Tchad : La Première dame intangible sur les droits des femmes

Retour sur quelques extraits des propos de la première dame, Hinda Déby Itno, ce 8 mars, lors de la célébration de la journée internationale de la femme, à la Place de la Nation.

Toutes ensembles, disons non au mariage précoce, non aux violences faites aux femmes, non à la discrimination. Oui à la scolarisation et oui à l'autonomisation économique des femmes. Je voudrais vous assurer que dans bientôt, on ne parlera plus de 30% mais de 50 à 52 %. Pourquoi pas 53%. Gardons espoir mes soeurs.

Cette mobilisation n'est pas un engouement dicté par la circonstance mais plutôt l'expression éloquente d'un réel engagement en faveur de la femme, actrice du développement de notre nation.

Les nombreuses femmes aujourd'hui rassemblées, ici, tout comme celles des autres villes du pays, sont assurées du soutien de toute la société dans la quête permanente de leur plein et entier épanouissement.

Le développement économique du pays que nous appelons de tous nos voeux, ne peut-être assuré sans une prise de conscience individuelle et collective des atouts, du potentiel et de la force productive de femmes.

Il est indubitable que les femmes Tchadiennes, au regard de leur poids démographique et du degré de leur investissement dans le secteur productif, sont les actrices incontournables du développement. Aujourd'hui plus qu'hier, toute la communauté nationale doit oeuvrer pour le respect des droits de femmes, l'égalité de genre et l'élimination de discrimination et de formes diverses de violences.