La santé, un domaine sensible pour le développement humain dans un pays, est en perpétuel évolution dans le monde et le pays de Tomai n’est du reste. Les progrès techniques, humains et infrastructures sont considérables au Tchad. Avec la création des nouvelles structures sanitaires dans les différentes régions du pays, les conditions de soin santé sont améliorées selon les techniciens du domaine. Les statistiques le prouvent. Avant les années 2000, le taux de la mortalité maternelle au Tchad est de 1200 cas pour 100.000 naissances et celui des enfants est de 102 décès pour 1000 naissances vivantes. Mais avec la création d’une structure sanitaire comme « Hôpital Mère et Enfants », les données statistiques ont changé. A elle seule, depuis l’ouverture officielle de ses portes le 15 avril 2011 jusqu’au 31 octobre 2012, on dénombre 48.880 enfants en consultation et en hospitalisation et un taux de mortalité de 1,75%. Du coté de la Direction de la gynéco-obstétrique, 35.640 patientes (accouchement et hospitalisation) et un taux de mortalité de 0,77%. Les chiffres sont meilleurs que les indications nationales. La contribution de l’Hôpital Mère et Enfant dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile au Tchad est considérable.
Pour les médecins spécialistes, cette forte mortalité infantile par le passé se situe à quatre niveaux : premièrement, c’est le retard dans la prise de décision. Avant d’aller vers une structure sanitaire, les parents conduisent les patients vers les tradipraticiens, les charlatans ou le marabout du coin. En suite, au niveau des moyens de transports, ils font défauts et les structures sanitaires sont très éloignées. Troisièmement, au niveau des structures sanitaires, on note un retard à la prise en charge parce que les personnels soignants sont débordés par le nombre des patients. Et enfin le quatrième facteur est l’hésitation des parents surtout quant il s’agit des actes opératoires. Souvent, il y a un refus des parents et cela est susceptible de causer de décès. En pédiatrie, il y a six (6) étiologies (causes) de la mortalité infantile que la plupart des médecins tchadiens les confirment : la malnutrition qui est dû à la nutrition du nouveau né, le paludisme, surtout ses formes graves causé par de multiples facteurs comme la piqure de moustique, les pathologies de la période néonatale (infection, prématurité, asphyxie…), l’infection respiratoire aigues, la rougeole et le Sida, le plus souvent transmis de mère à l’enfant.
Par ailleurs, du côté de la formation des médecins et de personnels soignants, on peut noter un progrès remarquable en termes de quantité et de qualité au Tchad. La faculté des sciences de la santé de l’université de Ndjamena produit en moyenne une cinquantaine (58 en 2011) de médecins par an. L’Institut Universitaire des Sciences et Technique d’Abéché (IUSTA) forment et produit de centaines de laborantins et des pharmaciens (Biomédical) par an et d’autres centres de formation et des écoles sanitaire et sociales publics comme celle de Moundou, de Sarh, d’Abéché, de Biltine, de Mongo… qui livre plus de 1200 infirmiers à la disposition de l’Etat Tchadien. Sans compter les instituts privés qui se localisent dans tous les arrondissements de la capitale et le nombre des infirmiers qu’ils produisent par an pour le secteur santé. A tous ces efforts s’ajoutent les soutiens de l’UNICEF, l’UNFPA, Care Tchad et la Croix rouge du Tchad qui accompagnent le secteur de la Santé au Tchad.
Du côté des infrastructures sanitaires et d’équipement, quelques remarques d’insuffisances sont faites mais n’entravent en rien les efforts du Gouvernement et ses partenaires. Les constructions des hôpitaux districts dans toutes les régions du pays, la construction des centres de santé et des centres sociaux avec des équipements ultramodernes dans les départements administratifs et sous-préfectoraux du Tchad sont visibles. Des projets sont en cours de réalisation comme l’hôpital de référence d’Amdjamena-bilala dans la préfecture de Fitrie, région de Batha, la réfection et l’équipement de l’hôpital régional de Laï, le centre d’accueil des femmes fistules à Ndjamena…..sont autant de projets que le Gouvernement tchadien s’y est engagé pleinement. Les infrastructures sanitaires sont une extrême préoccupation des autorités tchadienne. Le constat peut se faire à l’œil nu ou par un simple tourisme à l’intérieure du pays de Toumaï (....) suivre l'intégralité du dossier dans le journal Alwihda actualités dans sa parution en papier du 4 février 2013
Mahamat Ramadane
Pour les médecins spécialistes, cette forte mortalité infantile par le passé se situe à quatre niveaux : premièrement, c’est le retard dans la prise de décision. Avant d’aller vers une structure sanitaire, les parents conduisent les patients vers les tradipraticiens, les charlatans ou le marabout du coin. En suite, au niveau des moyens de transports, ils font défauts et les structures sanitaires sont très éloignées. Troisièmement, au niveau des structures sanitaires, on note un retard à la prise en charge parce que les personnels soignants sont débordés par le nombre des patients. Et enfin le quatrième facteur est l’hésitation des parents surtout quant il s’agit des actes opératoires. Souvent, il y a un refus des parents et cela est susceptible de causer de décès. En pédiatrie, il y a six (6) étiologies (causes) de la mortalité infantile que la plupart des médecins tchadiens les confirment : la malnutrition qui est dû à la nutrition du nouveau né, le paludisme, surtout ses formes graves causé par de multiples facteurs comme la piqure de moustique, les pathologies de la période néonatale (infection, prématurité, asphyxie…), l’infection respiratoire aigues, la rougeole et le Sida, le plus souvent transmis de mère à l’enfant.
Par ailleurs, du côté de la formation des médecins et de personnels soignants, on peut noter un progrès remarquable en termes de quantité et de qualité au Tchad. La faculté des sciences de la santé de l’université de Ndjamena produit en moyenne une cinquantaine (58 en 2011) de médecins par an. L’Institut Universitaire des Sciences et Technique d’Abéché (IUSTA) forment et produit de centaines de laborantins et des pharmaciens (Biomédical) par an et d’autres centres de formation et des écoles sanitaire et sociales publics comme celle de Moundou, de Sarh, d’Abéché, de Biltine, de Mongo… qui livre plus de 1200 infirmiers à la disposition de l’Etat Tchadien. Sans compter les instituts privés qui se localisent dans tous les arrondissements de la capitale et le nombre des infirmiers qu’ils produisent par an pour le secteur santé. A tous ces efforts s’ajoutent les soutiens de l’UNICEF, l’UNFPA, Care Tchad et la Croix rouge du Tchad qui accompagnent le secteur de la Santé au Tchad.
Du côté des infrastructures sanitaires et d’équipement, quelques remarques d’insuffisances sont faites mais n’entravent en rien les efforts du Gouvernement et ses partenaires. Les constructions des hôpitaux districts dans toutes les régions du pays, la construction des centres de santé et des centres sociaux avec des équipements ultramodernes dans les départements administratifs et sous-préfectoraux du Tchad sont visibles. Des projets sont en cours de réalisation comme l’hôpital de référence d’Amdjamena-bilala dans la préfecture de Fitrie, région de Batha, la réfection et l’équipement de l’hôpital régional de Laï, le centre d’accueil des femmes fistules à Ndjamena…..sont autant de projets que le Gouvernement tchadien s’y est engagé pleinement. Les infrastructures sanitaires sont une extrême préoccupation des autorités tchadienne. Le constat peut se faire à l’œil nu ou par un simple tourisme à l’intérieure du pays de Toumaï (....) suivre l'intégralité du dossier dans le journal Alwihda actualités dans sa parution en papier du 4 février 2013
Mahamat Ramadane