Djimrangar Dadnadji. Crédit photo : Sources
L'ancien Premier ministre tchadien, Dadnadji, qui vient d'être contraint à la démission était victime des deux aspects. En premier lieu, il faut reconnaître que Dadnadji, lorsqu'il est arrivé à la primature, il a procédé au nettoyage de 90% du personnel, dont certains étaient importants pour la cohésion sociale et la paix. Les premières victimes étaient les chefs des mouvements politico-militaires ayant rejoint la légalité, parmi lesquels figurent: Brahim Mala, chef du MDD (Mouvement pour la démocratie et le développement), Younous Ibedou, président de l'ADR (Alliance pour les démocrates révolutionnaires), Choua Dazi, président du MDJT (Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad)..... Même les proches de l'ancien premier ministre Nadingar ont été nettoyés.
"Il n y a pas de poste éternel, ces gens ont travaillé avec Youssouf Saleh Abbas et Nadingar", se vante ainsi l'ancien premier ministre, assurant avoir nettoyé la bergerie.
A cette attitude s'ajoute le fait qu'il exige à tout ministre, voulant nommer les membres de son cabinet, de lui remettre au préalable la version numérique du projet. Il s'agit d'imposer à tout ministre la nomination de ses proches, un comportement dénoncé par certains ministres qui ont transmis leurs inquiétudes à qui de droit.
Pire, Dadnadji n'a pas réussi à entretenir des bonnes relations avec la majorité parlementaire présidentielle. En excluant de céder aux ambitions des députés de la majorité qui cherchent à tirer des profits financiers, Dadnadji a fini par céder. Le jour de sa démission, une rencontre tripartite (Chef de l'état, président du parlement et le premier ministre) a eu lieu au palais rose. Au final, le président de la république a conseillé au PM de présenter sa démission au lieu d'aller au parlement pour s'expliquer.
"Il n y a pas de poste éternel, ces gens ont travaillé avec Youssouf Saleh Abbas et Nadingar", se vante ainsi l'ancien premier ministre, assurant avoir nettoyé la bergerie.
A cette attitude s'ajoute le fait qu'il exige à tout ministre, voulant nommer les membres de son cabinet, de lui remettre au préalable la version numérique du projet. Il s'agit d'imposer à tout ministre la nomination de ses proches, un comportement dénoncé par certains ministres qui ont transmis leurs inquiétudes à qui de droit.
Pire, Dadnadji n'a pas réussi à entretenir des bonnes relations avec la majorité parlementaire présidentielle. En excluant de céder aux ambitions des députés de la majorité qui cherchent à tirer des profits financiers, Dadnadji a fini par céder. Le jour de sa démission, une rencontre tripartite (Chef de l'état, président du parlement et le premier ministre) a eu lieu au palais rose. Au final, le président de la république a conseillé au PM de présenter sa démission au lieu d'aller au parlement pour s'expliquer.