Réponse à mon très cher neveu ABBA MAHAMAT KOULAMALLAH
Ta lettre ouverte m’a beaucoup ému et je te félicite pour ton courage même si je pense que tu n’as pas l’as pas réellement écrite car la personne qui a mis en ligne tes idées et avec qui j’ai longuement discuté au téléphone m’a fait l’amitié, et je l’en remercie de m’informer, de ton intention de m’interpeller pour adhérer à l’UFCD. J’ai même encouragé ton action si tel ést ton choix.
Mais pour ton information et celle des internautes ce rédacteur « bénévole » de tes idées ne savait même pas que tu étais mon neveu et pensait qu’il s’agissait du grand frère Abba Koulamallah mon grand frère et ton oncle et que tout le monde sait qu’il ne fait pas de politique. Il m’a dailleurs avoué que c’est une tierce personne qui la contacté.
Heureusement d’ailleurs que j’ai fais cette rectification hier soir car ce monsieur intéressé politiquement par ta démarche allait commettre une bourde en donnant une fausse information et qui de surcroit dément certains propos tenus à mon égard et celui de Abdelaziz.
Je te connais parfaitement et je sais que tu n’aurais jamais attaqué de manière aussi injuste la communauté Gorane car ce sont nos parents. Sarah, Yousra et Farkhalia (dit mamie) Koulamallah qui sont mes sœurs et tes tantes ont des enfants avec des dignes fils du BET, sans oublier tes propres sœurs qui sont mariés et ont des dizaines d’enfants avec des goranes.
Les goranes sont nos enfants et tes neveux et cousins. Affirmer qu’ils doivent être « jetés à la mer » c’est condamner ton propre sang et cela serait injuste.
Je n’ai jamais pensé que la communauté Sara est responsable des horreurs de Tombalbaye et des graves tortures qu’a subit cet héros national que tu cites et qui est ton grand père Ahmed Koulamallah et qui fait notre fierté à tous.
Les excès avérés ou supposés de Goukouni et de Habré n’est pas de la responsabilité collective des goranes. Sache pour ta mémoire et ton éducation politique que les enfants du BET ont payé un lourd tribut dans la résistance contre l’oppression et beaucoup de ces braves tchadiens sont morts pour la liberté et le triomphe de la démocratie.
Leur sang coule encore aujourd’hui puiqu’il s’agit de dégager le dictateur Deby. En ton nom et de celui de la famille je leur présente nos excuses pour cette dérive qui t’est, j’en suis certain, attribué injustement.
Je ne tiens d’ailleurs pas les Zaghawas pour responsables des errements du régime de Deby. La preuve j’ai suivi Timane et des centaines des Zaghawas au RFC et je suis fier de cette période de ma vie.
Tu aurais pu m’appeler au téléphone comme tu le fais si souvent depuis deux ans pour me faire part de tes suggestions au lieu de te laisser manipuler pour des basses besognes politiciennes auquel mon âge , mon éducation et ma responsabilité politique vis à vis de la cause nationale me tiennent éloigné comme l’est le soleil de la terre.
Je connais parfaitement les dirigeants de l’UFCD qui ne manquent pas un jour sans qu’ils me fassent un appel du pied pour les rejoindre. Je compte dans leurs rangs un nombre élevé d’amis et d’intimes à commencer par Mahamat Djarma mon meilleur confident, Adouma Hassabalah mon grand frère, Kerim Bori mon compagnon de lutte inséparable lors de notre périple sur Ndjamena sans oublier Djibrine Assali que j’ai connu depuis 1975 à Bruxelles et avec qui nous avons brièvement eu le même parcours syndicaliste en 1979.
Je pourrais t’en citer encore des dizaines et des dizaines en passant par Yahya Bachir, Abdelkerim haggar et tant d’autres vaillants fils du Tchad.
J’ai partagé avec eux une vie militante et affective et un lien politique plus grand que les liens familiaux que je partage avec toi et j’ai pourtant refusé de céder à leur sirène et clairon. Je préfère de loin mon petit mouvement de l’UDC et mon appartenance à l’Alliance Nationale derrière le général Nouri et aux côtés de Soubiane et Abdelwahid. Je m’y sens bien car je retrouve et développe les idées qui sont les miennes.
Puisque tu appelles à mon adhésion à l’UFCD je suis bien obligé de te donner mon opinion sur ce mouvement qui pour moi n’est pas encore solide politiquement et n’arrive pas à dépasser les enjeux tribaux et subjectifs. Ce mouvement né de la volonté de ses militants de donner un nouveau coup d’accélérateur à l’opposition ne décolle pas vraiment même s’il représente une force avec laquelle il faut désormais compter.
Mais je n’ai pas ma place là bas et je ne me sentirai pas à mon aise. Je suis cependant aimé et respecté de ses militants et je me suis toujours battu pour leur reconnaissance au sein de la résistance nationale.
Mais mon cher neveu l’UFCD dont tu vantes les louanges, et c’est ton choix ,est loin d’être ma tasse de Thé. Si toi tu te sens à l’aise restes-y !
Laisse moi, ainsi que tes rédacteurs qui ne te rendent pas service, là où je suis et respecte mes choix car ils sont irrémédiablement les miens. Je suis libre et fier de mon destin actuel.
Je te demande enfin de faire confiance à mon expérience car elle m’aide toujours à ne jamais m’embarquer dans des bateaux ivres aux destinations inconnues.
Le grand Homme politique Allahou Tahir m’avait conseillé en 1986 alors que je venais de créer mon premier mouvement politique, en ces termes : « mon cher Abdéraman, la politique en Afrique peut mettre en péril ta vie, fais là sérieusement où laisse tomber »
Je peux te jurer en ces mois de ramadan que ce conseil a souvent guidé mon combat politique.
Ramadan kérim et appelle moi au téléphone et parlons de nos problèmes en dehors de la passion d’internet. Après la politique nous resterons tous les filles et les fils de ce pays alors évitons l’irréparable !
Ton oncle qui t’aime bien !
ABDERAMAN KOULAMALLAH
NB. VOUS NOUS AVEZ POURTANT LAISSÉ ENTENDRE UN AUTRE SON DE CLOCHE LORSQUE VOUS NOUS AVEZ CONTACTÉ AU TÉLÉPHONE LUNDI SOIR APRÈS L'IFTAR. IL SUFFIT QUE NOUS RAPPORTIONS VOS PROPOS TELS QUELS ET VOTRE NEVEU RISQUE DE VOUS PRENDRE POUR AUTRE CHOSE QUE CELUI QU'IL VOUS PRENAIT JUSQUE-LA. MAIS PAS LUI SEULEMENT!
Ta lettre ouverte m’a beaucoup ému et je te félicite pour ton courage même si je pense que tu n’as pas l’as pas réellement écrite car la personne qui a mis en ligne tes idées et avec qui j’ai longuement discuté au téléphone m’a fait l’amitié, et je l’en remercie de m’informer, de ton intention de m’interpeller pour adhérer à l’UFCD. J’ai même encouragé ton action si tel ést ton choix.
Mais pour ton information et celle des internautes ce rédacteur « bénévole » de tes idées ne savait même pas que tu étais mon neveu et pensait qu’il s’agissait du grand frère Abba Koulamallah mon grand frère et ton oncle et que tout le monde sait qu’il ne fait pas de politique. Il m’a dailleurs avoué que c’est une tierce personne qui la contacté.
Heureusement d’ailleurs que j’ai fais cette rectification hier soir car ce monsieur intéressé politiquement par ta démarche allait commettre une bourde en donnant une fausse information et qui de surcroit dément certains propos tenus à mon égard et celui de Abdelaziz.
Je te connais parfaitement et je sais que tu n’aurais jamais attaqué de manière aussi injuste la communauté Gorane car ce sont nos parents. Sarah, Yousra et Farkhalia (dit mamie) Koulamallah qui sont mes sœurs et tes tantes ont des enfants avec des dignes fils du BET, sans oublier tes propres sœurs qui sont mariés et ont des dizaines d’enfants avec des goranes.
Les goranes sont nos enfants et tes neveux et cousins. Affirmer qu’ils doivent être « jetés à la mer » c’est condamner ton propre sang et cela serait injuste.
Je n’ai jamais pensé que la communauté Sara est responsable des horreurs de Tombalbaye et des graves tortures qu’a subit cet héros national que tu cites et qui est ton grand père Ahmed Koulamallah et qui fait notre fierté à tous.
Les excès avérés ou supposés de Goukouni et de Habré n’est pas de la responsabilité collective des goranes. Sache pour ta mémoire et ton éducation politique que les enfants du BET ont payé un lourd tribut dans la résistance contre l’oppression et beaucoup de ces braves tchadiens sont morts pour la liberté et le triomphe de la démocratie.
Leur sang coule encore aujourd’hui puiqu’il s’agit de dégager le dictateur Deby. En ton nom et de celui de la famille je leur présente nos excuses pour cette dérive qui t’est, j’en suis certain, attribué injustement.
Je ne tiens d’ailleurs pas les Zaghawas pour responsables des errements du régime de Deby. La preuve j’ai suivi Timane et des centaines des Zaghawas au RFC et je suis fier de cette période de ma vie.
Tu aurais pu m’appeler au téléphone comme tu le fais si souvent depuis deux ans pour me faire part de tes suggestions au lieu de te laisser manipuler pour des basses besognes politiciennes auquel mon âge , mon éducation et ma responsabilité politique vis à vis de la cause nationale me tiennent éloigné comme l’est le soleil de la terre.
Je connais parfaitement les dirigeants de l’UFCD qui ne manquent pas un jour sans qu’ils me fassent un appel du pied pour les rejoindre. Je compte dans leurs rangs un nombre élevé d’amis et d’intimes à commencer par Mahamat Djarma mon meilleur confident, Adouma Hassabalah mon grand frère, Kerim Bori mon compagnon de lutte inséparable lors de notre périple sur Ndjamena sans oublier Djibrine Assali que j’ai connu depuis 1975 à Bruxelles et avec qui nous avons brièvement eu le même parcours syndicaliste en 1979.
Je pourrais t’en citer encore des dizaines et des dizaines en passant par Yahya Bachir, Abdelkerim haggar et tant d’autres vaillants fils du Tchad.
J’ai partagé avec eux une vie militante et affective et un lien politique plus grand que les liens familiaux que je partage avec toi et j’ai pourtant refusé de céder à leur sirène et clairon. Je préfère de loin mon petit mouvement de l’UDC et mon appartenance à l’Alliance Nationale derrière le général Nouri et aux côtés de Soubiane et Abdelwahid. Je m’y sens bien car je retrouve et développe les idées qui sont les miennes.
Puisque tu appelles à mon adhésion à l’UFCD je suis bien obligé de te donner mon opinion sur ce mouvement qui pour moi n’est pas encore solide politiquement et n’arrive pas à dépasser les enjeux tribaux et subjectifs. Ce mouvement né de la volonté de ses militants de donner un nouveau coup d’accélérateur à l’opposition ne décolle pas vraiment même s’il représente une force avec laquelle il faut désormais compter.
Mais je n’ai pas ma place là bas et je ne me sentirai pas à mon aise. Je suis cependant aimé et respecté de ses militants et je me suis toujours battu pour leur reconnaissance au sein de la résistance nationale.
Mais mon cher neveu l’UFCD dont tu vantes les louanges, et c’est ton choix ,est loin d’être ma tasse de Thé. Si toi tu te sens à l’aise restes-y !
Laisse moi, ainsi que tes rédacteurs qui ne te rendent pas service, là où je suis et respecte mes choix car ils sont irrémédiablement les miens. Je suis libre et fier de mon destin actuel.
Je te demande enfin de faire confiance à mon expérience car elle m’aide toujours à ne jamais m’embarquer dans des bateaux ivres aux destinations inconnues.
Le grand Homme politique Allahou Tahir m’avait conseillé en 1986 alors que je venais de créer mon premier mouvement politique, en ces termes : « mon cher Abdéraman, la politique en Afrique peut mettre en péril ta vie, fais là sérieusement où laisse tomber »
Je peux te jurer en ces mois de ramadan que ce conseil a souvent guidé mon combat politique.
Ramadan kérim et appelle moi au téléphone et parlons de nos problèmes en dehors de la passion d’internet. Après la politique nous resterons tous les filles et les fils de ce pays alors évitons l’irréparable !
Ton oncle qui t’aime bien !
ABDERAMAN KOULAMALLAH
NB. VOUS NOUS AVEZ POURTANT LAISSÉ ENTENDRE UN AUTRE SON DE CLOCHE LORSQUE VOUS NOUS AVEZ CONTACTÉ AU TÉLÉPHONE LUNDI SOIR APRÈS L'IFTAR. IL SUFFIT QUE NOUS RAPPORTIONS VOS PROPOS TELS QUELS ET VOTRE NEVEU RISQUE DE VOUS PRENDRE POUR AUTRE CHOSE QUE CELUI QU'IL VOUS PRENAIT JUSQUE-LA. MAIS PAS LUI SEULEMENT!