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Tchad : L'interdiction de la burqa, une mesure qui fait plus de bruit que les attentats


Alwihda Info | Par - 12 Juillet 2015


La mesure d'interdiction du port de la burqa, prise quelques heures après les attentats du 15 juin au Tchad par les autorités, a été largement relayé à travers le monde.


Une femme portant le niqab à Bruxelles (AFP)
Au Tchad, la mesure d'interdiction du port de la burqa, prise quelques heures après les attentats du 15 juin, a été largement relayé à travers la presse internationale, en particulier en France où un débat sur l'interdiction du voile intégral divise la classe politique et l'opinion publique.

Sur Twitter, l'ex-ministre français, députée européenne et Présidente du groupe d'opposition Les Républicains au conseil régional de Lorraine, Nadine Morano n'a pas tardé à réagir à l'attentat kamikaze perpétré au grand marché de N'Djamena. "Après l'attentat au Tchad, je réclame la fermeté contre le port du voile intégral en France", lâche l'ex-ministre qui, entre compassion et récupération politique, s'est attirée les foudres de nombreux twittos.

Le Tchad qui compte une majorité de ses citoyens de confessions musulmanes ne trempe pas dans les amalgames et la jonction entre terrorisme et femme voilée. Cette mesure est purement sécuritaire et non politique, dans le but de protéger les citoyens d'un pays engagé militairement sur plusieurs fronts en Afrique, dans la lutte contre le terrorisme et la secte Boko Haram (Etat Islamique en Afrique de l'Ouest) qui menace d'importer "une guerre civile" au pays de Toumaï. Le Président tchadien, Idriss Déby l'a assuré, ce que fait Boko Haram n'est pas n'est pas en lien avec l'islam mais plutôt une usurpation. 

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