Le chef de l'État a exprimé mardi sa colère suite aux annonces de report d'élections pour des raisons qu'il dit "ignorer". Il a appelé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Cadre national de dialogue politique (CNDP) à "sauver la démocratie".
Il s'est exprimé au cours d'une rencontre avec les membres de la CENI, du CNDP et du Bureau permanent des élections (BPE).
"Je ne suis pas rassuré sur l’évolution du processus. Je voudrais rappeler que pour ce qui concerne le gouvernement, à chaque fois que nous avons été saisis par la CENI et le CNDP, nous avons toujours réagi dans les 12 heures ou les 24 heures. Ceci, pour ne pas retarder le processus", a indiqué le chef de l'État.
Selon lui, "qu’il s’agisse des questions des ressources ou de révision de texte, nous avons à chaque fois donné une suite immédiate aux sollicitations de la CENI et du CNDP. S’il y a un retard aujourd’hui, c’est votre responsabilité exclusive, membres de la CENI et du CNDP."
"Des raisons que moi j’ignore"
"Nous sommes en juin 2020 et vous nous dites dans un an, c’est à dire, dans 12 mois, nous ne serons pas encore prêts pour organiser les élections. Non ce n’est pas vrai. Et c’est inexplicable. Je ne peux pas accepter que le peuple Tchadien soit privé de son droit démocratique pour des raisons que moi j’ignore", a dit le président.
"Le message que je voudrais faire passer est très clair. On n’a plus de temps. Mettez-vous au travail pour sauver la démocratie dans notre pays. L’indépendance de la CENI doit être respectée y compris par le CNDP", a-t-il ajouté.
"De reports en reports, l’on risque d’aboutir à un vide juridique"
Selon la Présidence, "en réalité la CENI et le CNDP ne regardent pas dans la même direction, celle d’organiser des élections en tenant compte de l’impératif de l’heure. Des reports en reports, l’on risque d’aboutir à un vide juridique. Le Président de la République attire l’attention de tous."
Idriss Déby a donné un délai d'une semaine pour la publication d'un nouveau chronogramme des élections au Tchad. Passé ce délai, il "prendra toutes ses responsabilités et rien que ses responsabilités".
Il s'est exprimé au cours d'une rencontre avec les membres de la CENI, du CNDP et du Bureau permanent des élections (BPE).
"Je ne suis pas rassuré sur l’évolution du processus. Je voudrais rappeler que pour ce qui concerne le gouvernement, à chaque fois que nous avons été saisis par la CENI et le CNDP, nous avons toujours réagi dans les 12 heures ou les 24 heures. Ceci, pour ne pas retarder le processus", a indiqué le chef de l'État.
Selon lui, "qu’il s’agisse des questions des ressources ou de révision de texte, nous avons à chaque fois donné une suite immédiate aux sollicitations de la CENI et du CNDP. S’il y a un retard aujourd’hui, c’est votre responsabilité exclusive, membres de la CENI et du CNDP."
"Des raisons que moi j’ignore"
"Nous sommes en juin 2020 et vous nous dites dans un an, c’est à dire, dans 12 mois, nous ne serons pas encore prêts pour organiser les élections. Non ce n’est pas vrai. Et c’est inexplicable. Je ne peux pas accepter que le peuple Tchadien soit privé de son droit démocratique pour des raisons que moi j’ignore", a dit le président.
"Le message que je voudrais faire passer est très clair. On n’a plus de temps. Mettez-vous au travail pour sauver la démocratie dans notre pays. L’indépendance de la CENI doit être respectée y compris par le CNDP", a-t-il ajouté.
"De reports en reports, l’on risque d’aboutir à un vide juridique"
Selon la Présidence, "en réalité la CENI et le CNDP ne regardent pas dans la même direction, celle d’organiser des élections en tenant compte de l’impératif de l’heure. Des reports en reports, l’on risque d’aboutir à un vide juridique. Le Président de la République attire l’attention de tous."
Idriss Déby a donné un délai d'une semaine pour la publication d'un nouveau chronogramme des élections au Tchad. Passé ce délai, il "prendra toutes ses responsabilités et rien que ses responsabilités".