Des policiers tchadiens opèrent un contrôle musclé. Crédits photos : Alwihda
N'DJAMENA (Tchad) - Le taux de banditisme a augmenté ces dernières semaines selon la police nationale qui démantèle chaque jours de nouvelles stratégies et annonce l'arrestation de 64 présumés bandits poursuivis pour vol à main armée, vente de stupéfiants et détention de drogue.
La Police nationale a pris des dispositions et appelle la population à la collaboration via l'ouverture de deux numéros vert pour ainsi réduire le taux de criminalité (63910001 et 63910002). Le Directeur général de la Police nationale, Moussa Haroun Tirgo appelle à une coopération avec les commissariat d'arrondissement "pour un travail de suivi" et préconise la vigilance des usagers des transports en communs surtout en ces fêtes de fins d’années.
Récemment, deux britanniques ont été victimes d'un vol dans un taxi, une technique qui devient fréquente dans la capitale. L'intervention de la police avortera cette tentative.
Les gardiens de la paix renvoient la balle aux instances juridictionnelles et aux administrations pénitentiaires
"Si au niveau des maisons d'arrêt les gens faisaient normalement leur travail, nous ne devrions pas vivre ces situations", souligne le Directeur Général de la Police nationale.
Cela s’expliquerai par la corruption notamment dans l’administration pénitentiaire. De ce fait, les pots de vins font l’affaire d’une majorité d’entre eux.
Des bandits qui narguent les forces de l’ordre
La police nationale regrette cependant que la justice ne prenne pas des décisions efficaces à l'encontre des coupables qui sont généralement des récidivistes.
"Aujourd'hui, il existe une catégorie de grands bandits qui narguent même les policiers parce qu’ils sont certains qu'ils seront toujours libérés. Nous ne sommes pas aidés dans l'accomplissement de notre mission. Que les responsables du Ministère de la Justice pensent un peu à cette situation", regrette Moussa Haroun Tirgo.
La Police demande l'indentification des sentinelles des propriétaires de boutiques par les délégués des marchés et interdit tout regroupement sous les hangars sachant que les gardiens sous souvent à l’origine de complicité.
La Police nationale a pris des dispositions et appelle la population à la collaboration via l'ouverture de deux numéros vert pour ainsi réduire le taux de criminalité (63910001 et 63910002). Le Directeur général de la Police nationale, Moussa Haroun Tirgo appelle à une coopération avec les commissariat d'arrondissement "pour un travail de suivi" et préconise la vigilance des usagers des transports en communs surtout en ces fêtes de fins d’années.
Récemment, deux britanniques ont été victimes d'un vol dans un taxi, une technique qui devient fréquente dans la capitale. L'intervention de la police avortera cette tentative.
Les gardiens de la paix renvoient la balle aux instances juridictionnelles et aux administrations pénitentiaires
"Si au niveau des maisons d'arrêt les gens faisaient normalement leur travail, nous ne devrions pas vivre ces situations", souligne le Directeur Général de la Police nationale.
Cela s’expliquerai par la corruption notamment dans l’administration pénitentiaire. De ce fait, les pots de vins font l’affaire d’une majorité d’entre eux.
Des bandits qui narguent les forces de l’ordre
La police nationale regrette cependant que la justice ne prenne pas des décisions efficaces à l'encontre des coupables qui sont généralement des récidivistes.
"Aujourd'hui, il existe une catégorie de grands bandits qui narguent même les policiers parce qu’ils sont certains qu'ils seront toujours libérés. Nous ne sommes pas aidés dans l'accomplissement de notre mission. Que les responsables du Ministère de la Justice pensent un peu à cette situation", regrette Moussa Haroun Tirgo.
La Police demande l'indentification des sentinelles des propriétaires de boutiques par les délégués des marchés et interdit tout regroupement sous les hangars sachant que les gardiens sous souvent à l’origine de complicité.