Dr Dimé Adoum, tchadnews.info
Par Dr. Djimé Adoum
Les crises jumelles qui secouent le Kenya et le Tchad émanent de la confiscation du pouvoir et le refus de ceux qui sont à la tête de ces pays de se plier aux vœux et souhaits des peuples et d’accepter les résultats sans ambigüité des urnes. La crise du Kenya est la résultante de la déclaration de victoire truquée de Mwai Kibaki le 27 décembre 2007. Le chaos qui a suivi est très lourd en pertes humaines et matérielles. Plus de 1000 personnes sont mortes et les deux derniers assassinats crapuleux des parlementaires membres du mouvement orange démocratique de Raila Odinga, présumé victorieux aux élections truquées n’est pas de nature à apaiser les esprits. L’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a suspendu ses tentatives de réconciliation à la suite de ce comportement délinquant.
La crise actuelle que traverse le Tchad, avec ses corollaires de pauvreté et de corruption, trouve ses racines dans les mêmes conditions : élections truquées, modification de la constitution, abus de pouvoir, etc. Au moment où nous mettons sous presse, les politico-militaires sont aux alentours de Ndjamena. Des combats fratricides ont eu et auront lieu pour la conquête du pouvoir. Les dégâts humains et matériels risqueraient d’être significatifs au fil du temps. C’est toujours du sang tchadien qui aura coulé. Des graves risques d’embrasement ne sont pas à écarter.
Des voix se sont élevées pour dénoncer la violence au Kenya pour laquelle il faut trouver une solution politique. Le même est valable pour le Tchad. Nous notons le besoin de la France de saisir le Conseil de Sécurité des Nations unies pour le cas du Kenya. A cela s’ajoute la déclaration et la visite de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations à Nairobi quand il s’exprimait en ces termes : « le nombre de morts dans cette crise est inacceptable dans notre monde moderne. ». Il parle de plus d’un millier de morts depuis la déclaration frauduleuse de Mwai Kibaki.
Nous espérons que les efforts déployés de part et d’autres par tous ceux qui sont soucieux de solutionner la crise du Kenya aboutiront. Le même secours sera d’une grande utilité pour le peuple tchadien qui n’a pas cessé de prôner la paix. Rappelons que les tchadiens sont tous disposés au dialogue. Etant même à la porte de Ndjamena, l’un des chefs des politico-militaires en l’occurrence M. Timan Erdimi a souhaité le dialogue pour éviter l’effusion de sang. Ce sont là des signes forts de disponibilité. Nous espérons que la France, les USA, les Nations Unies, l’Union Européenne et l’Union africaine prendront bonne note et porterons secours simultanément au Tchad et au Kenya.
L’expérience nous a montré que quand les grands amis se mettent d’accord, leurs actions portent fruit. Les exemples du Liberia et de la Sierra Leone sont édifiants à cet égard. Souhaitons que les peuples kenyans et tchadiens puissent en bénéficier autant.
Les crises jumelles qui secouent le Kenya et le Tchad émanent de la confiscation du pouvoir et le refus de ceux qui sont à la tête de ces pays de se plier aux vœux et souhaits des peuples et d’accepter les résultats sans ambigüité des urnes. La crise du Kenya est la résultante de la déclaration de victoire truquée de Mwai Kibaki le 27 décembre 2007. Le chaos qui a suivi est très lourd en pertes humaines et matérielles. Plus de 1000 personnes sont mortes et les deux derniers assassinats crapuleux des parlementaires membres du mouvement orange démocratique de Raila Odinga, présumé victorieux aux élections truquées n’est pas de nature à apaiser les esprits. L’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a suspendu ses tentatives de réconciliation à la suite de ce comportement délinquant.
La crise actuelle que traverse le Tchad, avec ses corollaires de pauvreté et de corruption, trouve ses racines dans les mêmes conditions : élections truquées, modification de la constitution, abus de pouvoir, etc. Au moment où nous mettons sous presse, les politico-militaires sont aux alentours de Ndjamena. Des combats fratricides ont eu et auront lieu pour la conquête du pouvoir. Les dégâts humains et matériels risqueraient d’être significatifs au fil du temps. C’est toujours du sang tchadien qui aura coulé. Des graves risques d’embrasement ne sont pas à écarter.
Des voix se sont élevées pour dénoncer la violence au Kenya pour laquelle il faut trouver une solution politique. Le même est valable pour le Tchad. Nous notons le besoin de la France de saisir le Conseil de Sécurité des Nations unies pour le cas du Kenya. A cela s’ajoute la déclaration et la visite de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations à Nairobi quand il s’exprimait en ces termes : « le nombre de morts dans cette crise est inacceptable dans notre monde moderne. ». Il parle de plus d’un millier de morts depuis la déclaration frauduleuse de Mwai Kibaki.
Nous espérons que les efforts déployés de part et d’autres par tous ceux qui sont soucieux de solutionner la crise du Kenya aboutiront. Le même secours sera d’une grande utilité pour le peuple tchadien qui n’a pas cessé de prôner la paix. Rappelons que les tchadiens sont tous disposés au dialogue. Etant même à la porte de Ndjamena, l’un des chefs des politico-militaires en l’occurrence M. Timan Erdimi a souhaité le dialogue pour éviter l’effusion de sang. Ce sont là des signes forts de disponibilité. Nous espérons que la France, les USA, les Nations Unies, l’Union Européenne et l’Union africaine prendront bonne note et porterons secours simultanément au Tchad et au Kenya.
L’expérience nous a montré que quand les grands amis se mettent d’accord, leurs actions portent fruit. Les exemples du Liberia et de la Sierra Leone sont édifiants à cet égard. Souhaitons que les peuples kenyans et tchadiens puissent en bénéficier autant.