Tchad : Natacha, 20 ans, gagne sa vie avec la cordonnerie, après l'abandon de l'école. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
Elle a laissé ses études en classe de 6ème par manque de moyens et a embrassé la cordonnerie. C'est une activité qui n'est généralement pas pratiquée par les filles au pays de Toumaï.
Fille battante, Natacha se dit négligée par ses amies et parents à cause de son métier de cordonnière. Elle quitte souvent la maison à 6 heures du matin et rentre autour de 18 heures. D'après elle, "on doit bosser dure pour assurer un meilleur lendemain".
"Malgré les railleries, je prends mon courage à deux mains en persistant dans ce travail parce que j'ai la location de mon habitation qui m'attend chaque fin de mois, la préparation de la reprise des cours et bien d'autres besoins", explique Romneloum Natacha.
Elle lance un appel à toutes les filles de Tchad à ne pas rester les bras croiser à la maison et constituer une charge pour la famille mais à sortir et se battre comme tant d'autres le font car c'est ainsi qu'elles pourront parler de l'autonomisation de la femme de manière générale et surtout de l'égalité en particulier. "Chaque personne doit choisir son métier, s'y accrocher et vivre", conclut-elle.
Fille battante, Natacha se dit négligée par ses amies et parents à cause de son métier de cordonnière. Elle quitte souvent la maison à 6 heures du matin et rentre autour de 18 heures. D'après elle, "on doit bosser dure pour assurer un meilleur lendemain".
"Malgré les railleries, je prends mon courage à deux mains en persistant dans ce travail parce que j'ai la location de mon habitation qui m'attend chaque fin de mois, la préparation de la reprise des cours et bien d'autres besoins", explique Romneloum Natacha.
Elle lance un appel à toutes les filles de Tchad à ne pas rester les bras croiser à la maison et constituer une charge pour la famille mais à sortir et se battre comme tant d'autres le font car c'est ainsi qu'elles pourront parler de l'autonomisation de la femme de manière générale et surtout de l'égalité en particulier. "Chaque personne doit choisir son métier, s'y accrocher et vivre", conclut-elle.