Par un point de presse, le premier Ministre, chef du Gouvernement Emmanuel Nadingar2 a fait connaitre à l’opinion nationale et internationale que la revendication des étudiants de six mois d’arriérés de bourse n’est pas fondée et il n’y a plus d’arriéré de bourse sur toute l’étendue du territoire national. Cette déclaration est mal digérée par les étudiants de l’Université de N’Ndjamena et la qualifie d’irresponsable ou de mauvaise foi. Ils pensent que jusqu’à là, Nadingar n’est pas disposé à trouver une solution définitive et cherche à aggraver notoirement la crise estudiantine.
Le point de presse tenu par le premier ministre montre à suffisance qu’il n’est pas bien informé sur la question de la crise qui prévaut aujourd’hui au sein de l’Université de N’Djamena. A travers ce point de presse, le chef du gouvernement a fait connaitre à l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a aucun arriéré de bourse d’études à payer aux étudiants de l’Université de N’Djamena en grève depuis le 15 septembre dernier. Sauf une somme de 44.000.000 de francs CFA est décaissée pour payer les omis et les transférés. D’après certaines sources, cela n’est qu’une poudre aux yeux et la plupart des étudiants transférés de 4è année option Droit Public n’ont pas été payés. Cause : leurs noms ne figurent pas sur la liste. Bien plus, dans certains documents publiés par les étudiants notamment dans l’état de bourse et la fiche n° 360 signée en date du 26/07/2011 par le ministre de la tutelle sortant, Mr. Ahmad Taboye, il ressort clairement que la somme de 300.000.000 de Francs CFA doit être prévue pour le paiement d’un arriéré de six mois de bourse aux étudiants de 2ème année et de Master 2 ainsi que la bourse d’équipement pour les nouveaux boursiers de la 2ème année.
On se demande bien si le premier ministre Nadingar 2 ne maîtrise pas bien les contours de ce problème qui perdure au sein de l’Université de N’Djaména ?
Lors d’un débat organisé par une radio privée de la place, le vice-recteur, Dr. Zakaria Fadoul Kithr s’est même interrogé si le Premier Ministre n’a pas pris tout son temps pour écouter les parties concernées avant de se prononcer sur la crise.
Au sein de l’Université, les étudiants démentent catégoriquement la déclaration du premier ministre à travers le point de presse. Selon eux, Nadingar 2 est sous informé et trouvent qu’il n’est même pas un homme de parole. « Il nous a promis de trouver une solution définitive à cette crise des étudiants dans 72h lors d’une rencontre avec nos représentants. Mais quelle solution définitive a-t-il vraiment apporté pour résoudre cette crise ? S’il était vraiment engagé dans ce sens, on ne serait même pas arrivé à ce stade. En tant que responsable, il ne doit pas se précipiter pour tenir de tel propos, de contredire même les textes administratifs signés par les autorités en charge de la tutelle. Il doit en tout cas s’informer, s’approcher de ses collaborateurs pour s’informer davantage avant de se prononcer sur la crise estudiantine », suggère Jules, un étudiant de son état.
La question de bourse des étudiants ne date pas d’aujourd’hui et ce n’est un secret pour personne. Ce problème de bourse est récurrent. Et la seule solution à ce problème pour les étudiants est soit la rue, soit l’opération de casse de voitures de service de l’administration publique. Nous accusons bien les autorités pour ces problèmes des étudiants. Car payer la bourse de ces derniers est une obligation pour le gouvernement. Nul ne doute que le pays dispose suffisamment des moyens pour sortir l’Université de cette léthargie. Les détournements de biens publics, les constructions de villas ou de buildings publics ou privés çà et là dans la ville le montrent à suffisance. La paix nationale n’a pas de prix et coûte extrêmement chère à tout tchadien. Il est vraiment temps que les autorités s’investissent davantage et de façon urgente pour résoudre définitivement les différentes crises sociales que connaît le pays de Toumaï surtout ce dernier temps.
Par Mahamat Nour
Alwihda actualités
Le point de presse tenu par le premier ministre montre à suffisance qu’il n’est pas bien informé sur la question de la crise qui prévaut aujourd’hui au sein de l’Université de N’Djamena. A travers ce point de presse, le chef du gouvernement a fait connaitre à l’opinion nationale et internationale qu’il n’y a aucun arriéré de bourse d’études à payer aux étudiants de l’Université de N’Djamena en grève depuis le 15 septembre dernier. Sauf une somme de 44.000.000 de francs CFA est décaissée pour payer les omis et les transférés. D’après certaines sources, cela n’est qu’une poudre aux yeux et la plupart des étudiants transférés de 4è année option Droit Public n’ont pas été payés. Cause : leurs noms ne figurent pas sur la liste. Bien plus, dans certains documents publiés par les étudiants notamment dans l’état de bourse et la fiche n° 360 signée en date du 26/07/2011 par le ministre de la tutelle sortant, Mr. Ahmad Taboye, il ressort clairement que la somme de 300.000.000 de Francs CFA doit être prévue pour le paiement d’un arriéré de six mois de bourse aux étudiants de 2ème année et de Master 2 ainsi que la bourse d’équipement pour les nouveaux boursiers de la 2ème année.
On se demande bien si le premier ministre Nadingar 2 ne maîtrise pas bien les contours de ce problème qui perdure au sein de l’Université de N’Djaména ?
Lors d’un débat organisé par une radio privée de la place, le vice-recteur, Dr. Zakaria Fadoul Kithr s’est même interrogé si le Premier Ministre n’a pas pris tout son temps pour écouter les parties concernées avant de se prononcer sur la crise.
Au sein de l’Université, les étudiants démentent catégoriquement la déclaration du premier ministre à travers le point de presse. Selon eux, Nadingar 2 est sous informé et trouvent qu’il n’est même pas un homme de parole. « Il nous a promis de trouver une solution définitive à cette crise des étudiants dans 72h lors d’une rencontre avec nos représentants. Mais quelle solution définitive a-t-il vraiment apporté pour résoudre cette crise ? S’il était vraiment engagé dans ce sens, on ne serait même pas arrivé à ce stade. En tant que responsable, il ne doit pas se précipiter pour tenir de tel propos, de contredire même les textes administratifs signés par les autorités en charge de la tutelle. Il doit en tout cas s’informer, s’approcher de ses collaborateurs pour s’informer davantage avant de se prononcer sur la crise estudiantine », suggère Jules, un étudiant de son état.
La question de bourse des étudiants ne date pas d’aujourd’hui et ce n’est un secret pour personne. Ce problème de bourse est récurrent. Et la seule solution à ce problème pour les étudiants est soit la rue, soit l’opération de casse de voitures de service de l’administration publique. Nous accusons bien les autorités pour ces problèmes des étudiants. Car payer la bourse de ces derniers est une obligation pour le gouvernement. Nul ne doute que le pays dispose suffisamment des moyens pour sortir l’Université de cette léthargie. Les détournements de biens publics, les constructions de villas ou de buildings publics ou privés çà et là dans la ville le montrent à suffisance. La paix nationale n’a pas de prix et coûte extrêmement chère à tout tchadien. Il est vraiment temps que les autorités s’investissent davantage et de façon urgente pour résoudre définitivement les différentes crises sociales que connaît le pays de Toumaï surtout ce dernier temps.
Par Mahamat Nour
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