REACTION

Sénégal: la seule lutte qui en vaille la peine, le départ de Wade


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 24 Mai 2008


Une et une seule solution pour le dernier et turbulent élève de la classe: l'exclusion définitive. Les professeurs Niasse, Bathily, Dansokho, Djibo ka, landing et bien d’autres professeurs y ont cru et, pendant 7 ans de cycle primaire, formé l'élève wade. Cet élève est nul. Mais est ce de son fait ou de celui de ses profs? L’élève se fait passer de son propre chef au second cycle. Va t il y faire du bon travail? Des « réconciliateurs » interviennent alors pour demander aux sénégalais de " donner des solutions de sortie de crises" à ceux qui, nantis de super diplômes universels, investis de la "confiance du peuple", tripatouillent la constitution au quotidien pour asseoir une dynastie qui ne dit pas son nom.


Par le Professeur El Hadj Hamidou Diallo

Entre les deux, mon cœur ne balance plusPourquoi proposer des solutions de sortie de crises à des prétentieux qui mènent tout droit le Sénégal dans le gouffre. Pourquoi proposer des solutions à des " copier coller". Pourquoi proposer des solutions à des vampires de notre économie qui ont bradé tous les secteurs vitaux de notre économie en tant que valets de l’impérialisme international pur et dur, au nom de leur sacro-sainte idéologie, un libéralisme béat, bête et méchant?

Une et une seule solution pour le dernier et turbulent élève de la classe: l'exclusion définitive. Les professeurs Niasse, Bathily, Dansokho, Djibo ka, landing et bien d’autres professeurs y ont cru et, pendant 7 ans de cycle primaire, formé l'élève wade. Cet élève est nul. Mais est ce de son fait ou de celui de ses profs? L’élève se fait passer de son propre chef au second cycle. Va t il y faire du bon travail? Des « réconciliateurs » interviennent alors pour demander aux sénégalais de " donner des solutions de sortie de crises" à ceux qui, nantis de supers diplômes universels, investis de la "confiance du peuple", tripatouillent la constitution au quotidien pour asseoir une dynastie qui ne dit pas son nom.

Ensuite, en face de cet incapable, une classe politique nulle dans son ensemble, qui se doit impérativement de faire son mea culpa devant ce peuple, avant de vouloir lui faire enfourcher un autre cheval de bataille. « J’ai tord et j’ai entièrement tord doit elle dire au peuple. Je t’ai trompé en ne t’ayant pas tout dit sur mes véritables intentions quand je te disais que Wade était le meilleur. Si aujourd’hui, je retourne ma veste pour te dire qu’il est le plus mauvais, c’est parce que je suis un être humain et comme tout être humain, je peux me tromper et, je me suis trompé. ».

Je me rends compte de ta famine et de ta soif en tout. Moi qui t’accusait, oh peuple, de n’être qu’un vulgaire « tube digestif », aujourd’hui, sans honte je m’accapare de tes marches et de ton tube digestif pour crier plus haut que toi à la face du monde que tu as faim. Je demeure devant toi, la bouche béante pour phagocyter tout aliment qui te sera destiné. Ta faim donne de l’ardeur à mon combat. Ta soif me permet de bouger, donc d’être. Que longtemps tu restes affamé et assoiffé pour que je puisse survivre dans cette dure opposition où je ne crée pas l’événement, mais l’a subi, plus vite que ma capacité de réaction.En attendant, face à un peuple amnésique las de sa classe politique, on prend les mêmes et on recommence.

Le FSS est retourné à l’aube de notre indépendance pour reprendre les mêmes et prétendre constituer une équipe de choc qui sera gagnante ! Et pourtant oui, ça ne doit être en principe difficile de battre une équipe dont les joueurs passent leur temps à se tirer dans les pieds entre eux (deux femmes ministres qui se crêpent le chignon et deux hommes ministres à moins d’un mois d’intervalle qui se caressent la barbe, auraient permis de faire une économie de 4 salaires de ministre pour aider le monde paysan), preuve s’il en était, d’une fin de règne. Mais, le vol sera de courte durée et l’atterrissage décevant si les différents acteurs du FSS ne savent taire ce qui les divise pour s’unir autour de la seule lutte qui en vaille la peine pour « relever le Sénégal » : le départ de Wade.

Professeur El Hadj Hamidou Diallo


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