Tchad. (Alwihda Info) - Après son premier livre "Tchad, Éloge des lumière obscure", le premier député handicapé à l'Assemblée Nationale du Tchad, Béral Mbaïkoubou Le grand revient encore avec un deuxième, titré "Panégyrique du Je, le discours sur la conscience de soi". Cet ouvrage dont le contenu est inspiré par le quotidien de l'auteur engage une réflexion sur la désobéissance, l'éducation française et les relations entre l'homme et la croyance religieuse. "Il faut arriver à voir une conscience précise pour arriver à comprendre l'autre. il faut être capable de poser un acte humain sans espérer un retour plus que l'épanouissement de l'humanité", dans ces phrases célèbre que l'auteur a commencer le débat avec les hommes de média et l'assistance.
Selon l'auteur, la société tchadienne est parmi celles qui ne se posent pas assez de questions. Pourtant, nous nous acharnons à connaitre les autres. Le tchadien ne s’intéresse pas à Je. "Nous sommes une société où la collectivité prime sur l'individualisme. Nous ne faisons plus les choses parce que nous les aimons mais les faisons pour plaire à notre entourage, notre société. Il ne faut pas accepter les choses parce qu'elles sont dites surtout quand elles ne sont pas vérifiées. Il faut exister en tant qu'être humain avant de construire une société solide et légitime", estime Béral Mbaikoubou Le grand.
Cette oeuvre de portée philosophique renferme 85 pages et préfacé par Deli Sainzoumi Nestor.