Tchad : Mako Fiz, le Tchadien qui apprend le Kung-fu aux Chinois

La méthode d'entraînement de Mako repose sur l'utilisation d'un mannequin en bois. Ce dernier lui permet de travailler les jeux de jambes, l'endurance, la variété des mouvements ainsi que l'attaque et la défense. Selon lui, ce mannequin remplace avantageusement les partenaires d'entraînement habituels.

Dans sa philosophie personnelle, Mako croit que le bien et le mal n'existent pas réellement. Il pense que ce qui est considéré comme bon ou mauvais dépend simplement de notre propre convenance et préférence personnelle. Selon lui, cette notion de bien et mal est basée sur des convenances égoïstes et des caprices mentaux.
 
Le parcours exceptionnel de Mako Fiz inspire non seulement ses compatriotes Tchadiens mais aussi tous ceux qui croisent son chemin au temple Shaolin. En partageant son savoir-faire avec autant de passion et d'engagement, il contribue à promouvoir non seulement les arts martiaux africains mais aussi la culture tchadienne à travers le monde.

Mako incarne la persévérance et la détermination pour atteindre ses objectifs dans un domaine où peu étaient prêts à aller jusqu'à présent. Son succès témoigne du potentiel inexploité des talents africains dans diverses disciplines artistiques.
 
En tant qu'Africain noir enseignant aux Chinois un art martial traditionnellement associé à leur culture proprement dit illustre également une nouvelle forme d'échange culturel entre l'Afrique et l'Orient asiatique.

Grâce à sa renommée grandissante dans le monde entier via internet notamment grâce aux vidéos partagées sur les réseaux sociaux par ses disciples étrangers , Mako Fiz continue non seulement à inspirer une nouvelle génération d'apprentis athlètes mais également à changer les perceptions stéréotypées que certains peuvent avoir vis-à-vis des Africains. Ainsi, il joue un rôle crucial dans la promotion positive de l'image internationale du continent africain tout en renforçant le lien entre ces deux cultures distinctes.