Après Paris, en présence de Samuel Mvondo Ayolo, ambassadeur du Cameroun en France et de Mme Geneviève de Fontenay, créateur de Miss France, c’était le tour de Yaoundé d’accueillir en deux temps (les 23 et 27 décembre 2016), la soirée dédicace de L’Insoumise, premier roman de l’auteure camerounaise Christelle Ndongo, un événement placé sous le haut patronage du ministère camerounais des Arts et de la Culture, le Pr Narcisse Mouelle Kombi.
C’est un ouvrage de 111 pages qui retrace l’histoire tragique d’une jeune fille, Marguerite, devenue Maguy, puis Margot, un nom de baptême plus commode aux usages des flirts. Née dans une famille pauvre, d’un père de 22 enfants, Antoine, polygame de trois femmes, la petite Marguerite, grandit auprès de ses parents, en marge de l’école. Elle vit au quotidien l’enfer que subit sa mère, de la part d’un mari violent et dont les supplices n’épargnent pas ses enfants. Ses filles qui grandissent dans une mentalité d’infériorisation sociétale, sont vouées au mariage précoce. Face à ce mauvais encadrement, la petite Maguy veut fuir, pour s’assurer des conditions de vie meilleure, aider sa mère et ses frères et vivre en femme libre et épanouie. Après une grossesse, elle reviendra au village et perdra le fœtus qu’elle portait, en même temps que sa mère Angèle, dans un accident de la circulation, alors que celle-ci devait la raccompagner en ville, provoquer une interruption volontaire de grossesse. De son côté, son père ne ratera pas une occasion de l’insulter, de la frapper, à cause de son esprit retors qui a provoqué la mort brutale de sa mère Angèle, dans le but d’avoir toute la latitude pour la marier à un vieil ami du village voisin de 72 ans et alcoolique.
Promotion du genre
Dans un récit émouvant, L’Insoumise peint un tableau saisissant des sociétés africaines, qu’elles soient de la savane, de la forêt, des montagnes ou des plaines. Le roman se présente comme un kaléidoscope des maux qui minent les communautés africaines, confrontées au cruel dilemme, de faire rentrer leur culture et certaines pratiques, dans un monde de plus en plus civilisé, où la promotion du genre devient une priorité au cœur des stratégies politiques nationales et internationales. Dès lors, L’Insoumise se présente comme un roman de la résistance féminine, face au joug de l’homme et de l’oppression lancinante d’une société africaine qui peine à reconnaitre à la femme tous ses attributs. Cette société ravale encore la gent féminine, dans des conditions d’asservissement, de déscolarisation, de clitoridectomie et du mariage forcé, en dépit des efforts des gouvernements. Enfin, L’Insoumise est aussi une chronique des réalités cruelles de l’immigration et des conditions des personnes originaires de l’Afrique, dans le contexte occidental où l’acceptation dans le monde du travail n’est pas toujours évidente, dans un contexte de mépris, de xénophobie et de violence. Aujourd’hui, les conditions d’immigration ont transformé la Méditerranée en un vaste cimetière qui a englouti au moins 5000 migrants originaires du continent, pour la seule année 2015.
Aujourd’hui âgée de 36 ans, l’auteure Christelle Ndongo a quitté son pays natal après l’obtention de son baccalauréat à seulement 17 ans, pour poursuivre ses études en Europe. Après une licence en administration économique et sociale, puis un master en gestion des entreprises, elle se lance dans la vie professionnelle. Résidente à Monaco, elle crée sa première entreprise de communication à 22 ans. Aujourd’hui, elle dirige le Cercle des Amis de l’Afrique (Cada) et est aussi vice-présidente du Collectif RESPECT, crée le 9 septembre 2002 à la suite du « sifflement de la Marseillaise au Stade de France ». Sur le plan politique, Christelle Ndongo est la présidente de la sous-section Rdpc du Val d’Oise, en région parisienne.
C’est un ouvrage de 111 pages qui retrace l’histoire tragique d’une jeune fille, Marguerite, devenue Maguy, puis Margot, un nom de baptême plus commode aux usages des flirts. Née dans une famille pauvre, d’un père de 22 enfants, Antoine, polygame de trois femmes, la petite Marguerite, grandit auprès de ses parents, en marge de l’école. Elle vit au quotidien l’enfer que subit sa mère, de la part d’un mari violent et dont les supplices n’épargnent pas ses enfants. Ses filles qui grandissent dans une mentalité d’infériorisation sociétale, sont vouées au mariage précoce. Face à ce mauvais encadrement, la petite Maguy veut fuir, pour s’assurer des conditions de vie meilleure, aider sa mère et ses frères et vivre en femme libre et épanouie. Après une grossesse, elle reviendra au village et perdra le fœtus qu’elle portait, en même temps que sa mère Angèle, dans un accident de la circulation, alors que celle-ci devait la raccompagner en ville, provoquer une interruption volontaire de grossesse. De son côté, son père ne ratera pas une occasion de l’insulter, de la frapper, à cause de son esprit retors qui a provoqué la mort brutale de sa mère Angèle, dans le but d’avoir toute la latitude pour la marier à un vieil ami du village voisin de 72 ans et alcoolique.
Promotion du genre
Dans un récit émouvant, L’Insoumise peint un tableau saisissant des sociétés africaines, qu’elles soient de la savane, de la forêt, des montagnes ou des plaines. Le roman se présente comme un kaléidoscope des maux qui minent les communautés africaines, confrontées au cruel dilemme, de faire rentrer leur culture et certaines pratiques, dans un monde de plus en plus civilisé, où la promotion du genre devient une priorité au cœur des stratégies politiques nationales et internationales. Dès lors, L’Insoumise se présente comme un roman de la résistance féminine, face au joug de l’homme et de l’oppression lancinante d’une société africaine qui peine à reconnaitre à la femme tous ses attributs. Cette société ravale encore la gent féminine, dans des conditions d’asservissement, de déscolarisation, de clitoridectomie et du mariage forcé, en dépit des efforts des gouvernements. Enfin, L’Insoumise est aussi une chronique des réalités cruelles de l’immigration et des conditions des personnes originaires de l’Afrique, dans le contexte occidental où l’acceptation dans le monde du travail n’est pas toujours évidente, dans un contexte de mépris, de xénophobie et de violence. Aujourd’hui, les conditions d’immigration ont transformé la Méditerranée en un vaste cimetière qui a englouti au moins 5000 migrants originaires du continent, pour la seule année 2015.
Aujourd’hui âgée de 36 ans, l’auteure Christelle Ndongo a quitté son pays natal après l’obtention de son baccalauréat à seulement 17 ans, pour poursuivre ses études en Europe. Après une licence en administration économique et sociale, puis un master en gestion des entreprises, elle se lance dans la vie professionnelle. Résidente à Monaco, elle crée sa première entreprise de communication à 22 ans. Aujourd’hui, elle dirige le Cercle des Amis de l’Afrique (Cada) et est aussi vice-présidente du Collectif RESPECT, crée le 9 septembre 2002 à la suite du « sifflement de la Marseillaise au Stade de France ». Sur le plan politique, Christelle Ndongo est la présidente de la sous-section Rdpc du Val d’Oise, en région parisienne.