Des armes.
REUTERS/Ulises Rodriguez
Par RFI
Dix-huit mois de prison avec sursis et 350 000 euros d'amende ont été requis ce jeudi 11 juillet contre Habib Boukharouba. Cet ancien pilote de chasse était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir vendu des armes au Tchad en 2006 sans autorisation. Habib Boukharouba, ancien pilote de chasse français reconverti dans les affaires, était persuadé d’une chose : il n’y avait rien d’illégal à aider le Tchad à reconstituer ses forces aériennes.
De 2005 à 2007, il travaille, main dans la main, avec les Tchadiens et les militaires français de l’opération Epervier, sans se douter un instant, qu’aux yeux de la loi française, il se livre à un trafic d’armes en bande organisée.
« On a travaillé pendant deux ans, donc on a soutenu l’armée tchadienne, au vu et au su du ministère de la Défense qui a coopéré avec nous, je dirais sur le terrain, en nous fournissant une certaine assistance, dont du carburant par exemple, a-t-il expliqué. Je pense qu’on me fait payer peut-être d’autres opérations qui n’ont strictement rien à voir avec le Tchad et sur lesquelles j’ai probablement marché sur les plates-bandes de gens qui étaient relativement bien placés au sommet de l’Etat français ».
A l’audience, Habib Boukharouba livre cette explication : fin 2007, il a rencontré l’amiral Guillaud, chef d’état-major particulier du président, pour parler d’une vente de Rafales à l’Algérie. « Je lui ai dit que les Algériens ne voulaient pas d’Alexandre Djhouri comme intermédiaire ». Et de conclure : « Mes ennuis ont commencé là ».
De 2005 à 2007, il travaille, main dans la main, avec les Tchadiens et les militaires français de l’opération Epervier, sans se douter un instant, qu’aux yeux de la loi française, il se livre à un trafic d’armes en bande organisée.
« On a travaillé pendant deux ans, donc on a soutenu l’armée tchadienne, au vu et au su du ministère de la Défense qui a coopéré avec nous, je dirais sur le terrain, en nous fournissant une certaine assistance, dont du carburant par exemple, a-t-il expliqué. Je pense qu’on me fait payer peut-être d’autres opérations qui n’ont strictement rien à voir avec le Tchad et sur lesquelles j’ai probablement marché sur les plates-bandes de gens qui étaient relativement bien placés au sommet de l’Etat français ».
A l’audience, Habib Boukharouba livre cette explication : fin 2007, il a rencontré l’amiral Guillaud, chef d’état-major particulier du président, pour parler d’une vente de Rafales à l’Algérie. « Je lui ai dit que les Algériens ne voulaient pas d’Alexandre Djhouri comme intermédiaire ». Et de conclure : « Mes ennuis ont commencé là ».