Tchad : Fatimé Zara Ibrahim, témoignage d’un crime impuni.
Cinq (5) mois après, l’assassinat de la dame Hadjé au quartier Diguel de N’Djamena, sa fille ainée Fatimé Zara Mahamat Ibrahim sort de son silence et interpelle les autorités en charge de la sécurité publique sur l’affaire. En tant que témoin du crime qui a emporté sa mère, elle décide de faire un témoignage alarmant sur le déroulement du crime crapuleux, qui reste jusque-là impuni et que les assassins courent encore.C’est dans un état de choc psychologique, qu’elle a accepté de raconter les faits. Elle n’arrête pas de verser de larme, à chaque mot prononcé, à chaque phrase terminée. Mais comme, elle se porte volontaire de faire le récit, elle l’a fait dans un courage extrême. Chaque mouvement de ses lèvres pour parler, chacun de ses gestes fait pitié.
Avec un regard vide, absent et perdu que Fatimé Zara raconte : « Après le marché, moi et ma défunte mère, rentrons comme d’habitude à la maison, à la tombée du soleil. Ce jour-là, nous avons quitté vers 17H le marché, arrivés au virage où se trouve notre concession, un homme à moto a fait semblant d’accident et laisse tomber son engin devant le taxi qui nous transportait. Il a commencé par se tirailler avec le chauffeur et nous demande de descendre de la voiture. Nous avons opposé une résistance. Certains de ses amis qui nous suivaient, sont venus en renfort et veulent arracher de force les marchandises que tenait ma défunte mère. J’ai crié en vain. Comme ils étaient armés, personne n’est venue à notre secours. Ma mère s’est battue avec les assassins, parce qu’elle ne voulait pas perdre les marchandises de ses créanciers. Ils lui ont tiré dessus et ont emporté les marchandises. Ainsi, c’est la fin d’une vie d’être humain et les fruits de ses sueurs…»
Si Fatimé Zara a décrit les faits de l’assassinat de sa mère avec une force qu’elle a puisée de l’intérieure, la dame reste remarquablement déçue par les autorités en charges de l’affaire. « Les auteurs de tous les crimes perpétrés dans la capitale sont arrêtés, traduits à la justice et condamnés. Mais pourquoi, les responsables de la mort de ma mère courent encore dans la nature. Ou c’est parce qu’ils ont emporté de l’or qu’ils restent introuvables. » S’interroge-t-elle ? Fatimé interpelle le Chef de l’Etat pour que la justice soit faite. Elle lui adresse un message particulier en ce terme : « Nous sommes des citoyens comme tout d’autre et nous réclamons que de la justice. Les assassins de ma mère ont emporté les biens qui n’appartiennent pas à elle. Ses créanciers ne nous fichent pas la paix. Monsieur, le président, en tant que garant de tous les tchadiens, aidez-nous à faire la lumière sur ce crime afin de payer les dettes de ma défunte mère pour que son âme repose en paix ». Que la justice soit faite pour tous.
Avec un regard vide, absent et perdu que Fatimé Zara raconte : « Après le marché, moi et ma défunte mère, rentrons comme d’habitude à la maison, à la tombée du soleil. Ce jour-là, nous avons quitté vers 17H le marché, arrivés au virage où se trouve notre concession, un homme à moto a fait semblant d’accident et laisse tomber son engin devant le taxi qui nous transportait. Il a commencé par se tirailler avec le chauffeur et nous demande de descendre de la voiture. Nous avons opposé une résistance. Certains de ses amis qui nous suivaient, sont venus en renfort et veulent arracher de force les marchandises que tenait ma défunte mère. J’ai crié en vain. Comme ils étaient armés, personne n’est venue à notre secours. Ma mère s’est battue avec les assassins, parce qu’elle ne voulait pas perdre les marchandises de ses créanciers. Ils lui ont tiré dessus et ont emporté les marchandises. Ainsi, c’est la fin d’une vie d’être humain et les fruits de ses sueurs…»
Si Fatimé Zara a décrit les faits de l’assassinat de sa mère avec une force qu’elle a puisée de l’intérieure, la dame reste remarquablement déçue par les autorités en charges de l’affaire. « Les auteurs de tous les crimes perpétrés dans la capitale sont arrêtés, traduits à la justice et condamnés. Mais pourquoi, les responsables de la mort de ma mère courent encore dans la nature. Ou c’est parce qu’ils ont emporté de l’or qu’ils restent introuvables. » S’interroge-t-elle ? Fatimé interpelle le Chef de l’Etat pour que la justice soit faite. Elle lui adresse un message particulier en ce terme : « Nous sommes des citoyens comme tout d’autre et nous réclamons que de la justice. Les assassins de ma mère ont emporté les biens qui n’appartiennent pas à elle. Ses créanciers ne nous fichent pas la paix. Monsieur, le président, en tant que garant de tous les tchadiens, aidez-nous à faire la lumière sur ce crime afin de payer les dettes de ma défunte mère pour que son âme repose en paix ». Que la justice soit faite pour tous.