Avec l’absence d’un pouvoir fort, durant les quarante dernières années des troubles, on a constaté l’émergence de quelques habitudes qui ont gravement affecté la politique scolaire de l’Etat qui, elle même, est déjà inexistante. Ce vide a drainée un certain nombre d’organisations internationales, notamment humanitaires, à occuper le terrain de l’éducation. L’Unesco, l’Unicef et certaines ONG ont fait leur apparition surtout dans les camps des réfugiés et partout sur le territoire tchadien, surtout dans les camps des réfugiés. Certaines ONG religieuses se sont précipitées pour exploiter le vide. A cette époque, surtout dans les années 80, on n’avait pas besoin d’autorisation pour opérer auprès des enfants abandonnés à leur sort par ce qui restait encore de l’Etat. Après les années 80, on voit à l’échelle nationale une résurgence des écoles religieuses avec pour objectif l’apprentissage du coran. Toujours en l’absence de tout soutien étatique, cette forme de l’enseignement traditionnel est prise en charge par des organisations étrangères religieuses, via des relais sur place qui jouent le rôle de la société civile. Il n’y a rien détonnant puisqu’il s’agit de transmettre le savoir. Mais là où le bas blesse, on assiste impuissamment à une autre forme de culture dont les enfants peuvent être victimes. C’est l’émergence d’une manière exagérée de ce qu’on appelle communément « Mabrouka ».
Mabrouka est une sorte de secte religieuse constituée des extrémistes qui s’isolent, loin de ceux qu’ils considèrent des ratés de la religion. Les membres de ces sectes vivent à huit clos et imposent exagérément à leurs otages (adolescents et femmes) d’appliquer avec extrémisme des pratiques religieuses draconiennes. On peut d’ores et déjà craindre dans ce pays si fragile, un choc de culture et de compréhension entre des jeunes perdus, éduqués au sein des Mabrouka et les autres qui ont eu la chance de suivre un cursus scolaire complet. Ce qui est grave, il n’existe à la disposition de l’Etat quasiment aucune donnée statistique concernant les enfants de Mabrouka.
Il est donc urgent que l’Etat intervienne, non pour fermer ces centres de « Mabrouka », mais pour les aider à se cultiver autrement dans l’apprentissage de la religion, de s’ouvrir aux autres par le contact et le dialogue. L’Etat doit organiser ces centres sans les empêcher de vivre dans leurs coins. Il doit tout d’abord les convaincre à accepter la construction des écoles là où ils se trouvent pour que leurs enfants apprennent à lire et à écrire en leur appliquant le programme scolaire national. Il n’est pas question de les bousculer mais on doit dialoguer avec ces adeptes pour les écouter et les aider à se « soigner ». Il est impardonnable de minimiser ces genres de pratique inacceptable et l’avenir nous le prouvera. C’est une bombe à retardement qu’on doit intelligemment désamorcer avant qu’il ne soit trop tard. Ces comme ça que les extrémistes ont commencé et c’est dans le sang que ça finira. Car ces genres des pratiques nous rappellent l’histoire de Taliban au Pakistan/ Afghanistan et celle de Bokoharam qui ont emprunté le même itinéraire.
En effet, la reforme par l’Etat de ces Mabrouka sauvera des victimes à l’instar des enfants dont leur avenir est en danger. Ils grandiront sans formation ni instruction. Ils seront une jeunesse qui n’aura aucune place dans la société moderne, ni un rôle dans le milieu social. C’est pourquoi, Il appartient à l’Etat d’intervenir le plus rapidement possible pour transformer les Mabrouka en centres de formation combinant enseignement religieux et séculier.
Par M. Brahim
Alwihda actualités
Mabrouka est une sorte de secte religieuse constituée des extrémistes qui s’isolent, loin de ceux qu’ils considèrent des ratés de la religion. Les membres de ces sectes vivent à huit clos et imposent exagérément à leurs otages (adolescents et femmes) d’appliquer avec extrémisme des pratiques religieuses draconiennes. On peut d’ores et déjà craindre dans ce pays si fragile, un choc de culture et de compréhension entre des jeunes perdus, éduqués au sein des Mabrouka et les autres qui ont eu la chance de suivre un cursus scolaire complet. Ce qui est grave, il n’existe à la disposition de l’Etat quasiment aucune donnée statistique concernant les enfants de Mabrouka.
Il est donc urgent que l’Etat intervienne, non pour fermer ces centres de « Mabrouka », mais pour les aider à se cultiver autrement dans l’apprentissage de la religion, de s’ouvrir aux autres par le contact et le dialogue. L’Etat doit organiser ces centres sans les empêcher de vivre dans leurs coins. Il doit tout d’abord les convaincre à accepter la construction des écoles là où ils se trouvent pour que leurs enfants apprennent à lire et à écrire en leur appliquant le programme scolaire national. Il n’est pas question de les bousculer mais on doit dialoguer avec ces adeptes pour les écouter et les aider à se « soigner ». Il est impardonnable de minimiser ces genres de pratique inacceptable et l’avenir nous le prouvera. C’est une bombe à retardement qu’on doit intelligemment désamorcer avant qu’il ne soit trop tard. Ces comme ça que les extrémistes ont commencé et c’est dans le sang que ça finira. Car ces genres des pratiques nous rappellent l’histoire de Taliban au Pakistan/ Afghanistan et celle de Bokoharam qui ont emprunté le même itinéraire.
En effet, la reforme par l’Etat de ces Mabrouka sauvera des victimes à l’instar des enfants dont leur avenir est en danger. Ils grandiront sans formation ni instruction. Ils seront une jeunesse qui n’aura aucune place dans la société moderne, ni un rôle dans le milieu social. C’est pourquoi, Il appartient à l’Etat d’intervenir le plus rapidement possible pour transformer les Mabrouka en centres de formation combinant enseignement religieux et séculier.
Par M. Brahim
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