AFRIQUE

Santé/VFFF : Les journalistes développent leurs aptitudes pour mieux sensibiliser sur les violences faites aux femmes et filles


Alwihda Info | Par Wilfrid Lawilla - 6 Décembre 2024


Le forum des médias consacré à « l'élimination des violences envers les femmes et les filles en Afrique : Respect des droits et autonomisation de la femme » se tient, à Dakar, la ville capitale du Sénégal, depuis le 4 jusqu’au au 6 décembre 2024.


Les chevaliers de la plume, du micro membres du Réseau des médias africain pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), venus de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et Madagascar se réunissent autour du Forum, avec l'appui technique et financier de l'ONU-Femmes et du Fonds français Muskoka, pour discuter et échanger sur les questions de violences faites aux femmes et aux filles.

Ces assistes de trois jours permettent à plus de 60 journalistes d’échanger sur les différentes formes des violences et trouver des mécanismes afin de lutter contre ce fléau. Cette rencontre permet de mettre en évidence le respect des droits humains et l'autonomisation des femmes. Selon le président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, les médias peuvent éduquer, sensibiliser, influer sur le comportement et mobiliser l'opinion et les décideurs, orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur de la femme. « Ce forum constitue pour nous le point de départ d'un engagement collectif des médias en Afrique, avec un plan de fonds et un renforcement des productions médiatiques de sensibilisation et de plaidoyer en vue de toucher toutes les cibles, notamment les plus reculées, pour un monde sans violence envers les femmes », a-t-il fait savoir.

La Représentante résidente d'ONU Femmes au Sénégal, Mme Arlette Mvondo, a mentionné que ce forum s'inscrit dans le cadre des 16 jours d'activités, du 25 au 10 décembre, de la campagne internationale annuelle qui expose l'urgence d'éradiquer la violence exercée à l'égard des femmes.

Notons que les violences basées sur le genre, qu'elles soient physiques, psychologiques ou économiques, représentent une violation grave des droits humains.

Selon M. Oumar Samb,, premier Conseiller technique du ministère de la Famille et des Solidarités et Représentant Mme la ministre, ces violences affectent la dignité, la santé et le bien-être des femmes et des filles. « Bien qu'il existe des politiques et des programmes visant à renforcer les cadres législatifs, à soutenir les victimes et à promouvoir des environnements sûrs pour toutes et tous, il est tout aussi important de combattre les stéréotypes sexistes qui limitent les aspirations des filles et des femmes ».
 

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