Six ans après une demande adressée au ministre en charge du Territoire pour la création d’une sous-préfecture à Bourounkou dans la province de Kamen, la colère gronde parmi les jeunes ressortissants de ce canton. « Les pouvoirs publics nous ont totalement oubliés. Notre dossier envoyé par les autorités traditionnelles et coutumières de Bourounkou pour la création de la sous-préfecture, est classé sans suite », s’est plaint dans un point de presse 8 aout 2023, Moussa Mahamat, porte-parole des jeunes ressortissants du canton Bourounkou résidant à Moundou.
« Avec une population estimée à 20 milles habitants, le canton ne dispose que d’un seul établissement d’enseignement public de deux classes avec deux enseignants vacataires », a regretté le jeune porte-parole.
Ces jeunes ont estimé qu’ils sont victimes et « subissent au quotidien » la politique d’exclusion entretenue par certaines personnalités du pays. D’après eux des frustrations et des mécontentements sociaux sont visibles dans toutes les couches sociales depuis l’indépendance du Tchad.
« Ces frustrations ont occasionné des rebellions dont les conséquences ne sont un secret pour personne », a souligné M. Mahamat ajoutant que « le canton veut faire voir au gouvernement qu'il existe » et doit être pris en considération.
« Avec une population estimée à 20 milles habitants, le canton ne dispose que d’un seul établissement d’enseignement public de deux classes avec deux enseignants vacataires », a regretté le jeune porte-parole.
Ces jeunes ont estimé qu’ils sont victimes et « subissent au quotidien » la politique d’exclusion entretenue par certaines personnalités du pays. D’après eux des frustrations et des mécontentements sociaux sont visibles dans toutes les couches sociales depuis l’indépendance du Tchad.
« Ces frustrations ont occasionné des rebellions dont les conséquences ne sont un secret pour personne », a souligné M. Mahamat ajoutant que « le canton veut faire voir au gouvernement qu'il existe » et doit être pris en considération.