Une rue menant au grand marché de N'Djamena, au Tchad. © Djibrine Haïdar/Alwihda Info
Les vendeurs de matériels électroniques traversent une situation particulièrement difficile suite aux mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Comme d'autres marchands, Moukhtar Mahamat, un vendeur de matériels électroniques, expose habituellement ses objets sur une petite table devant l'entrée principale du grand marché.
Il explique avoir été contraint à maintes reprises de payer une forte amende à la police. Il a donc décider de rester à la maison, plutôt que d'encaisser des pertes financières en cherchant à écouler ses marchandises.
"La police nationale m’a suivi dans ma boutique et m’a obligé à payer 50.000 Fcfa, prétextant que j’ai violé la loi. Je décide de rester à la maison malgré moi", témoigne Moukhtar.
Il admet que "la situation devient de plus en plus difficile avec l’approche du mois de Ramadan."
"Changer de stratégie"
Un autre détenteur d’un étal contenant du matériel électronique estime que le gouvernement doit penser aux petits commerces qui se trouvent dans une situation difficile. Il implore Dieu pour que cette maladie ne dure pas au Tchad et dans le monde entier.
"J'ai fermé ma boutique depuis plus de 20 jours et ma condition de vie se détériore chaque jour", déplore ce vendeur. Il propose au gouvernement de changer de stratégie en autorisant les consommateurs à observer une distance avec les vendeurs pour réduire le risque de propagation. "Par exemple, les clients doivent rester à une distance d'un mètre", souhaite-t-il. Une idée partagée par d'autres vendeurs.
Le 14 avril dernier, le chef de l'Etat a annoncé une série de mesures d'accompagnement pour aider les citoyens face à cette crise sanitaire. Lundi le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a déclaré devant l'Assemblée nationale que le gouvernement travaille "d'arrache-pied pour satisfaire à 100% les engagements pris par le chef de l'Etat."
Comme d'autres marchands, Moukhtar Mahamat, un vendeur de matériels électroniques, expose habituellement ses objets sur une petite table devant l'entrée principale du grand marché.
Il explique avoir été contraint à maintes reprises de payer une forte amende à la police. Il a donc décider de rester à la maison, plutôt que d'encaisser des pertes financières en cherchant à écouler ses marchandises.
"La police nationale m’a suivi dans ma boutique et m’a obligé à payer 50.000 Fcfa, prétextant que j’ai violé la loi. Je décide de rester à la maison malgré moi", témoigne Moukhtar.
Il admet que "la situation devient de plus en plus difficile avec l’approche du mois de Ramadan."
"Changer de stratégie"
Un autre détenteur d’un étal contenant du matériel électronique estime que le gouvernement doit penser aux petits commerces qui se trouvent dans une situation difficile. Il implore Dieu pour que cette maladie ne dure pas au Tchad et dans le monde entier.
"J'ai fermé ma boutique depuis plus de 20 jours et ma condition de vie se détériore chaque jour", déplore ce vendeur. Il propose au gouvernement de changer de stratégie en autorisant les consommateurs à observer une distance avec les vendeurs pour réduire le risque de propagation. "Par exemple, les clients doivent rester à une distance d'un mètre", souhaite-t-il. Une idée partagée par d'autres vendeurs.
Le 14 avril dernier, le chef de l'Etat a annoncé une série de mesures d'accompagnement pour aider les citoyens face à cette crise sanitaire. Lundi le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a déclaré devant l'Assemblée nationale que le gouvernement travaille "d'arrache-pied pour satisfaire à 100% les engagements pris par le chef de l'Etat."