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Le ministre de l'Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, a assuré ce dimanche que le désarmement des civils va se poursuivre, après des violents affrontements intercommunautaires ces derniers jours dans les provinces du Ouaddaï et du Sila.
"Ce n'est pas la première fois que nous assistons ici dans votre province à des circonstances pareilles. Voici le constat que je fais, nous avons devant nous des criminels qui sont armés. Les civils détiennent des armes, des mitrailleuses. Ils tirent sur des paisibles citoyens", a déclaré le ministre au camp de la gendarmerie nationale d'Abéché.
Mahamat Abali Salah a promis l'arrestation de toutes les personnes impliquées dans les tueries. "Quelques uns qui ont fui doivent être arrêtés, même si c'est en dehors de nos frontières. Aujourd'hui nous avons des bonnes relations avec tous les pays qui sont autour de nous, donc il n'y a pas de raisons qu'ils ne soient pas arrêtés", a-t-il souligné.
D'après lui, "le fait qu'un civil détienne une arme de guerre, c'est déjà une infraction. La justice fera son travail."
"Il n'y aura pas une Diya"
"Nous avons constaté que cette affaire de Diya blanchit les criminels. Donc j'ai instruit les gouverneurs pour qu'aucune Diya ne soit faite tant que les criminels ne seront pas arrêtés et jugés conformément à nos lois. Il n'y aura pas une Diya. Les chefs de cantons, sultans ou autres qui essayent d'ouvrir cette fenêtre seront responsables de tout ce qui se passe. A partir d'aujourd'hui, nous ne pouvons pas mettre la Diya avant la justice", a expliqué le ministre.
"Le désarmement a commencé et on continuera à travailler pour désarmer, pas seulement la province du Ouaddaï, mais ce désarmement doit être élargi à l'ensemble du territoire national (...) On ne peut pas comprendre que des civils soient armés. Je pense que ça c'est grave", a-t-il encore ajouté.
"Ce n'est pas la première fois que nous assistons ici dans votre province à des circonstances pareilles. Voici le constat que je fais, nous avons devant nous des criminels qui sont armés. Les civils détiennent des armes, des mitrailleuses. Ils tirent sur des paisibles citoyens", a déclaré le ministre au camp de la gendarmerie nationale d'Abéché.
Mahamat Abali Salah a promis l'arrestation de toutes les personnes impliquées dans les tueries. "Quelques uns qui ont fui doivent être arrêtés, même si c'est en dehors de nos frontières. Aujourd'hui nous avons des bonnes relations avec tous les pays qui sont autour de nous, donc il n'y a pas de raisons qu'ils ne soient pas arrêtés", a-t-il souligné.
D'après lui, "le fait qu'un civil détienne une arme de guerre, c'est déjà une infraction. La justice fera son travail."
"Il n'y aura pas une Diya"
"Nous avons constaté que cette affaire de Diya blanchit les criminels. Donc j'ai instruit les gouverneurs pour qu'aucune Diya ne soit faite tant que les criminels ne seront pas arrêtés et jugés conformément à nos lois. Il n'y aura pas une Diya. Les chefs de cantons, sultans ou autres qui essayent d'ouvrir cette fenêtre seront responsables de tout ce qui se passe. A partir d'aujourd'hui, nous ne pouvons pas mettre la Diya avant la justice", a expliqué le ministre.
"Le désarmement a commencé et on continuera à travailler pour désarmer, pas seulement la province du Ouaddaï, mais ce désarmement doit être élargi à l'ensemble du territoire national (...) On ne peut pas comprendre que des civils soient armés. Je pense que ça c'est grave", a-t-il encore ajouté.
La crainte d'un embrasement
Des nouvelles violences intercommunautaires dans trois localités de la province de Sila, à savoir Amkaroka, Amsabarna et Amsiriye, ont fait ce dimanche 19 mai, au moins 22 morts et 28 blessés, a appris Alwihda Info de source hospitalière. Les villages auraient été complètement brûlés lors des affrontements intercommunautaires meurtriers, selon une autre source.
Jeudi dernier, 12 personnes ont été tuées et plusieurs personnes blessées dans l'attaque du village Katafa, localité située à 77 km de la ville d'Abéché, dans la province du Ouaddaï, par des individus lourdement armés.
33 présumés assaillants et complices ont été arrêtés par la gendarmerie nationale dans le cadre de l'enquête sur l'attaque de Katafa. Ils ont été transférés avant-hier à la prison de Koro Toro, au nord du pays, sous escorte de la gendarmerie nationale.
Des nouvelles violences intercommunautaires dans trois localités de la province de Sila, à savoir Amkaroka, Amsabarna et Amsiriye, ont fait ce dimanche 19 mai, au moins 22 morts et 28 blessés, a appris Alwihda Info de source hospitalière. Les villages auraient été complètement brûlés lors des affrontements intercommunautaires meurtriers, selon une autre source.
Jeudi dernier, 12 personnes ont été tuées et plusieurs personnes blessées dans l'attaque du village Katafa, localité située à 77 km de la ville d'Abéché, dans la province du Ouaddaï, par des individus lourdement armés.
33 présumés assaillants et complices ont été arrêtés par la gendarmerie nationale dans le cadre de l'enquête sur l'attaque de Katafa. Ils ont été transférés avant-hier à la prison de Koro Toro, au nord du pays, sous escorte de la gendarmerie nationale.