Par Abakar Souleymane
On aura dit tout de lui, le Président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno, reste honnêtement, aujourd’hui difficilement contestable. L’homme ne mérite pas certains griefs retenus contre sa personne. Pour preuve, c’est sur des chapeaux des roues qu’il a amorcé la gestion du pays en ce début d’année 2010. A tous ceux qui dénoncent à cor et à cri que l’homme couve l’impunité, il a administré un cinglant démenti en observant une neutralité sans pareille lorsque la justice a ouvert des dossiers sur ses collaborateurs les plus proches.
Secrétaire Général de la Présidence, Ministres, Secrétaires d’Etat, Maire de la capitale, etc. interpellés et écroués pour corruption et détournements. Ces derniers sont-ils innocents ou réellement coupables ? La question le dérangerait sûrement, mais soucieux de l’indépendance de la justice, il ne s’est mêlé ni de près, ni de loin aux procédures enclenchées. Démentant du coup ceux qui l’accablent d’ingérence dans l’exécution des affaires de la justice.
L’Assemblée parlementaire de la francophonie lui décerne une distinction honorifique : la grande croix de la pléiade de l’ordre de la francophonie. Puis, l’homme, qui entretenait des relations de belligérance avec son voisin soudanais, se réconcilie avec son « frère », le Président Hassan Oumar El-Béchir. Qui disait que le Président tchadien est un va-t-en guerre ?
L’homme, par cet acte, a montré sa vraie nature : un faiseur de paix ! Il n’en reste pas là. Quelques jours plus tard, il s’envole pour l’Arabie Saoudite, où il s’attèle aux préparatifs d’une rencontre de réconciliation entre les frères ennemis du Soudan (le Mouvement pour la justice et l’égalité de Khalil Ibrahim et le Gouvernement du Soudan). D’un coup de maître, il réussit la médiation. Ceux-ci ont finalement signé un accord de paix à Doha au Qatar.
A l’occasion du forum national sur les Droits de l’Homme au Tchad organisé par le Ministère chargé des Droits de l’Homme et de la promotion des Libertés, du 09 au 11 mars 2010, les participants lui décernent le « Prix pour la Paix et les Droits de l’Homme ».
Les religieux ne sont pas en reste. Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad a, lui aussi, décerné un prix : une colombe blanche sculptée symbolisant la paix tant recherchée et aujourd’hui retrouvée.
Tous ces gestes de reconnaissance hautement patriotiques, sincères et honnêtes n’échapperont pas aux mauvaises langues qui continueront d’avoir, à travers leur minable prisme, une lecture négative de tout acte posé par Idriss Déby Itno. Heureusement que celles-là ne représentent absolument rien en terme de pourcentage.
L’homme a contribué à de nombreux changements positifs. Il a tendu la main. Peut-être qu’il n’en a pas tendu suffisamment à l’endroit de ses frères mécontents qui se trouvent dans la rébellion aujourd’hui. A ce sujet, il lui faut une dose de courage supplémentaire pour pardonner sincèrement et demander à ces frères de rentrer, en leur garantissant des conditions de sécurité maximale. Vivement qu’il écoute ce cri de cœur venant d’un « frère de sang ». Voilà tout. Mais ne lui dénions pas ses mérites.
Un adage de chez nous ne dit-il pas que la maturité doit nous contraindre à tout endosser : Al-Kabir, Doungouss ? Idriss Déby Itno est, après vingt ans de gestion du Tchad, bien mûr. Ce n’est pas parce qu’il a le dos suffisamment large pour supporter tout ce qui se dit de lui, que nous allons infiniment nier l’évidence et l’accabler de toute souillure injuste. Les témoignages qui sont traduits dans les différents prix qu’il a reçus en ce début d’année 2010 suffisent à n’en point douter ses qualités.
Secrétaire Général de la Présidence, Ministres, Secrétaires d’Etat, Maire de la capitale, etc. interpellés et écroués pour corruption et détournements. Ces derniers sont-ils innocents ou réellement coupables ? La question le dérangerait sûrement, mais soucieux de l’indépendance de la justice, il ne s’est mêlé ni de près, ni de loin aux procédures enclenchées. Démentant du coup ceux qui l’accablent d’ingérence dans l’exécution des affaires de la justice.
L’Assemblée parlementaire de la francophonie lui décerne une distinction honorifique : la grande croix de la pléiade de l’ordre de la francophonie. Puis, l’homme, qui entretenait des relations de belligérance avec son voisin soudanais, se réconcilie avec son « frère », le Président Hassan Oumar El-Béchir. Qui disait que le Président tchadien est un va-t-en guerre ?
L’homme, par cet acte, a montré sa vraie nature : un faiseur de paix ! Il n’en reste pas là. Quelques jours plus tard, il s’envole pour l’Arabie Saoudite, où il s’attèle aux préparatifs d’une rencontre de réconciliation entre les frères ennemis du Soudan (le Mouvement pour la justice et l’égalité de Khalil Ibrahim et le Gouvernement du Soudan). D’un coup de maître, il réussit la médiation. Ceux-ci ont finalement signé un accord de paix à Doha au Qatar.
A l’occasion du forum national sur les Droits de l’Homme au Tchad organisé par le Ministère chargé des Droits de l’Homme et de la promotion des Libertés, du 09 au 11 mars 2010, les participants lui décernent le « Prix pour la Paix et les Droits de l’Homme ».
Les religieux ne sont pas en reste. Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad a, lui aussi, décerné un prix : une colombe blanche sculptée symbolisant la paix tant recherchée et aujourd’hui retrouvée.
Tous ces gestes de reconnaissance hautement patriotiques, sincères et honnêtes n’échapperont pas aux mauvaises langues qui continueront d’avoir, à travers leur minable prisme, une lecture négative de tout acte posé par Idriss Déby Itno. Heureusement que celles-là ne représentent absolument rien en terme de pourcentage.
L’homme a contribué à de nombreux changements positifs. Il a tendu la main. Peut-être qu’il n’en a pas tendu suffisamment à l’endroit de ses frères mécontents qui se trouvent dans la rébellion aujourd’hui. A ce sujet, il lui faut une dose de courage supplémentaire pour pardonner sincèrement et demander à ces frères de rentrer, en leur garantissant des conditions de sécurité maximale. Vivement qu’il écoute ce cri de cœur venant d’un « frère de sang ». Voilà tout. Mais ne lui dénions pas ses mérites.
Un adage de chez nous ne dit-il pas que la maturité doit nous contraindre à tout endosser : Al-Kabir, Doungouss ? Idriss Déby Itno est, après vingt ans de gestion du Tchad, bien mûr. Ce n’est pas parce qu’il a le dos suffisamment large pour supporter tout ce qui se dit de lui, que nous allons infiniment nier l’évidence et l’accabler de toute souillure injuste. Les témoignages qui sont traduits dans les différents prix qu’il a reçus en ce début d’année 2010 suffisent à n’en point douter ses qualités.