Le commandant de la région soudanaise d'Heglig, où se trouve un important champ pétrolier que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud, a affirmé mercredi que la zone était "complètement sécurisée" par les forces soudanaises.
Un journaliste de l'AFP s'est rendu sur place dans la matinée, accompagnant le ministre du Pétrole Awad Ahmed al-Jaz. Il a vu trois cadavres et deux chars près de la ville, alors que de la fumée montait d'une habitation endommagée par les combats.
"Heglig et sa région sont complètement sécurisées", a affirmé à la délégation le commandant de la zone, Bashir Meki.
La ville d'Heglig, entourée de nombreux puits de pétrole, est située à 15 km de la frontière avec le Soudan du Sud.
Juba a affirmé que ses troupes avaient pris Heglig lundi après avoir repoussé des troupes de Khartoum, entrées dans l'Etat sud-soudanais d'Unité après des frappes aériennes.
Khartoum a évoqué de son côté une attaque de rebelles contre Heglig, mais mardi, l'armée soudanaise a assuré que le calme était revenu et que les forces du Nord "contrôlaient totalement la région de Heglig".
Heglig est exploité par le consortium GNPOC, détenu à 40% par le chinois CNPC.
L'aviation soudanaise a lancé mardi deux nouveaux raids sur la région pétrolière d'Unité, de même qu'un autre dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré le ministre de l'Information de l'Etat d'Unité, Gideon Gatpan.
Aucun bilan des combats, qui ont opposé lundi et mardi dans une zone frontalière des soldats des deux armées, et des bombardements soudanais qui les ont accompagnés, n'était disponible dans l'immédiat, a-t-il ajouté.
"Ce matin, les combats au sol (...) ont cessé mais ils (les avions soudanais) nous ont encore bombardés (...) vers 01H00 (22H00 GMT mardi). Le bombardement était à Panakwach, 35 km de Bentiu", capitale de l'Etat d'Unité, a déclaré M. Gatpan, joint depuis Juba par téléphone.
"Il y a encore des tensions et nos soldats se préparent en cas de nouvel assaut" terrestre des forces soudanaises, a-t-il précisé, disant s'attendre à de nouveaux bombardements aériens.
Après les premiers affrontements, lundi soir, le président soudanais Omar el-Béchir a suspendu une visite à Juba, prévue le 3 avril pour un sommet avec son homologue Salva Kiir, qui visait à faire baisser les tensions entre les deux pays et permettre de signer des accords.
Les derniers combats ravivent le spectre d'un conflit à grande échelle entre le Nord et le Sud, qui se sont affrontés durant 20 ans, au cours d'une guerre civile qui a fait deux millions de morts et a pris fin en 2005 avec un accord de paix ayant abouti à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011.
Le Point
Un journaliste de l'AFP s'est rendu sur place dans la matinée, accompagnant le ministre du Pétrole Awad Ahmed al-Jaz. Il a vu trois cadavres et deux chars près de la ville, alors que de la fumée montait d'une habitation endommagée par les combats.
"Heglig et sa région sont complètement sécurisées", a affirmé à la délégation le commandant de la zone, Bashir Meki.
La ville d'Heglig, entourée de nombreux puits de pétrole, est située à 15 km de la frontière avec le Soudan du Sud.
Juba a affirmé que ses troupes avaient pris Heglig lundi après avoir repoussé des troupes de Khartoum, entrées dans l'Etat sud-soudanais d'Unité après des frappes aériennes.
Heglig est exploité par le consortium GNPOC, détenu à 40% par le chinois CNPC.
L'aviation soudanaise a lancé mardi deux nouveaux raids sur la région pétrolière d'Unité, de même qu'un autre dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré le ministre de l'Information de l'Etat d'Unité, Gideon Gatpan.
Aucun bilan des combats, qui ont opposé lundi et mardi dans une zone frontalière des soldats des deux armées, et des bombardements soudanais qui les ont accompagnés, n'était disponible dans l'immédiat, a-t-il ajouté.
"Ce matin, les combats au sol (...) ont cessé mais ils (les avions soudanais) nous ont encore bombardés (...) vers 01H00 (22H00 GMT mardi). Le bombardement était à Panakwach, 35 km de Bentiu", capitale de l'Etat d'Unité, a déclaré M. Gatpan, joint depuis Juba par téléphone.
"Il y a encore des tensions et nos soldats se préparent en cas de nouvel assaut" terrestre des forces soudanaises, a-t-il précisé, disant s'attendre à de nouveaux bombardements aériens.
Après les premiers affrontements, lundi soir, le président soudanais Omar el-Béchir a suspendu une visite à Juba, prévue le 3 avril pour un sommet avec son homologue Salva Kiir, qui visait à faire baisser les tensions entre les deux pays et permettre de signer des accords.
Les derniers combats ravivent le spectre d'un conflit à grande échelle entre le Nord et le Sud, qui se sont affrontés durant 20 ans, au cours d'une guerre civile qui a fait deux millions de morts et a pris fin en 2005 avec un accord de paix ayant abouti à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011.
Le Point