eu lieu à l’aube de notre indépendance, le 15 décembre 1977. Il a visé le célèbre café « Le Palmier en zinc », à l’emplacement de l’immeuble appartenant au tandem Général Meydal/feu Ismail Guédi Hared et portant le même nom. C’était un café où les militaires avaient l’habitude de se retrouver. L’attentat avait fait 6 morts dont 4 Français et une trentaine de blessés. Pour la petite histoire, ce bar a fait l’objet d’un attentat sept ans plus tôt, celui-ci orchestré par le collabo en chef Ali Aref. C’était le 24 janvier 1970. Le petit laquais de la puissance coloniale occupante s’est empressé d’accuser le milieu indépendantiste. Dix ans plus tard, un attentat similaire a eu lieu à la même place de l’indépendance, le 18 mars 1987. Cette fois-ci, c’est le café-restaurant L’Historil qui a été visé. Un lieu tenu par un ami de Guelleh, un certain Alain Romani. Un type pas fréquentable du tout, soupçonné appartenir à la mafia corse et mêlé à l’affaire Borrel. L’attentat qui a fait 15 morts dont 5 Français est attribué à un lampiste de nationalité non pas tunisienne comme nous l’a présenté le régime de Gouled mais libanaise, un dénommé Adouani Hamouda Hassan. Il sera condamné à la peine capitale, une peine de mort finalement commuée en prison à perpétuité avant d’être gracié par son ami Guelleh. Le troisième attentat a eu lieu le 27 septembre 1990 et a visé le café de Paris, attentat qui avait fait deux morts et dix-sept blessés. Un sinistre “revival”!
- Un dernier détail troublant : deux sociétés françaises de sécurité se trouvent mêler dans les attentats du café de Paris en 1990 et du restaurant/bar « La Chaumière » du 24 mai 2014 : dans le premier attentat comme celui de 1987 concernant le restaurant/bar l’Historil, une société du nom de GEOS a livré au clan mafieux Guelleh « un lot important d’armes et autres explosifs qui seraient arrivés de Tripoli. Les grenades auraient servi, en partie, dans les attentats contre le bar l’Historil et très certainement contre le café de Paris en 1990 ». Ce groupe se définit comme « le leader en Europe continentale de la prévention et de management des risques ». En 2014, une autre société traîne dans le sillage de l’acte criminel, il s’agit du groupe Sovereign Global Solutions LTD (SGS) . La plupart des blessés travaillaient pour ce groupe. Cette société française basée à Londres prétend « assister les états dans la mise en place de leurs missions de souveraineté ». Ce groupe et parrainé à Djibouti par un tandem : un certain Bruno Pardigon patron de Djibouti Maritime Security Services, franco-djiboutien paraît-il, cet homme proche de Hassan Madobé est celui qui a donné l'agrément aux tristement célèbres mercenaires Blackwater avec l’assentiment bien entendu du parrain IOG et l'autre partenaire étant curieusement l'entreprise Inchape Shipping Services gérée par Ahmed Osman Guelleh, un proche de Khadra Haid. Des mercenaires en eaux troubles.
A l'aune de ces révélations explosives et après avoir recoupé diverses sources, nous sommes en mesure d'affirmer que le lâche attentat contre le restaurant/bar « la chaumière » du 24 mai 2014 a été commandité par le dictateur terroriste Guelleh. Il s'agit donc de ce qu'on appelle communément un terrorisme d'état, une terreur orchestrée par celui là même qui terrorise tout un peuple depuis quatre décades, le terroriste Ismaïl Omar Guelleh. Le modus operandi de cet acte criminel rappelle les autres attentats qui ont émaillé à intervalles réguliers la place du 27 juin 1977, tous commandités par ce sinistre personnage. Il est temps que cesse cette terreur permanente, les crimes commis par le terroriste Guelleh ne doivent pas être impunis. Pour espérer traduire un jour ce criminel devant un tribunal, il faut mettre un terme à la dictature clanique qui nous opprime depuis quatre décennies. Le dictateur terroriste Guelleh doit partir, maintenant !
Au lendemain de cet attentat meurtrier, dans les mabrazes, les transports en commun ou autres lieux publics, au-delà de moult interrogations qu’a suscitées le sujet, une question est revenue avec insistance sur toutes les lèvres: à qui profite le crime ? Et dès l’annonce de la fin de l’enquête de flagrance, la rue djiboutienne a exprimé un scepticisme envers la version officielle présentée par le régime de Guelleh, à savoir une attaque orchestrée par la milice extrémiste somalienne « Shebab » avec la collaboration d’éléments djiboutiens. La vox populi a plutôt pointé un doigt accusateur à l’endroit du palais de Haramous, rappelant que le dictateur Ismail Omar Guelleh a toujours été le principal architecte de la terreur à Djibouti. D’aucuns soupçonnent le despote de jouer dans cette affaire au pompier-pyromane. Et si le véritable commanditaire de l’attentat du restaurant/bar « La Chaumière », c’était tout simplement le dictateur Ismail Omar Guelleh ? s’interroge-t-on dans les chaumières djiboutiennes.
Les interrogations de la population quant aux auteurs de ce crime sont légitimes ainsi que leurs soupçons. Les hypothèses avancées par la rue djiboutienne étaient loin d'être farfelues puisqu'elles viennent d'être corroborées. C'est ce que nous révélons aujourd’hui. La défiance d’une frange non négligeable de la population djiboutienne à l'endroit du récit officiel du pouvoir en place ne relève nullement de la théorie du complot. Nul ne peut nier que des sérieux doutes subsistent et que cette affaire comporte un certain nombre de zones d’ombre : des déclarations officielles contradictoires, lieu du crime peu endommagé, rapidité de l’enquête de flagrance, revendications douteuses ou autres inconsistances de la version officielle. Nous détaillerons plus loin ces zones d'ombre. Le dictateur Guelleh devrait se souvenir du dicton somali « Beeni raad ma leh » lorsqu'il concoctait son plan diabolique, l'attentat sous fausse bannière, car comme le dit si bien l’adage populaire « le mensonge a les jambes courtes, la vérité finit toujours par le rattraper ».
Révélations explosives: les soupçons de la rue djiboutienne sont enfin confirmés par une note interne des forces françaises stationnées dans notre pays, document qu’un membre de notre mouvement a eu la chance de consulter. Il s'agit d'un officier patriote, un brave indigné dont nous tairons son nom ainsi que son corps d'origine pour ne pas l'exposer aux foudres de la tyrannie de Guelleh. Les informations confidentielles contenues dans cette note interne de l'armée française sont explosives car elles mettent directement en cause le service des renseignements djiboutiens, le tristement célèbre SDS dirigé par Hassan Said dit Madobé (un cousin du despote Guelleh). Selon cette note, des sicaires à la solde d'OG ont sans doute perpétré l'attentat contre le restaurant/bar « la chaumière » du 24 mai 2014, ni les Shebab ni une quelconque autre organisation terroriste n'y sont réellement les instigateurs encore moins les commanditaires précise-t-on dans le document. On apprend également dans cette note que le bras séculier de Guelleh, le SDS, entretiendrait des rapports opaques et troubles avec bon nombre d’organisations terroristes, notamment les Shebab. Ce qui est d'ailleurs un secret de polichinelle, le djiboutien un tant soit peu averti sait pertinemment que le SDS manipule ou instrumentalise ce genre de groupuscules. Une information importante est mentionnée dans le dit document : au milieu d'un passage sur le mobile de l'attentat, il est écrit que le tyran IOG lorgnait sur le pactole américain du fonds de partenariat anti-terroriste de 5 milliards de dollars promu par Obama aux pays « qui sont sur les lignes de front » dans la lutte antiterroriste. A-t-il commis cet attentat pour avoir sa part du gâteau ? En tout cas, ce que laisse supposer cette note.
Les éléments que nous avons recueillis permettent enfin de rétablir la vérité : Avec la note interne de l'armée française, nous avons donc les preuves irréfutables et les éléments probants prouvant la forfaiture du dictateur terroriste Guelleh. L’attentat sanglant du 24 mai 2014 a été orchestré depuis le palais de « haram-house », le commanditaire étant Ismail Omar Guelleh, cela va de soi. Nous ne nous sommes pas contentés de la note interne de l'armée française, nous avons mené de notre côté un minutieux travail d'investigation. Une enquête sérieuse. Nous savons maintenant le commanditaire, en l’occurrence le dictateur terroriste Guelleh, reste à connaître les exécutants. Plusieurs témoins, présents à proximité de l’attentat que nous avons contactés, sont formels, ils font tous état d’un attentat à la grenade perpétré par un individu de forte corpulence ayant les traits d’un djiboutien, lequel s'est enfui à bord d'un véhicule de couleur blanche. Un habitué de la place du 27 juin 1977 nous a même certifié que le véhicule en question est celui souvent utilisé pour les sales besognes par les « nettoyeurs » de Hassan Madobé. Un récit à mille lieux de la thèse du couple de kamikazes promue par le régime de Guelleh.
Maintenant, venons-en aux faits : nous allons montrer, arguments à l'appui, que la version officielle ne colle pas du tout à la réalité. Il convient à présent de déconstruire le récit fantasmagorique d’un régime aux abois, en relevant les manquements gravissimes que manifeste la version officielle et de mettre en lumière les points troublants afin de déterminer ce qui s’est réellement passé. Il nous a donc semblé utile de recenser les zones d’ombre du récit d'IOG, en pointant les incohérences et les contradictions. C’est à cette tâche que nous tenterons de nous y atteler.
Voici un rappel d'une liste non exhaustive de zones d’ombre :
- Le premier point troublant concerne le mode opératoire. S’agit-il d’une attaque à la grenade ou d’un attentat-suicide ? Les récits changent : tout juste après l’attentat, le colonel Omar Hassan chargé de l’enquête de flagrance s’est rendu sur les lieux du crime pour constater de visu le drame. Ces premières déclarations font état d’une attaque à la grenade : « C’est un acte criminel ; Nous avons deux morts et onze blessés. C’étaient des grenades » a déclaré cet officier djiboutien à l’agence internationale Reuters. L’AFP abonde dans le sens de cet officier en évoquant l’usage des grenades dans l’attentat. Elle mentionne, en s’appuyant sur des sources diplomatiques, dans une dépêche que « deux explosions ont retenti devant l’établissement La Chaumière, deux employés ont été tués et plusieurs étrangers blessés ». 24 heures plus tard, le colonel Omar Hassan se rétracte et s’aligne sur la version du ministère de l’intérieur qui privilégie la thèse de l’attentat-suicide en montrant à la télévision nationale les photos du visage de deux personnes présentées comme étant des kamikazes. Pourquoi ce revirement ? Selon des témoins oculaires, il s’agirait plutôt d’un attentat à la grenade. C’est le cas d’un soldat français présent ce jour-là à proximité du lieu du crime. Voici ce qu’il a écrit, le soir même de l’attentat, sur l’excellent blog de Philippe Chapleau (Journaliste au service Politique de Ouest-France qui suit les questions de défense et la politique étrangère) : « je pense pas que ce attentat est causer par les islamiste Al shabab car je etait la j`avai un RDV avec une fille brefff je etai a 20m du bar chaummer lorsque sa se reproduit cette explosion au debut y avai un homme djibouti physiquement un commondo de FAD je pensais pas que tell chose s y produirais jusque que je vu ouvrir entre la porte du bar et lanca sentencieusement en bas une grenade sa a saute je etai etonne je pouvais pa parle puis 3 min apres de l`autre cotoe du bar c`est dire dehor pres du terrase une autre explosion la je couru vite vite je etai etonne car j`avai vu l`homme montre dans un caisse blanc j arrivai pas a lire la plaque mais je suis sur que les autoriter djiboutienne sont derrier sa pour avoir de l`aide fiancier de la part de US ET LES AUTRE » (témoignage reproduit tel quel).
- Autre élément troublant : la scène du crime. La première chose qui frappe en analysant un peu la photo de la scène du crime, c’est le peu de dégâts causé par l’attentat censé pourtant officiellement avoir été perpétré par deux « bombes humaines ». Chacun peut observer sur la photo que même les chaises demeurent intactes alors qu’elles ne sont que de vulgaires copies de fameuses chaises parisiennes « Rotin », faîtes de plastique et du résine. Les bistrots du monde devraient demander l’adresse du fournisseur de ce tenancier. Pas besoin d’être spécialiste en sciences forensiques ou un Sherlock Holmes pour s’apercevoir que la scène du crime n’a rien à voir avec celle d’un attentat-suicide classique.
- La diffusion des photos du visage des « auteurs » de l’attentat. Là aussi, on a atteint le summum de l’absurdité : le lendemain de l’acte criminel, la courroie de transmission du service de documentation et de sécurité, plus connu sous l’acronyme SDS, poste sur leur page Facebook (Djibouti24) une photo d’un corps déchiqueté complètement présentée comme étant celle d’un kamikaze, auteur du forfait. Dans la soirée, le ministère de l’intérieur entre dans la danse et nous présente un autre cliché où l’on voit non pas le corps d’une personne mais celui d’un couple au corps déchiqueté mais au visage parfaitement intact. Mystère ! D’où sort ce cliché ? Miracle ou montage grossier avec l’aide du logiciel Photoshop.
- La rapidité de l’identification des « auteurs » du crime ; après avoir s’essayé à la manipulation de l’imagerie en fabriquant une pièce à conviction, une photo truquée, le ministère de l’intérieur a réussi un exploit inédit : l’identification de la nationalité de leurs « deux kamikazes », et ce sur la base d’une simple photo. Peut-être que le régime a fait appel à une Madame Irma locale qui a pu lire la fiche de renseignements du couple en question dans son marc de café. Que la CIA et les autres agences des renseignements du monde entier en prennent de la graine, le régime de Guelleh excelle désormais dans l’art de la cafédomancie.
- La revendication douteuse de l’attentat. 24 heures après l’attentat, les fameux shebab nient catégoriquement « toute implication dans cet attentat ». Coup de théâtre : deux jours plus tard, ils se rétracteraient et retrouveraient la mémoire subitement. Dans un enregistrement audio, un document qui a tout l’air d’une fabrication, un branquignol se présentant comme le porte-parole des shebab revendique au nom de son groupuscule la paternité de l’attentat en question tout en précisant que « ceci n’est que le prélude des lendemains sombres pour le territoire qui héberge l’impie OTAN jusqu’à ce que cette organisation ne plie bagage». Et pour faire crédible, le tout saupoudré de la rhétorique habituelle de la nébuleuse al-qaida. Ce qu’on appelle une revendication providentielle. Ou plutôt une revendication d’écran.
- Un autre point concerne le fait de passer sous silence les autres attentats qui se sont produits à intervalles réguliers dans des cafés de la capitale. Leur point commun : jamais élucidés. L’exemple le plus flagrant de ce déni est celui du ministre des affaires étrangères de Guelleh qui a fait une déclaration à la radio française RFI : « c’est la première fois que cela arrive à Djibouti ». Ce ministre fait mine de pas se souvenir que cette même place a fait l’objet d’au moins trois attentats meurtriers. Tous ces attentats ont été perpétrés contre des endroits fréquentés par des occidentaux. Le premier du genre a eu lieu à l’aube de notre indépendance, le 15 décembre 1977. Il a visé le célèbre café « Le Palmier en zinc », à l’emplacement de l’immeuble appartenant au tandem Général Meydal/feu Ismail Guédi Hared et portant le même nom. C’était un café où les militaires avaient l’habitude de se retrouver. L’attentat avait fait 6 morts dont 4 Français et une trentaine de blessés. Pour la petite histoire, ce bar a fait l’objet d’un attentat sept ans plus tôt, celui-ci orchestré par le collabo en chef Ali Aref. C’était le 24 janvier 1970. Le petit laquais de la puissance coloniale occupante s’est empressé d’accuser le milieu indépendantiste. Dix ans plus tard, un attentat similaire a eu lieu à la même place de l’indépendance, le 18 mars 1987. Cette fois-ci, c’est le café-restaurant L’Historil qui a été visé. Un lieu tenu par un ami de Guelleh, un certain Alain Romani. Un type pas fréquentable du tout, soupçonné appartenir à la mafia corse et mêlé à l’affaire Borrel. L’attentat qui a fait 15 morts dont 5 Français est attribué à un lampiste de nationalité non pas tunisienne comme nous l’a présenté le régime de Gouled mais libanaise, un dénommé Adouani Hamouda Hassan. Il sera condamné à la peine capitale, une peine de mort finalement commuée en prison à perpétuité avant d’être gracié par son ami Guelleh. Le troisième attentat a eu lieu le 27 septembre 1990 et a visé le café de Paris, attentat qui avait fait deux morts et dix-sept blessés. Un sinistre “revival”!
- Un dernier détail troublant : deux sociétés françaises de sécurité se trouvent mêler dans les attentats du café de Paris en 1990 et du restaurant/bar « La Chaumière » du 24 mai 2014 : dans le premier attentat comme celui de 1987 concernant le restaurant/bar l’Historil, une société du nom de GEOS a livré au clan mafieux Guelleh « un lot important d’armes et autres explosifs qui seraient arrivés de Tripoli. Les grenades auraient servi, en partie, dans les attentats contre le bar l’Historil et très certainement contre le café de Paris en 1990 ». Ce groupe se définit comme « le leader en Europe continentale de la prévention et de management des risques ». En 2014, une autre société traîne dans le sillage de l’acte criminel, il s’agit du groupe Sovereign Global Solutions LTD (SGS) . La plupart des blessés travaillaient pour ce groupe. Cette société française basée à Londres prétend « assister les états dans la mise en place de leurs missions de souveraineté ». Ce groupe et parrainé à Djibouti par un tandem : un certain Bruno Pardigon patron de Djibouti Maritime Security Services, franco-djiboutien paraît-il, cet homme proche de Hassan Madobé est celui qui a donné l'agrément aux tristement célèbres mercenaires Blackwater avec l’assentiment bien entendu du parrain IOG et l'autre partenaire étant curieusement l'entreprise Inchape Shipping Services gérée par Ahmed Osman Guelleh, un proche de Khadra Haid. Des mercenaires en eaux troubles.
A l'aune de ces révélations explosives et après avoir recoupé diverses sources, nous sommes en mesure d'affirmer que le lâche attentat contre le restaurant/bar « la chaumière » du 24 mai 2014 a été commandité par le dictateur terroriste Guelleh. Il s'agit donc de ce qu'on appelle communément un terrorisme d'état, une terreur orchestrée par celui là même qui terrorise tout un peuple depuis quatre décades, le terroriste Ismaïl Omar Guelleh. Le modus operandi de cet acte criminel rappelle les autres attentats qui ont émaillé à intervalles réguliers la place du 27 juin 1977, tous commandités par ce sinistre personnage. Il est temps que cesse cette terreur permanente, les crimes commis par le terroriste Guelleh ne doivent pas être impunis. Pour espérer traduire un jour ce criminel devant un tribunal, il faut mettre un terme à la dictature clanique qui nous opprime depuis quatre décennies. Le dictateur terroriste Guelleh doit partir, maintenant !