L'icone de la station service. Crédits photos : Agences
N'DJAMENA (Tchad) - Dix jours après la revue en baisse du prix de l'essence par le gouvernement, les tchadiens restent méfiants et les sociétés pétrolières scandent leur désaccord.
Entre files d’attentes devant les stations et pénuries, le consommateur est passé de l’espoir au désespoir.
Le Syndicat National des Sociétés Pétrolières du Tchad a proposé au gouvernement de revoir les prix, il annonce que ce tarif ne répond pas aux attentes. Mahamat Saleh Issa, Président dudit syndicat affirme que le SYNAPT n’a pas été associé aux discussions –une négociation à huit-clos qui se serait terminée en queue de poisson- et que la vente se fait à perte autant sur l’essence (83,73 FCFA) que sur le gasoil (30,28 FCFA).
Plusieurs jours après l'annonce du décret, certains commerçants disent ne pas être au courant du nouveau tarif : 380 FCFA. De plus que la nouvelle ne semble pas faire effet car « pour avoir la stabilité et ne pas connaître le même déséquilibre qui est survenu, –pénurie, problèmes de ravitaillement [NDLR]- il faut importer », murmure un boutiquier.
Aussi, les rumeurs remettent en cause la qualité des produits de la raffinerie de Djarmaya, qui s’épuisent plus vite dans le moteur que les produits importés. Les uns et les autres murmurent déjà le même scénario pour le ciment made in Tchad qui entre en commercialisation…dans quelques semaines.
Entre files d’attentes devant les stations et pénuries, le consommateur est passé de l’espoir au désespoir.
Le Syndicat National des Sociétés Pétrolières du Tchad a proposé au gouvernement de revoir les prix, il annonce que ce tarif ne répond pas aux attentes. Mahamat Saleh Issa, Président dudit syndicat affirme que le SYNAPT n’a pas été associé aux discussions –une négociation à huit-clos qui se serait terminée en queue de poisson- et que la vente se fait à perte autant sur l’essence (83,73 FCFA) que sur le gasoil (30,28 FCFA).
Plusieurs jours après l'annonce du décret, certains commerçants disent ne pas être au courant du nouveau tarif : 380 FCFA. De plus que la nouvelle ne semble pas faire effet car « pour avoir la stabilité et ne pas connaître le même déséquilibre qui est survenu, –pénurie, problèmes de ravitaillement [NDLR]- il faut importer », murmure un boutiquier.
Aussi, les rumeurs remettent en cause la qualité des produits de la raffinerie de Djarmaya, qui s’épuisent plus vite dans le moteur que les produits importés. Les uns et les autres murmurent déjà le même scénario pour le ciment made in Tchad qui entre en commercialisation…dans quelques semaines.