Les chefs d'état-major de la Cédéao, à l'exception du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, de la Guinée et du Niger, posent pour une photo de groupe lors de leur réunion extraordinaire à Abuja, au Nigeria, le vendredi 4 août 2023, pour discuter la situation au Niger. AP - Chinedu Asadu
« Les chefs d'état-major de la Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest (Cédéao) ont prévu de se réunir au Ghana samedi, deux jours après le feu vert donné par leurs dirigeants à une intervention militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger », a annoncé vendredi 11 aout, l’AFP précisant que ces informations proviennent de sources militaires régionales.
« Cette réunion, prévue dans la capitale ghanéenne Accra, se tiendra après la décision prise jeudi lors d'un sommet de la Cedeao à Abuja de déployer "la force en attente de l'organisation en vue de rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum, le président du Niger renversé par un coup d'Etat le 26 juillet », a souligné le média français.
« Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’Etat pour que l’opération démarre dans les brefs délais », a souligné le président ivoirien jeudi après le sommet extraordinaire d’Abuja au Nigeria.
Après l'annonce de la Cédéao concernant sa décision de déployer une "force en attente le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara a précisé que la Côte d'Ivoire « fournira un bataillon » de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d'autres pays » les rejoindront. Il a assuré que l'intervention commencerait « dans les plus brefs délais ».
Hormis l'annonce du président ivoirien, les contours du projet d'intervention militaire pour rétablir le président nigérien élu Mohamed Bazoum restent flous. La voie de la diplomatie est par ailleurs d'ailleurs toujours ouverte par les pays de la Cédéao.
« Cette réunion, prévue dans la capitale ghanéenne Accra, se tiendra après la décision prise jeudi lors d'un sommet de la Cedeao à Abuja de déployer "la force en attente de l'organisation en vue de rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum, le président du Niger renversé par un coup d'Etat le 26 juillet », a souligné le média français.
« Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’Etat pour que l’opération démarre dans les brefs délais », a souligné le président ivoirien jeudi après le sommet extraordinaire d’Abuja au Nigeria.
Après l'annonce de la Cédéao concernant sa décision de déployer une "force en attente le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara a précisé que la Côte d'Ivoire « fournira un bataillon » de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d'autres pays » les rejoindront. Il a assuré que l'intervention commencerait « dans les plus brefs délais ».
Hormis l'annonce du président ivoirien, les contours du projet d'intervention militaire pour rétablir le président nigérien élu Mohamed Bazoum restent flous. La voie de la diplomatie est par ailleurs d'ailleurs toujours ouverte par les pays de la Cédéao.