La ville de Pala, chef-lieu de la province du Mayo Kebbi Ouest. Illustration. © Foka Mapagne/Alwihda Info
L'opération qui a débuté il y a 11 jours a été dévoilée vendredi. Pilotée par le gouverneur de la province du Mayo Kebbi Ouest, Adoum Forteye Amadou qui s'est rendu sur le terrain, elle vise à mettre fin au phénomène d'enlèvements contre rançons qui gangrène la zone, et accentuer la pression sur les groupes de malfaiteurs.
Une centaine de civils, membres de différents comités de vigilance de la zone ont apporté leur appui aux forces de défense et de sécurités mobilisées pour l'opération. Leur soutien est essentiel en matière d'informations et de renseignements.
Il s'agit des comités de vigilance de Gagal, Nougassa, Fianga, Gounou Gaya, Kourdolé et Lagon.
"Parmi la centaine de personnes présentes, nous avons sélectionné ceux qui sont aptes à marcher à pied, au nombre de 80. Ces 80 personnes ont fait la mission de terrain avec les forces de défense et de sécurité pendant les 11 jours sur le terrain", a expliqué vendredi le gouverneur Adoum Amadou Forteye.
La mission a également bénéficié du soutien du chef de canton de Lagon qui a pris part aux opérations. Elle se poursuit actuellement sur le terrain.
Selon le gouverneur, "c'est le début d'une grande opération pour ramener la quiétude et la paix au sein de la population du Mayo Kebbi Ouest de manière générale."
2 morts et 9 arrestations
Deux malfaiteurs ont été tués au cours de l'opération tandis que neuf autres personnes ont été arrêtées, dont quatre au Mayo Kebbi Ouest, deux au Mayo Kebbi Est, deux à N'Djamena et un au Bahr El Gazel, selon un premier bilan fourni vendredi par le gouverneur Adoum Forteye Amadou.
Un adolescent abattu, son père enlevé
Le 9 février dernier, des malfrats armés ont fait irruption dans le canton Lagon vers une heure du matin. Ils ont enlevé un homme âgé d'une quarantaine d'années et ont abattu sur place son fils, un adolescent.
Contactés un peu plus tard après avoir laissé un numéro, les ravisseurs ont réclamé la somme de 20 millions Francs CFA. Le village a proposé 3 millions Francs CFA, une offre refusée par les malfrats ; “Quelqu'un qui a deux troupeaux de bœufs n'a rien ? Augmentez la rançon et on verra”, ont déclaré les ravisseurs.
Informés de cette situation autour de 5 heures du matin, le gouverneur et les forces de défense et de sécurité sont descendus sur le terrain et ont lancé l'opération.
Une centaine de civils, membres de différents comités de vigilance de la zone ont apporté leur appui aux forces de défense et de sécurités mobilisées pour l'opération. Leur soutien est essentiel en matière d'informations et de renseignements.
Il s'agit des comités de vigilance de Gagal, Nougassa, Fianga, Gounou Gaya, Kourdolé et Lagon.
"Parmi la centaine de personnes présentes, nous avons sélectionné ceux qui sont aptes à marcher à pied, au nombre de 80. Ces 80 personnes ont fait la mission de terrain avec les forces de défense et de sécurité pendant les 11 jours sur le terrain", a expliqué vendredi le gouverneur Adoum Amadou Forteye.
La mission a également bénéficié du soutien du chef de canton de Lagon qui a pris part aux opérations. Elle se poursuit actuellement sur le terrain.
Selon le gouverneur, "c'est le début d'une grande opération pour ramener la quiétude et la paix au sein de la population du Mayo Kebbi Ouest de manière générale."
2 morts et 9 arrestations
Deux malfaiteurs ont été tués au cours de l'opération tandis que neuf autres personnes ont été arrêtées, dont quatre au Mayo Kebbi Ouest, deux au Mayo Kebbi Est, deux à N'Djamena et un au Bahr El Gazel, selon un premier bilan fourni vendredi par le gouverneur Adoum Forteye Amadou.
Un adolescent abattu, son père enlevé
Le 9 février dernier, des malfrats armés ont fait irruption dans le canton Lagon vers une heure du matin. Ils ont enlevé un homme âgé d'une quarantaine d'années et ont abattu sur place son fils, un adolescent.
Contactés un peu plus tard après avoir laissé un numéro, les ravisseurs ont réclamé la somme de 20 millions Francs CFA. Le village a proposé 3 millions Francs CFA, une offre refusée par les malfrats ; “Quelqu'un qui a deux troupeaux de bœufs n'a rien ? Augmentez la rançon et on verra”, ont déclaré les ravisseurs.
Informés de cette situation autour de 5 heures du matin, le gouverneur et les forces de défense et de sécurité sont descendus sur le terrain et ont lancé l'opération.