Dans les plaines arides du Tchad, une révolution silencieuse est en marche. À Goz Beida, petite ville du sud du pays, des milliers de femmes, comme Batoul, ont trouvé une nouvelle source de revenus et d'émancipation grâce à la culture du sésame.
Une culture d'avenir
Ce projet, soutenu par le gouvernement italien, a permis à plus de 3 000 Tchadiennes de sortir de la dépendance à l'aide humanitaire. En leur offrant des formations, des semences de qualité et un accès à des marchés, il a encouragé le développement d'une filière sésame dynamique.
Le parcours de Batoul
Batoul, jeune mère de famille, témoigne de l'impact de ce projet sur sa vie. Avant de se lancer dans la culture du sésame, elle dépendait entièrement de l'aide alimentaire. Aujourd'hui, grâce à ses récoltes, elle peut nourrir sa famille, payer les frais de scolarité de ses enfants et même épargner pour l'avenir.
Les bénéfices du sésame
Le sésame, très résistant à la sécheresse, est particulièrement adapté aux conditions climatiques du Tchad. De plus, il présente de nombreux avantages :
- Une culture rémunératrice : Le sésame est une culture de rente qui permet aux producteurs de générer des revenus importants.
- Une alimentation équilibrée : Les graines de sésame sont riches en protéines, en vitamines et en minéraux, ce qui en fait un aliment très nutritif.
- Une amélioration des sols : La culture du sésame contribue à améliorer la fertilité des sols.
Des défis à relever
Malgré ces succès, des défis subsistent. L'accès à l'eau, le manque d'infrastructures de stockage et de transformation, ainsi que la volatilité des prix sur les marchés internationaux sont autant d'obstacles à surmonter.
Un modèle à dupliquer
Le projet de Goz Beida est un exemple inspirant qui pourrait être reproduit dans d'autres régions du Tchad. En soutenant les femmes rurales, en développant des filières agricoles durables et en créant des emplois, il contribue à renforcer la résilience des communautés et à réduire la pauvreté.