L’Afrique a été toujours considérée comme le Continent de paresse par excellence. La grande majorité des Africains ne se sentent pas du tout concernés par de nombreux défis à relever.
Oisif, l’homme noir a toujours tendance à préférer le gain facile pour survivre. Un seul bras valide peut nourrir une dizaine de bouches, elles aussi appartenant à des bras valides.
Pour le cas de figure du Tchad, le phénomène est bien visible. Des jeunes capables de creuser une montagne s’inscrivent dans la logique de nonchalance et affirment qu’ils sont hôtes d’un pacha de la place et d’une manière interminable.
Ni à l’école, ni en quête d’un job assurant leur bien-être, certains jeunes ont épousé l’idée de créer de petits coins carrefours pour y passer le temps.
Dans ces carrefours, pas d’objectivité au menu des discussions ni de petits débats que ces jeunes mènent. D’autres incriminent de tort à travers, le manque de travail.
Certes, les opportunités d’embauche laissent à désirer, mais les potentialités que regorge le pays ne sont pas faites pour cautionner l’oisiveté de certains.
Ceux qui rêvent d’avoir un boulot pour s’auto-suffire aspirent en même temps à des embauches de luxe. Pourtant, il n’y a pas de sots métiers, surtout qu’il y a toujours quelque part un petit travail pour gagner du pain. Depuis l’exploration de l’or noir en 2003, plusieurs centaines de jeunes tchadiens dans divers domaines ont été employés dans les champs pétrolifères au Sud du Pays.
Il y a aussi ceux qui ont réussi leur coup de partage à travers de nombreux chantiers dans le cadre des projets des infrastructures lancés par le gouvernement tchadien.
Le Président de la République a encouragé le Tchadien à travailler davantage et gagner sa vie à la sueur de son front.
Cet appel trouvera bien sûr, une oreille attentive pour qu’on ne croie pas que le Tchad est un pays pétrolier et que l’argent coule à flot.
L’analogie entre la superficie du Tchad 1 284 000 et le trésor de son sous-sol avec une population de 11 000 000 âmes, donnera une équation à l’avantage de l’homme tchadien travaillant avec abnégation et sans relâche.
Source: Alwihda actualités du 3 septembre