À l'entame de ses propos, Abderaman Koulamallah a rendu un hommage au ministre sortant : "Monsieur le Ministre Chérif Mahamat Zène, il est tellement facile de prendre votre place mais il me sera difficile de vous remplacer. Vous êtes un homme d’une qualité humaine incroyable, un diplomate chevronné, un serviteur passionné de l’État. Vos qualités inégalées font qu’aujourd’hui le président de la République vous appelle de nouveau pour conduire notre diplomatie et ce n’est pas le fruit du hasard quand un ministre est appelé plusieurs fois à occuper des missions aussi importantes".
Abderaman Koulamallah explique avoir accepté ce poste pour obéir au devoir qui incombe à tous les tchadiens de "se rassembler, défendre la patrie et donner le meilleur de soi-même pour la réussite de cette transition si délicate et pourtant si importante pour que notre démocratie soit plus forte que les tentatives désespérées d’agression qui cherche à la déstabiliser".
"Vous êtes les grands oubliés de notre démocratie"
Fonctionnaire à la direction de la presse filmée, journaliste à la radio Tchad et membre fondateur de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), Abderaman Koulamallah a assuré plusieurs fois l'intérim de ministre de la Communication dans les années 90.
"Je me sens ici chez moi et j’ai un infini respect pour les journalistes tant de la presse privée que publique. J’ai conscience que vous êtes les grands oubliés de notre démocratie et votre rôle de fenêtre de la démocratie n’a pas toujours été reconnu à sa juste valeur malgré les efforts consentis de nos dirigeants", a déclaré le nouveau ministre.
Abderaman Koulamallah reconnait que "beaucoup reste à faire" malgré que "ces dernières années une prise de conscience de nos dirigeants a permis d’améliorer les choses".
"Je reste humble dans ce domaine et je contribuerai comme mes prédécesseurs à apporter ma pierre à l’édifice commun. Mais j’ai un style et je compte bien le mettre en place. J'ai un projet et je compte bien le faire valoir", affirme le ministre qui appelle au concours de tous.
Selon le ministre, le service public assure l’expression de notre pluralité. Il doit donc donner la parole à tous les acteurs de la vie politique et civile en assurant l’équité dans la parole publique. "C’est en ouvrant la radio, la télévision et la presse écrite publique à l’expression plurielle que nous crédibiliserons les organes publics et susciterons une attractivité de leurs émissions. Nos journalistes ne sont pas des acteurs politiques, ni de relais du pouvoir, ils doivent se limiter à leur rôle de créer les conditions d’une expression libre et plurielle de la parole et distilleront des informations justes pour renforcer la crédibilité de notre démocratie dans cette phase si délicate de la transition".
La presse privée "contribue à notre démocratie"
Le ministre de la Communication promet d'être aux côtés de la presse privée "car elle contribue à notre démocratie et nous avons le devoir de la subventionner et lui permettre de survivre".
"Sa disparition serait la disparition de la démocratie plurielle que nous voulons", assure-t-il, rappelant qu'à la Conférence nationale souveraine, des résolutions ont été prises pour subventionner la presse privée. "Cet engagement doit être tenu et je m’y engage avec l’appui des plus hautes autorités", a-t-il dit.
Abderaman Koulamallah explique avoir accepté ce poste pour obéir au devoir qui incombe à tous les tchadiens de "se rassembler, défendre la patrie et donner le meilleur de soi-même pour la réussite de cette transition si délicate et pourtant si importante pour que notre démocratie soit plus forte que les tentatives désespérées d’agression qui cherche à la déstabiliser".
"Vous êtes les grands oubliés de notre démocratie"
Fonctionnaire à la direction de la presse filmée, journaliste à la radio Tchad et membre fondateur de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), Abderaman Koulamallah a assuré plusieurs fois l'intérim de ministre de la Communication dans les années 90.
"Je me sens ici chez moi et j’ai un infini respect pour les journalistes tant de la presse privée que publique. J’ai conscience que vous êtes les grands oubliés de notre démocratie et votre rôle de fenêtre de la démocratie n’a pas toujours été reconnu à sa juste valeur malgré les efforts consentis de nos dirigeants", a déclaré le nouveau ministre.
Abderaman Koulamallah reconnait que "beaucoup reste à faire" malgré que "ces dernières années une prise de conscience de nos dirigeants a permis d’améliorer les choses".
"Je reste humble dans ce domaine et je contribuerai comme mes prédécesseurs à apporter ma pierre à l’édifice commun. Mais j’ai un style et je compte bien le mettre en place. J'ai un projet et je compte bien le faire valoir", affirme le ministre qui appelle au concours de tous.
Selon le ministre, le service public assure l’expression de notre pluralité. Il doit donc donner la parole à tous les acteurs de la vie politique et civile en assurant l’équité dans la parole publique. "C’est en ouvrant la radio, la télévision et la presse écrite publique à l’expression plurielle que nous crédibiliserons les organes publics et susciterons une attractivité de leurs émissions. Nos journalistes ne sont pas des acteurs politiques, ni de relais du pouvoir, ils doivent se limiter à leur rôle de créer les conditions d’une expression libre et plurielle de la parole et distilleront des informations justes pour renforcer la crédibilité de notre démocratie dans cette phase si délicate de la transition".
La presse privée "contribue à notre démocratie"
Le ministre de la Communication promet d'être aux côtés de la presse privée "car elle contribue à notre démocratie et nous avons le devoir de la subventionner et lui permettre de survivre".
"Sa disparition serait la disparition de la démocratie plurielle que nous voulons", assure-t-il, rappelant qu'à la Conférence nationale souveraine, des résolutions ont été prises pour subventionner la presse privée. "Cet engagement doit être tenu et je m’y engage avec l’appui des plus hautes autorités", a-t-il dit.