Journal du Tchad
Le ministre de la sécurité a demandé aux éléments de la BCR d’être en règle et de mettre de l’ordre à travers tout le pays
Le nouveau ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, Ahmat Mahamat Bachir a tenu à faire savoir à l’opinion publique qu’il ne veut plus entendre parler de l’insécurité à N’Djaména, comme dans les autres villes du pays.
C’est ainsi qu’il a engagé une guerre contre les propriétaires des engins et les agents de la Brigade de Circulation Routière (BCR) qui arnaquent les paisibles citoyens. « Je ne vous ai pas convoqué ici pour vous enrichir sur le dos de la population. Mais pour renflouer la caisse de l’Etat. C’est avec cet argent qu’on payera vos salaires et vos avantages.
Peut-être parmi vous, il y a des gens qui n’ont pas compris cela,» a martelé le ministre Ahmat Mahamat Bachir.
Il indique être au courant de tout ce qui se passe dans à N’Djaména à un millimètre près. Pour lui, l’arnaque, la complicité et le braquage sont le lot quotidien des paisibles citoyens depuis un certains temps. C’est ainsi qu’il a demandé aux éléments de la BCR d’être en règle et de mettre de l’ordre à travers tout le pays.
«Je vous ai dis, pendant que vous êtes sur vos engins, porter vos casques et ne laisser personne qui ne pas les porte. Un Tchadien sans casque sur une moto en pleine circulation doit être systématiquement arrêté, a insisté le ministre de la sécurité publique et de l’Immigration.
La police doit faire son travail
D’après le ministre, tous les policiers qui pensent que le terrain est conquis et qui sèment du désordre, ceux qui encouragent la corruption et qui veulent s’enrichir grâce à la police se retrouverons tout droit en prison. Le moment est venu pour que ces agents véreux changent de comportement et qu’ils prennent leur responsabilité en main.
M. Ahmat Mahamat Bachir affirme qu’il est capable d’infiltrer des éléments non policiers pour mettre de l’ordre au sein même des éléments. Pour lui, tous ceux qui seront surpris en flagrant délit d’arnaque d’un paisible citoyen seront radiés et remplacés des rangs de la police nationale. «Je donne des instructions claires et elles sont à prendre ou à laisser. Si on maîtrise la route, nous maîtriserons aussi 50% de la sécurité des personnes et des bien», souligne le ministre de la Sécurité publique.
Selon lui ministre, la police doit entrer en action dès maintenant et nettoyer tous ces phénomènes d’insécurité tels que: les motos qui ne sont pas règles, les véhicules particuliers qui respectent pas non plus les règles, les gros porteurs, les minibus, les tricycles «rakchas», les vendeurs des carburants qui sont sur la route, etc.
«Il n’est plus question d’arrêter une moto et de la remettre à la propriétaire contre 3000 FCFA ou 15000 FCFA. Ces motos arrêtées doivent être obligatoirement déposées dans les fourrières ou dans les arrondissements. Il en est de même les portiers des arrondissements qui exigent 1000 FC FA. J’ai des preuves. C’est finit tous ces désordres», lance le ministre. La surprise à la fin de cette cérémonie: le ministre a présenté à la presse des policiers braqueurs arrêtés.
Ils ont été arrêtés avec plus de 50 000 F CFA en poche. Une somme que le ministre a aussi présenté pour prouver le comportement de policiers qui non seulement arnaquent mais sont devenus des malfrats. Pour lui, désormais tous les policiers hors la loi vont répondre de leurs actes.
Par Benoit Bémadji
Le ministre de la sécurité a demandé aux éléments de la BCR d’être en règle et de mettre de l’ordre à travers tout le pays
Le nouveau ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, Ahmat Mahamat Bachir a tenu à faire savoir à l’opinion publique qu’il ne veut plus entendre parler de l’insécurité à N’Djaména, comme dans les autres villes du pays.
C’est ainsi qu’il a engagé une guerre contre les propriétaires des engins et les agents de la Brigade de Circulation Routière (BCR) qui arnaquent les paisibles citoyens. « Je ne vous ai pas convoqué ici pour vous enrichir sur le dos de la population. Mais pour renflouer la caisse de l’Etat. C’est avec cet argent qu’on payera vos salaires et vos avantages.
Peut-être parmi vous, il y a des gens qui n’ont pas compris cela,» a martelé le ministre Ahmat Mahamat Bachir.
Il indique être au courant de tout ce qui se passe dans à N’Djaména à un millimètre près. Pour lui, l’arnaque, la complicité et le braquage sont le lot quotidien des paisibles citoyens depuis un certains temps. C’est ainsi qu’il a demandé aux éléments de la BCR d’être en règle et de mettre de l’ordre à travers tout le pays.
«Je vous ai dis, pendant que vous êtes sur vos engins, porter vos casques et ne laisser personne qui ne pas les porte. Un Tchadien sans casque sur une moto en pleine circulation doit être systématiquement arrêté, a insisté le ministre de la sécurité publique et de l’Immigration.
La police doit faire son travail
D’après le ministre, tous les policiers qui pensent que le terrain est conquis et qui sèment du désordre, ceux qui encouragent la corruption et qui veulent s’enrichir grâce à la police se retrouverons tout droit en prison. Le moment est venu pour que ces agents véreux changent de comportement et qu’ils prennent leur responsabilité en main.
M. Ahmat Mahamat Bachir affirme qu’il est capable d’infiltrer des éléments non policiers pour mettre de l’ordre au sein même des éléments. Pour lui, tous ceux qui seront surpris en flagrant délit d’arnaque d’un paisible citoyen seront radiés et remplacés des rangs de la police nationale. «Je donne des instructions claires et elles sont à prendre ou à laisser. Si on maîtrise la route, nous maîtriserons aussi 50% de la sécurité des personnes et des bien», souligne le ministre de la Sécurité publique.
Selon lui ministre, la police doit entrer en action dès maintenant et nettoyer tous ces phénomènes d’insécurité tels que: les motos qui ne sont pas règles, les véhicules particuliers qui respectent pas non plus les règles, les gros porteurs, les minibus, les tricycles «rakchas», les vendeurs des carburants qui sont sur la route, etc.
«Il n’est plus question d’arrêter une moto et de la remettre à la propriétaire contre 3000 FCFA ou 15000 FCFA. Ces motos arrêtées doivent être obligatoirement déposées dans les fourrières ou dans les arrondissements. Il en est de même les portiers des arrondissements qui exigent 1000 FC FA. J’ai des preuves. C’est finit tous ces désordres», lance le ministre. La surprise à la fin de cette cérémonie: le ministre a présenté à la presse des policiers braqueurs arrêtés.
Ils ont été arrêtés avec plus de 50 000 F CFA en poche. Une somme que le ministre a aussi présenté pour prouver le comportement de policiers qui non seulement arnaquent mais sont devenus des malfrats. Pour lui, désormais tous les policiers hors la loi vont répondre de leurs actes.
Par Benoit Bémadji