Beaucoup de monde formulait l'hypothèse selon laquelle si l'opposition politico-militaire joignait ses forces depuis longtemps dans la lutte contre le pouvoir du Président Deby, elle l'aurait déjà déboulonné.
On peut constater que la première phase de cette hypothèse a pris du temps pour enfin se matérialiser. Maintenant qu'elle semble avoir finalement fait un petit bonhomme de chemin, des voix se sont élevées pour la décrier. Qu'est ce qui se passe au juste ?
Il est vrai que la multitude des oppositions politico-millitaires n'a pas rendu facile leur unité. Et comme tout le monde a pu le constater, ce manque d'unité a fini par affaiblir dans la mesure où certains chefs rebelles tels que Mahamat Nour, Al Djinedi et Ben Barka n'ont pas trouvé mieux que de signer des accords et se sont rangés avec le Président Deby. Notons, en passant, que les accords séparés n'ont pas encore permis de ramener la paix, du moins si on considère ce qui est arrivé au Capitaine Mahamat Nour du Fuc et d'autres avant lui. Personne ne sait ce qui adviendrait à ceux qui ont emboîté le pas au Capitaine Mahamat Nour.
Revenons maintenant à la grouille qui entoure la nouvelle coordination. D'abord cette coordination comprend trois composantes, en l'occurrence l'UFDD du Général Nouri, le RFC de M. Timan Erdimi, et l'UFDD-Fondamentale de M. Aboud Makaye.
Le commissaire chargé de la défense de l'UFDD est nommé comme commandant en chef de la coordination militaire unifiée. Les groupes du Colonel Adoum Yacoub Kougou et du Colonel Ahmat Soubiane ne font pas partie de cette coalition. Les motifs qui les ont laissés éloignés de cette union restent à élucider. Les bruits ont commencé quand M. Abdramane Koulamallah fut désigné porte parole unique de la nouvelle coordination. D'aucuns semblaient dire que M. Koulamallah n'était pas la personne la mieux placée pour cette tâche.
Pour notre part, nous estimons que le moment n'est pas opportun pour porter des tels jugements. Le fait est que les tchadiens se sont fait beaucoup de mal depuis belles lurettes et ce n'est pas le poste de porte-parole qui nous semble le point determinant. Le chemin de la paix reste encore plein d'embuches et le temps n'est pas aux palabres.
L'essentiel dans cette affaire-là c'est de s'assurer que le principe du dialogue inclusif reste d'actualité. A notre avis, il faudra que les décisions soient prises avec le plus grand sens de maturité et de vision et éviter qu'elles soient encore à base tribalo-ethnique.
A cet effet, il faudra tenir compte des exigences du monde contemporain et les expériences de la fonction ou de la position. Le solutionnement du problème passe par l'implication de tout le monde sans exclusive. Les décisions d'une telle nature doivent faire l'objet d'une étude minutieuse fondée sur les objectifs et l'impact qui peuvent en découler.
Assumer des responsabilités dans le bourbier actuel n'est pas une chose simple et ceux qui acceptent de tenir ces rôles méritent encouragements. Les divisions ont assez fait mal au Tchad. Il nous faut changer d'approche et agir avec discernement.
On peut constater que la première phase de cette hypothèse a pris du temps pour enfin se matérialiser. Maintenant qu'elle semble avoir finalement fait un petit bonhomme de chemin, des voix se sont élevées pour la décrier. Qu'est ce qui se passe au juste ?
Il est vrai que la multitude des oppositions politico-millitaires n'a pas rendu facile leur unité. Et comme tout le monde a pu le constater, ce manque d'unité a fini par affaiblir dans la mesure où certains chefs rebelles tels que Mahamat Nour, Al Djinedi et Ben Barka n'ont pas trouvé mieux que de signer des accords et se sont rangés avec le Président Deby. Notons, en passant, que les accords séparés n'ont pas encore permis de ramener la paix, du moins si on considère ce qui est arrivé au Capitaine Mahamat Nour du Fuc et d'autres avant lui. Personne ne sait ce qui adviendrait à ceux qui ont emboîté le pas au Capitaine Mahamat Nour.
Revenons maintenant à la grouille qui entoure la nouvelle coordination. D'abord cette coordination comprend trois composantes, en l'occurrence l'UFDD du Général Nouri, le RFC de M. Timan Erdimi, et l'UFDD-Fondamentale de M. Aboud Makaye.
Le commissaire chargé de la défense de l'UFDD est nommé comme commandant en chef de la coordination militaire unifiée. Les groupes du Colonel Adoum Yacoub Kougou et du Colonel Ahmat Soubiane ne font pas partie de cette coalition. Les motifs qui les ont laissés éloignés de cette union restent à élucider. Les bruits ont commencé quand M. Abdramane Koulamallah fut désigné porte parole unique de la nouvelle coordination. D'aucuns semblaient dire que M. Koulamallah n'était pas la personne la mieux placée pour cette tâche.
Pour notre part, nous estimons que le moment n'est pas opportun pour porter des tels jugements. Le fait est que les tchadiens se sont fait beaucoup de mal depuis belles lurettes et ce n'est pas le poste de porte-parole qui nous semble le point determinant. Le chemin de la paix reste encore plein d'embuches et le temps n'est pas aux palabres.
L'essentiel dans cette affaire-là c'est de s'assurer que le principe du dialogue inclusif reste d'actualité. A notre avis, il faudra que les décisions soient prises avec le plus grand sens de maturité et de vision et éviter qu'elles soient encore à base tribalo-ethnique.
A cet effet, il faudra tenir compte des exigences du monde contemporain et les expériences de la fonction ou de la position. Le solutionnement du problème passe par l'implication de tout le monde sans exclusive. Les décisions d'une telle nature doivent faire l'objet d'une étude minutieuse fondée sur les objectifs et l'impact qui peuvent en découler.
Assumer des responsabilités dans le bourbier actuel n'est pas une chose simple et ceux qui acceptent de tenir ces rôles méritent encouragements. Les divisions ont assez fait mal au Tchad. Il nous faut changer d'approche et agir avec discernement.