Un atelier de formation sur la justice transitionnelle se tient en ce moment même à N'Djamena, au CEFOD. Il est organisé par le comité de suivi de l'appel à la paix et à la reconciliation au Tchad et le PNUD, à l'intention de la société civile notamment les associations de defense des droits de l'Homme.
Le Secrétaire Général des Nations Unies définit la justice transitionnelle comme suit : « Le concept d’« administration de la justice pendant la période de transition » (« justice transitionnelle ») (…) englobe l’éventail complet des divers processus et mécanismes mis en œuvre par une société pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, en vue d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation. Peuvent figurer au nombre de ces processus des mécanismes tant judiciaires que non judiciaires, avec (le cas échéant) une intervention plus ou moins importante de la communauté internationale, et des poursuites engagées contre des individus, des indemnisations, des enquêtes visant à établir la vérité, une réforme des institutions, des contrôles et des révocations, ou une combinaison de ces mesures. »