AA/N'Djamena/ Mahamat Ramadane
Face au renforcement de mesures sécuritaires, instauré dans les environs et à l'entrée de la grande mosquée de N'Djamena au lendemain de l'explosion terroriste du 29 juin, les fidèles musulmans qui la fréquentent se montrent, plutôt, mitigés se disant à la fois inquiétés par tant de mesures et rassurés quant à leur sécurité.
A peine une journée après l'explosion terroriste survenue, lundi 29 juin, dans le 8e arrondissement de la capitale tchadienne, les mesures sécuritaires ont, en effet, amplifiées dans plusieurs quartiers de N'Djamena et particulièrement dans ceux de de Diguel et Djari (8ème arrondissement, soupçonnés d'abriter encore des terroristes et leurs complices), ainsi qu'au niveau de la grande mosquée de N'Djamena, située dans le troisième arrondissement à proximité du grand marché, fait qui la rend particulièrement sensible face à la menace terroriste.
Si les mesures sécuritaires ont été renforcées aux alentours de toutes les mosquées du pays c'est dans la grande mosquée de N'Djamena qu'elles l'ont été le plus, en effet ce sont environ 200 agents entre militaires et policiers et entre 40 et 60 véhicules militaires qui ont été déployés tout autour, a rapporté à Anadolu un commerçant du quartier.
Dans la grande mosquée, la prière se fait, désormais sous haute surveillance sécuritaire et les fidèles n'y ont accès qu'à l'issue d'une fouille.
En effet depuis mardi, soit un jour après l'explosion terroriste, des policiers et des militaires ont été déployés tout autour de la mosquée et au niveau de ses entrées procédant au contrôle et à la fouille de tous ceux qui veulent y entrer qu'il s'agit de fidèles ou de simples visiteurs, ont rapporté des témoins oculaires à Anadolu.
Toutes ces mesures ont suscité des réactions diverses de la part des fidèles qui fréquentent cette mosquée: alors que certains disent que ces mesures ne les dérangent guère mais les rassurent, d'autres se disent inquiets et mal à l'aise face à autant de mesures.
"Je ne suis pas habitué à me faire fouiller par la police et encore moins avec tous ces appareils électroniques mis à profit et je suis d'autant plus inquiet que plusieurs fidèles ont été interpellés alors que rien n'a été retenu contre eux", a déclaré à Anadolu, Faki Souleyman Adam, à sa sortie de la mosquée où il venait de faire la prière.
Pour le secrétaire général du Conseil Supérieur Islamique du Tchad, Abdel-Daïm Abdoulaye Ousman, les mesures sécuritaires décidées et mises en place dans et aux alentours de la mosquée sont "salutaires" car, estime-t-il, "les fidèles musulmans ont besoin de se sentir en sécurité pendant les prières et de se concentrer pour ne penser qu'à Dieu".
"Nous veillerons avec les forces de l'ordre présentes à protéger tous les fidèles", a ajouté le secrétaire général du conseil.
Le commandant Maiga Sylvain, en charge des opérations de la sécurité dans la mosquée, précise à Anadolu: "il y'a une forte probabilité que les terroristes visent des mosquées et des fidèles musulmans, nous avons reçu l'ordre de ne laisser personne accéder à la grande mosquée, que ce soit pour la prière ou pour une visite, sans être au préalable, minutieusement fouillé".
Il a, en outre, ajouté "Nous avons interpellé quelques individus dont les comportements nous ont semblé suspects mais c'est juste pour des vérifications et des besoins de renseignement à l'issue de quoi Ils sont relâchés s'il s'avère qu'ils n'ont rien à se reprocher".
L'imam officiant dans la grande mosquée de N'Djamena, Hassan Mahamoud Addine, se désole quant à lui, de voir le nombre des fidèles qui fréquentant la grande mosquée diminuer, de jour en jour, à cause de la présence massive des forces de l'ordre, des fouilles systématiques et des interpellations policières devant la mosquée.
Il estime, toutefois, que "tous doivent comprendre que ces mesures sont nécessaire pour la sécurité" et rappelle qu'à la fin de chaque prière, il est rappelé aux fidèles qu'il y a une menace terroriste qui pèse sur la pays d'où l'intérêt de renforcer la sécurité et d'adhérer aux efforts déployés à l'échelle nationale pour ce faire.
A peine une journée après l'explosion terroriste survenue, lundi 29 juin, dans le 8e arrondissement de la capitale tchadienne, les mesures sécuritaires ont, en effet, amplifiées dans plusieurs quartiers de N'Djamena et particulièrement dans ceux de de Diguel et Djari (8ème arrondissement, soupçonnés d'abriter encore des terroristes et leurs complices), ainsi qu'au niveau de la grande mosquée de N'Djamena, située dans le troisième arrondissement à proximité du grand marché, fait qui la rend particulièrement sensible face à la menace terroriste.
Si les mesures sécuritaires ont été renforcées aux alentours de toutes les mosquées du pays c'est dans la grande mosquée de N'Djamena qu'elles l'ont été le plus, en effet ce sont environ 200 agents entre militaires et policiers et entre 40 et 60 véhicules militaires qui ont été déployés tout autour, a rapporté à Anadolu un commerçant du quartier.
Dans la grande mosquée, la prière se fait, désormais sous haute surveillance sécuritaire et les fidèles n'y ont accès qu'à l'issue d'une fouille.
En effet depuis mardi, soit un jour après l'explosion terroriste, des policiers et des militaires ont été déployés tout autour de la mosquée et au niveau de ses entrées procédant au contrôle et à la fouille de tous ceux qui veulent y entrer qu'il s'agit de fidèles ou de simples visiteurs, ont rapporté des témoins oculaires à Anadolu.
Toutes ces mesures ont suscité des réactions diverses de la part des fidèles qui fréquentent cette mosquée: alors que certains disent que ces mesures ne les dérangent guère mais les rassurent, d'autres se disent inquiets et mal à l'aise face à autant de mesures.
"Je ne suis pas habitué à me faire fouiller par la police et encore moins avec tous ces appareils électroniques mis à profit et je suis d'autant plus inquiet que plusieurs fidèles ont été interpellés alors que rien n'a été retenu contre eux", a déclaré à Anadolu, Faki Souleyman Adam, à sa sortie de la mosquée où il venait de faire la prière.
Pour le secrétaire général du Conseil Supérieur Islamique du Tchad, Abdel-Daïm Abdoulaye Ousman, les mesures sécuritaires décidées et mises en place dans et aux alentours de la mosquée sont "salutaires" car, estime-t-il, "les fidèles musulmans ont besoin de se sentir en sécurité pendant les prières et de se concentrer pour ne penser qu'à Dieu".
"Nous veillerons avec les forces de l'ordre présentes à protéger tous les fidèles", a ajouté le secrétaire général du conseil.
Le commandant Maiga Sylvain, en charge des opérations de la sécurité dans la mosquée, précise à Anadolu: "il y'a une forte probabilité que les terroristes visent des mosquées et des fidèles musulmans, nous avons reçu l'ordre de ne laisser personne accéder à la grande mosquée, que ce soit pour la prière ou pour une visite, sans être au préalable, minutieusement fouillé".
Il a, en outre, ajouté "Nous avons interpellé quelques individus dont les comportements nous ont semblé suspects mais c'est juste pour des vérifications et des besoins de renseignement à l'issue de quoi Ils sont relâchés s'il s'avère qu'ils n'ont rien à se reprocher".
L'imam officiant dans la grande mosquée de N'Djamena, Hassan Mahamoud Addine, se désole quant à lui, de voir le nombre des fidèles qui fréquentant la grande mosquée diminuer, de jour en jour, à cause de la présence massive des forces de l'ordre, des fouilles systématiques et des interpellations policières devant la mosquée.
Il estime, toutefois, que "tous doivent comprendre que ces mesures sont nécessaire pour la sécurité" et rappelle qu'à la fin de chaque prière, il est rappelé aux fidèles qu'il y a une menace terroriste qui pèse sur la pays d'où l'intérêt de renforcer la sécurité et d'adhérer aux efforts déployés à l'échelle nationale pour ce faire.