"Nous n'avons jamais dit ou posé comme condition qu'Assad devait nécessairement rester au pouvoir à la fin du processus politique”, a déclaré hier le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov à l'agence Itar-Tass. Alors que la communauté internationale, divisée, cherche toujours des moyens de faire pression sur le régime Assad, le président russe Vladimir Poutine a entamé une visite de trois jours en Chine, consacrée en partie à la crise en Syrie. Alliés indéfectibles de Damas jusqu'à présent, Moscou et Pékin sont opposés à toute intervention armée, ainsi qu'au renversement du président Assad.
Mais d'après Khattar Abou Diab, professeur à l'Université Paris-Sud, “Moscou pourrait le lâcher sans lâcher le régime”.
Mais d'après Khattar Abou Diab, professeur à l'Université Paris-Sud, “Moscou pourrait le lâcher sans lâcher le régime”.
Damas autorise l'aide humanitaire
Pressée de toutes parts, la Syrie a autorisé mardi l'ONU et des ONG à apporter de l'aide humanitaire, comme stipulé par le plan de sortie de crise de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan, dans quatre provinces.
“Persona non grata”
Mais Damas s'est dans le même temps montré intraitable en déclarant “persona non grata”, les ambassadeurs de plusieurs pays occidentaux, -qui pour la plupart ont déjà quitté la Syrie-, pour riposter au renvoi des ambassadeurs syriens.
Sur le terrain, les forces du régime, imperturbables, ont bombardé et pris d'assaut plusieurs localités en Syrie, faisant de nouveau son lot de tués mardi. Aufait