Le chef de l'État Idriss Deby "avait écarté l'idée de confiner la ville de N'Djamena" lors du pic d'avril/mai de Covid-19, a révélé lundi Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale.
Il a apporté des précisions sur la portée du décret n° 2585 du 31 décembre 2020 qui fait l'objet d'une "mauvaise interprétation". Le ministre d'État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a évoqué la semaine dernière un "confinement total". Pour le ministre de la Santé publique, "le décret n° 2585 ne porte pas confinement des habitants de la ville de N'Djamena mais porte isolement de la capitale par rapport au reste du pays. Il y a une confusion qui est persistante et c'est une question de bon sens".
Selon le ministre qui était précédemment directeur de cabinet civil du président de la République, "à l'époque, il y avait déjà une proposition tendant au confinement total de la ville de N'Djamena. Le chef de l'État à l'époque avait écarté cette hypothèse pour des raisons évidentes. Le gain sanitaire d'un confinement de la population est volatile et aléatoire".
"Le confinement aussi a un impact socio-économique disproportionné. Il est également inadapté à nos réalités. À l'époque, en avril/mai, le maréchal avait écarté l'idée de confiner la ville de N'Djamena", a-t-il déclaré.
Il a apporté des précisions sur la portée du décret n° 2585 du 31 décembre 2020 qui fait l'objet d'une "mauvaise interprétation". Le ministre d'État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a évoqué la semaine dernière un "confinement total". Pour le ministre de la Santé publique, "le décret n° 2585 ne porte pas confinement des habitants de la ville de N'Djamena mais porte isolement de la capitale par rapport au reste du pays. Il y a une confusion qui est persistante et c'est une question de bon sens".
Selon le ministre qui était précédemment directeur de cabinet civil du président de la République, "à l'époque, il y avait déjà une proposition tendant au confinement total de la ville de N'Djamena. Le chef de l'État à l'époque avait écarté cette hypothèse pour des raisons évidentes. Le gain sanitaire d'un confinement de la population est volatile et aléatoire".
"Le confinement aussi a un impact socio-économique disproportionné. Il est également inadapté à nos réalités. À l'époque, en avril/mai, le maréchal avait écarté l'idée de confiner la ville de N'Djamena", a-t-il déclaré.