Une femme porte un masque qui lui a été offert, dans un marché de N'Djamena. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Le président de l'Union des jeunes avocats du Tchad (UJAT), Maître Mbailassem Laoumbatnan Franklin, a fustigé lundi le décret n° 2585 portant confinement de la ville de N'Djamena et renforcement des mesures sanitaires. Selon les jeunes avocats, "c'est un recul de l'État de droit et un forme d'embastillement de la population de la ville de N'Djamena", même si "l'on invoque la dégradation de la situation sanitaire".
L'UJAT appelle à la sagesse du gouvernement pour restaurer le dialogue social et apaiser les esprits. Elle souhaite que soit édictées des mesures de concert avec les acteurs sociaux afin qu'elles soient plus adaptées à la situation socio-sanitaires du pays.
L'UJAT appelle à la sagesse du gouvernement pour restaurer le dialogue social et apaiser les esprits. Elle souhaite que soit édictées des mesures de concert avec les acteurs sociaux afin qu'elles soient plus adaptées à la situation socio-sanitaires du pays.
"Ces mesures incohérentes et impopulaires, prises dans des conditions opaques, sans consultation préalable, créent la psychose au sein de la population, plongent les familles dans le désarroi et ouvrent la voie à toutes les formes de bavures de la part des éléments de l'Armée nationale, de la Garde nationale et nomade du Tchad (GNNT) et de la Gendarmerie nationale."