S'il y a bien un pays qui a des ambitions démesurés, c'est le Tchad. C'est images n'ont pas été prises à la préhistoire mais au 21ème siècle. Voici les salles de classe du Lycée de Leo Mbassa, à 20km de Gounou Gaya, chef-lieu du département de la Kabia, Région du Mayo Kebbi Est. Bâtiment en paille et poutres de bois servant de table-banc. Le Tchad jure pourtant qu'il sera un pays émergent...en 2025, dans 11 ans.
Les tchadiens ont beau essayer d'y croire mais n'y arrivent pas ; Le système éducatif tchadien est à terre, les infrastructures scolaires modernes se concentrent essentiellement dans la capitale alors que dans les provinces, les élèves étudient à même le sol. Le gouvernement qui se dit conscient de son échec vient d'adopter une liste contenant 60 recommandations. L'opinion publique n'y croit plus après des promesses répétés.
Les conditions des enseignants
Dans le Sud Est du Tchad, un jeune homme en provenance de la Tandjilé Ouest est recruté dans une école comme maître communautaire. Il a signé le contrat avec l'APE le 25 novembre 2013, pour un salaire de 40.000 Francs CFA. Depuis la signature du contrat, il n'a été payé que pendant trois mois, entre avril et mars 2014. L'enseignant a revendiqué son dû mais le lendemain de la revendication, l'adjoint trésorier de l'APE a débarqué au sein de l'école pour menacer le maître communautaire, en l'absence du Directeur de l'école.
Cette bavure de dernière minute vient compléter tant d'autres. Les menaces contre les enseignants sont courantes au Tchad et l'exercice de leur métier est une tâche difficile. De plus, leur salaire est dérisoire, que ce soit dans le public ou dans le privée. Les écoles privées s'enrichissent sur le dos des enseignants, ce qui doit pousser le gouvernement à imposer un seuil minimal.
Les tchadiens ont beau essayer d'y croire mais n'y arrivent pas ; Le système éducatif tchadien est à terre, les infrastructures scolaires modernes se concentrent essentiellement dans la capitale alors que dans les provinces, les élèves étudient à même le sol. Le gouvernement qui se dit conscient de son échec vient d'adopter une liste contenant 60 recommandations. L'opinion publique n'y croit plus après des promesses répétés.
Les conditions des enseignants
Dans le Sud Est du Tchad, un jeune homme en provenance de la Tandjilé Ouest est recruté dans une école comme maître communautaire. Il a signé le contrat avec l'APE le 25 novembre 2013, pour un salaire de 40.000 Francs CFA. Depuis la signature du contrat, il n'a été payé que pendant trois mois, entre avril et mars 2014. L'enseignant a revendiqué son dû mais le lendemain de la revendication, l'adjoint trésorier de l'APE a débarqué au sein de l'école pour menacer le maître communautaire, en l'absence du Directeur de l'école.
Cette bavure de dernière minute vient compléter tant d'autres. Les menaces contre les enseignants sont courantes au Tchad et l'exercice de leur métier est une tâche difficile. De plus, leur salaire est dérisoire, que ce soit dans le public ou dans le privée. Les écoles privées s'enrichissent sur le dos des enseignants, ce qui doit pousser le gouvernement à imposer un seuil minimal.