Moussa Faki Mahamat a souligné que 600 millions d'africains n'ont toujours pas accès à l'électricité, ce qui pose un grave problème pour le développement du continent. En tant que ancien Premier ministre du Tchad il y a 20 ans, il a rappelé une expérience personnelle qui illustre ce manque d'infrastructures. Il se souvient d'une réunion avec la Banque mondiale où une coupure d'électricité a eu lieu, et où il a dû utiliser une lampe torche pour terminer la réunion.
M. Faki Mahamat a également mis en lumière la responsabilité des gouvernements africains dans la gouvernance, mais a également fait remarquer que les programmes d'investissement conçus par les pays occidentaux pour sortir l'Afrique du sous-développement n'ont pas fonctionné et ne fonctionneront pas. Il a mis en garde contre l'idée qu'un plan Marshall pour l'Afrique puisse être la solution, en affirmant que cette stratégie ne fonctionnera pas.
Le président de la commission de l'Union africaine a appelé à une réflexion plus approfondie sur les moyens de financer les infrastructures en Afrique, pour permettre au continent de se développer et d'atteindre son plein potentiel.
"Il y a 20 ans, j'étais premier ministre du Tchad, j'ai reçu une mission de la Banque mondiale. On discutait des programmes d'investissement, on discutait de l'énergie. C'était une après-midi et il y avait une coupure et la coupure continue jusqu'à aujourd'hui. Je prends à témoin mon jeune frère ministre tchadien. J'ai dû recourir à une lampe torche pour finir la réunion et j'ai remis cette lampe torche au chef de mission de la Banque mondiale qui est venu discuter de la situation, d'un programme au Tchad."
M. Faki Mahamat a également mis en lumière la responsabilité des gouvernements africains dans la gouvernance, mais a également fait remarquer que les programmes d'investissement conçus par les pays occidentaux pour sortir l'Afrique du sous-développement n'ont pas fonctionné et ne fonctionneront pas. Il a mis en garde contre l'idée qu'un plan Marshall pour l'Afrique puisse être la solution, en affirmant que cette stratégie ne fonctionnera pas.
Le président de la commission de l'Union africaine a appelé à une réflexion plus approfondie sur les moyens de financer les infrastructures en Afrique, pour permettre au continent de se développer et d'atteindre son plein potentiel.