Le colonel Fizani Mouhadjir Yacoub est né en 1960 à Guerri à quelques kilomètres à l'ouest de la ville d'Abéché dans le Ouaddaï.
Marié en 1982, le colonel Fizani est père de cinq enfants, deux filles et trois garçons, dont l'aîné est une fille de 20 ans. C'est pourquoi ses proches l'appellent Abou Fatimé.
Le colonel Fizani a un niveau universitaire. Il a fait ses études primaires à Abéché puis secondaires à Moundou.
En plus de l'arabe et de l'anglais et du français, il parle des dialectes comme le Maba, le Sara. A l'âge de dix ans, Fizani rejoint la 1ère armée du Frolinat (Le Front de libération national du Tchad). Depuis il n'a jamais quitté l'armée. Agacé par les atrocités du régime contre la population civile, Fizani déserte en 2002 le camp du 27 de l'armée nationale tchadienne pour rejoindre l'opposition politico-militaire.
C'est en 2005 qu'il découvre pour la première fois le Soudan quand il a rallié le Fuc (Front uni pour le changement) du capitaine Mahamat Nour Abdelkérim, où il devient le coordinateur militaire. Ses relations avec les soudanais ne sont pas aux beaux fixes et certains ont indiqué que son élection à la tête de forces unifiées n'a pas été du goût des Soudanais.
En 2007, il devient le commissaire à la défense de l'UFDD du général Mahamat Nouri. Ses proches reconnaissent en lui son calme dans les difficultés et sa politique de rassembler. C'est lui qui a dirigé les derniers combats d'octobre qui ont opposés les forces de l'UFDD aux troupes gouvernementales.
Il reconnaît désormais avec ses collègues militaires que seule une unité des toutes les forces obligerait le président tchadien à plier bagages. Fizani a devant lui une tâche extraordinaire et un défi à relever.
Sami correspondant du maquis
Marié en 1982, le colonel Fizani est père de cinq enfants, deux filles et trois garçons, dont l'aîné est une fille de 20 ans. C'est pourquoi ses proches l'appellent Abou Fatimé.
Le colonel Fizani a un niveau universitaire. Il a fait ses études primaires à Abéché puis secondaires à Moundou.
En plus de l'arabe et de l'anglais et du français, il parle des dialectes comme le Maba, le Sara. A l'âge de dix ans, Fizani rejoint la 1ère armée du Frolinat (Le Front de libération national du Tchad). Depuis il n'a jamais quitté l'armée. Agacé par les atrocités du régime contre la population civile, Fizani déserte en 2002 le camp du 27 de l'armée nationale tchadienne pour rejoindre l'opposition politico-militaire.
C'est en 2005 qu'il découvre pour la première fois le Soudan quand il a rallié le Fuc (Front uni pour le changement) du capitaine Mahamat Nour Abdelkérim, où il devient le coordinateur militaire. Ses relations avec les soudanais ne sont pas aux beaux fixes et certains ont indiqué que son élection à la tête de forces unifiées n'a pas été du goût des Soudanais.
En 2007, il devient le commissaire à la défense de l'UFDD du général Mahamat Nouri. Ses proches reconnaissent en lui son calme dans les difficultés et sa politique de rassembler. C'est lui qui a dirigé les derniers combats d'octobre qui ont opposés les forces de l'UFDD aux troupes gouvernementales.
Il reconnaît désormais avec ses collègues militaires que seule une unité des toutes les forces obligerait le président tchadien à plier bagages. Fizani a devant lui une tâche extraordinaire et un défi à relever.
Sami correspondant du maquis