Le troisième candidat, Aliou Mamadou Dia, du Parti de l’unité et du rassemblement, n’a recueilli que 2,8 % des suffrages1. La victoire de l’opposant, encore en prison une dizaine de jours avant le scrutin de dimanche, doit maintenant être validée par le Conseil constitutionnel, ce qui pourrait être fait dans quelques jours en fonction d’éventuels recours.
Cette victoire était déjà entendue après la publication officieuse de résultats partiels. La publication par la Commission nationale de recensement des votes, relevant de la justice, en confirme l’ampleur. La participation a été de 61,30 %, moins qu’en 2019 lorsque le président sortant Macky Sall avait obtenu un second mandat, mais plus qu’en 2012. Cette proclamation accélérée semble dégager la voie à une passation des pouvoirs entre M. Sall et son successeur.
La grave crise politique causée par le report de dernière minute de la présidentielle en février et le resserrement du calendrier avec la fixation de la nouvelle date du 24 mars ont semé le doute sur la possibilité d’une investiture avant l’expiration officielle du mandat du président Sall, le 2 avril. Ce transfert dans les délais, hautement significatif dans un pays qui s’enorgueillit de ses pratiques démocratiques, paraît désormais réaliste, sous réserve que les résultats ne donnent pas lieu à contestation devant le Conseil constitutionnel.
Un candidat a 72 heures pour déposer un recours devant le Conseil constitutionnel après la proclamation par la Commission nationale. En l’absence de contestation dans ces trois jours, «le Conseil proclame immédiatement les résultats définitifs du scrutin», dit la Constitution. Mais en cas d’objection, le Conseil a cinq jours pour statuer, et la passation avant le 2 avril pourrait être remise en cause
Cette victoire était déjà entendue après la publication officieuse de résultats partiels. La publication par la Commission nationale de recensement des votes, relevant de la justice, en confirme l’ampleur. La participation a été de 61,30 %, moins qu’en 2019 lorsque le président sortant Macky Sall avait obtenu un second mandat, mais plus qu’en 2012. Cette proclamation accélérée semble dégager la voie à une passation des pouvoirs entre M. Sall et son successeur.
La grave crise politique causée par le report de dernière minute de la présidentielle en février et le resserrement du calendrier avec la fixation de la nouvelle date du 24 mars ont semé le doute sur la possibilité d’une investiture avant l’expiration officielle du mandat du président Sall, le 2 avril. Ce transfert dans les délais, hautement significatif dans un pays qui s’enorgueillit de ses pratiques démocratiques, paraît désormais réaliste, sous réserve que les résultats ne donnent pas lieu à contestation devant le Conseil constitutionnel.
Un candidat a 72 heures pour déposer un recours devant le Conseil constitutionnel après la proclamation par la Commission nationale. En l’absence de contestation dans ces trois jours, «le Conseil proclame immédiatement les résultats définitifs du scrutin», dit la Constitution. Mais en cas d’objection, le Conseil a cinq jours pour statuer, et la passation avant le 2 avril pourrait être remise en cause