Depuis sa cuisante défaite de 2008 aux portes de N’Djamena, la dite rébellion armée n’existe que de nom et dans la tête de ses anciens chefs qui refusent de rentrer dans la légalité, préférantcamper dans leur rôle peu envieux d’opposant sans aura etagissant comme ces généraux sans armée prêchant à longueur de journée dans le désert. Les combattants qui soutenaient leur cause, ont fini par comprendre qu’on voulait les utiliser commedes simples chairs à canon. Ils sont aux yeux des instigateurs de la rébellion, un des moyens permettant aux chefs de s’enrichir rapidement. Les jeunes qui composaient la plus grande partie de ces forces hostiles au régime de N’Djamena, se sont rendus à l’évidence de la supercherie. Ils ne vont pas mourir pour des causes visant à mettre en exergue des ambitions personnelles des uns et des autres. Individuellement, par petit groupe ou des troupes entières regagnèrent la légalité, laissant derrière eux, des responsables aux abois voyant leur rêve d’accéder au pouvoir suprême, tombé comme un château de cartes.
Les manœuvres dilatoires, les bouffonneries vomies continuellement, les allégations voulant que le Tchad soit une base arrière pour des présumés opposants au nouveau régime libyen et les prises de position contre l’intervention de l’armée tchadienne au Mali, sont autant des signes de la malveillance des responsables de cette opposition fictive qui se fait désormais, non sur le terrain militaire, mais derrière les claviers d’ordinateurs, dans des chambres allouées par charité…Beaucoup rêvent aujourd’hui de fédérer les djihadistes pour monter un nième complot contre N’Djamena, faisant fi de la volonté du peuple Tchadien de consolider la paix chèrement acquise. Mais nous nous faisons le devoir de poser cette question : « Prêcher dans le désert » est-elle une nécessité pour la lutte d’opposition?
Il est judicieux et grand temps pour tous ceux qui planent encore entre les nuages des rêveries, de prendre à deux mains leur courage pour jeter un vrai coup d’œil derrière eux pour mesurer et voir le chemin parcouru. S’Ils ont lamentablement échoué dans toutes leurs tentatives de déstabilisation et de plonger le Tchad dans le chaos, c’est qu’ils ont trop d’anomalies, d’incohérences, de dissensions, des visions atypiques pour diriger le Tchad. Au moment où notre pays se bat pour sortir du sous-développement, nous sommes en droit de porter un regard très critique, sur toutes les pratiques liées à la prise du pouvoir par les armes, car ces Hommes aux ambitions démesurées qui veulent rester opposants à vie, sont des freins qui retardent inutilement la marche vers le progrès de notre pays. Ils nous ont servi beaucoup d’inepties, de souffrances, de peines, de destructions, de mensonges, la division…Il est grand temps de saisir les opportunités de cette dynamique économique qui plane sur le Tchad pour dire que nous attendons restés en paix dans nos frontières et avec nos voisins. Beaucoup de reproches, trop de choses à leur demandé dont les détournements de deniers publics transformés en investissement immobilier ou en placement bancaire en Europe, en Amérique ou dans les pays dugolfe. Le Tchad est un des rares pays de la sous-région avoir une paix relative et une stabilité, nous n’accepterons pas que des ambitieux et <visionnaires> de tout genre puissant replonger le pays dans incertitude et le chaos.
Moussa Guetane