Face à la récente grève lancée par le syndicat des enseignants, section académique, de la culture, de la Jeunesse et des Sports, le ministre Abakar Djermah Aumi a tenu une réunion d'urgence avec les responsables de son département. L'objectif était de clarifier les enjeux liés aux récentes affectations et d'appeler au dialogue et à la responsabilité.
Le ministre a rappelé que les décisions prises en matière d'affectations visaient avant tout à améliorer le fonctionnement du ministère et à répondre aux besoins des établissements scolaires. Il a souligné l'importance de l'enseignement de l'éducation physique et sportive (EPS) et la nécessité de mettre en œuvre le décret 1589 à cet effet.
Un appel au dialogue et à la responsabilité
Abakar Djermah Aumi a regretté les actions du syndicat, estimant qu'elles étaient disproportionnées au regard des enjeux. Il a toutefois souligné l'importance du dialogue social et appelé les parties prenantes à trouver des solutions consensuelles.
Le ministre a invité ses collaborateurs à faire preuve de responsabilité et à mettre en œuvre les décisions prises dans l'intérêt supérieur du ministère. Il a également rappelé l'importance de respecter les procédures administratives en vigueur.
Une commission pour étudier les cas individuels
Afin de répondre aux préoccupations des agents concernés par les affectations, le ministre a annoncé la mise en place d'une commission chargée d'étudier les 56 requêtes déposées. Cette commission devra rendre un rapport détaillé au cabinet du ministre dans les meilleurs délais.
Les enjeux de la réforme
La réforme en cours au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports vise à améliorer la qualité des services offerts aux jeunes et à renforcer le rôle de l'éducation physique et sportive dans le système éducatif tchadien. Cependant, cette réforme suscite des résistances de la part de certains agents, qui craignent pour leurs intérêts personnels.
La réunion tenue par le ministre Abakar Djermah Aumi marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la réforme du ministère de la Jeunesse et des Sports. Il reste désormais à trouver un terrain d'entente entre les différentes parties prenantes pour garantir le succès de cette réforme et améliorer les conditions de travail des agents.