L'opposant Yaya Diallo qualifie cette mission de "peine perdue pour la démocratie tchadienne". Pour que la question de la candidature de Mahamat Idriss Déby Itno ne soit pas uniquement un débat sur les réseaux sociaux, Tshisekedi doit jouer un rôle de médiateur franc. Même si des doutes subsistent quant à la réussite de cette mission, nous devons attendre pour voir les résultats.
De son côté, l'opposant Dr Masra Succès compte également sur Tshisekedi pour favoriser la réconciliation nationale. Cependant, le dernier mot revient à ceux qui dirigent la transition.
Si l'échec de cette transition se concrétise, le Tchad sera plongé dans une crise sans précédent, ce que personne ne souhaite. L'inquiétude actuelle ne réside pas uniquement dans l'organisation d'élections libres et transparentes, mais surtout dans la question de la transmission du pouvoir du père au fils.
Il est également question du soutien de l'occident en faveur de l'opposant Dr Masra Succès. Celui-ci a clairement affirmé qu'il n'est pas un exilé politique aux États-Unis, mais qu'il porte la voix de son peuple à l'opinion internationale, afin d'éviter que le Tchad ne sombre dans un chaos ingérable. Tshisekedi est bien informé de cette situation.
Les événements du 20 octobre dernier ont propulsé Dr Masra Succès sur le devant de la scène politique, ce qui crée un tourbillon dans l'arène politique. Les relations entre Mahamat Idriss Déby Itno et Dr Masra Succès sont désormais marquées par des désaccords. Malgré huit rencontres, aucun accord concret n'a été trouvé.
Dans ce contexte, Tshisekedi doit humblement demander à son homologue Mahamat Idriss Déby Itno de jouer le rôle d'arbitre dans cette transition plutôt que celui d'un partisan. Après 32 ans de bilan médiocre de son père, il sera difficile pour le peuple tchadien de lui faire à nouveau confiance dans ce même système de gouvernance.
Il est souvent dit que la nuit porte conseil, et le temps restant pour la transition permettra aux membres de cette dernière, ainsi qu'à l'opposition et à la société civile, de trouver un terrain d'entente pour un Tchad en paix. Une solution étrangère ne peut être l'unique espoir.
De son côté, l'opposant Dr Masra Succès compte également sur Tshisekedi pour favoriser la réconciliation nationale. Cependant, le dernier mot revient à ceux qui dirigent la transition.
Si l'échec de cette transition se concrétise, le Tchad sera plongé dans une crise sans précédent, ce que personne ne souhaite. L'inquiétude actuelle ne réside pas uniquement dans l'organisation d'élections libres et transparentes, mais surtout dans la question de la transmission du pouvoir du père au fils.
Il est également question du soutien de l'occident en faveur de l'opposant Dr Masra Succès. Celui-ci a clairement affirmé qu'il n'est pas un exilé politique aux États-Unis, mais qu'il porte la voix de son peuple à l'opinion internationale, afin d'éviter que le Tchad ne sombre dans un chaos ingérable. Tshisekedi est bien informé de cette situation.
Les événements du 20 octobre dernier ont propulsé Dr Masra Succès sur le devant de la scène politique, ce qui crée un tourbillon dans l'arène politique. Les relations entre Mahamat Idriss Déby Itno et Dr Masra Succès sont désormais marquées par des désaccords. Malgré huit rencontres, aucun accord concret n'a été trouvé.
Dans ce contexte, Tshisekedi doit humblement demander à son homologue Mahamat Idriss Déby Itno de jouer le rôle d'arbitre dans cette transition plutôt que celui d'un partisan. Après 32 ans de bilan médiocre de son père, il sera difficile pour le peuple tchadien de lui faire à nouveau confiance dans ce même système de gouvernance.
Il est souvent dit que la nuit porte conseil, et le temps restant pour la transition permettra aux membres de cette dernière, ainsi qu'à l'opposition et à la société civile, de trouver un terrain d'entente pour un Tchad en paix. Une solution étrangère ne peut être l'unique espoir.