Du 24 au 27 janvier prochain, se tiendra à N’Djaména le Forum sur le développement du monde rural. Une occasion de traduire en actions concrètes pour les cinq années à venir, l’engagement du chef de l’Etat, Idriss Déby Itno à atteindre :
· L’indépendance alimentaire du pays ;
· L’amélioration du niveau de vie de la population rurale et en particulier les femmes;
La création d’emplois pour les jeunes dans le secteur agricole et pastoral, dans les industries de transformation liées à ces activités.
Ce forum, organisé à l’initiative du chef de l’Etat, regroupera les représentants du monde rural, les ministères du domaine du secteur rural et les partenaires techniques et financiers du Tchad ..
Avant la tenue de ce forum, une mission d’information et de sensibilisation a été envoyés dans les 22 régions pour échanger avec le Tchad profond sur ses attentes en matière de développement du monde rural. Les résultats de ces rencontres seront présentés au cours de ce forum qui suscitera un vif intérêt de la part des partenaires au développement.
Ce forum tombe à point nommé surtout que le pays vient d’enregistrer un déficit céréalier équivalent à 50% de ses besoins. Une situation qui se répète assez souvent depuis les sécheresses de la fin des années 1980.
Un important potentiel
Pourtant, le pays dispose de 39 millions d’hectares de terres cultivables dont 5,6 millions sont irrigables. Il possède aussi d’importantes ressources en eaux souterraines et en eaux de surface dont le volume annuel varie entre 263 et 455 milliards de m3 par an. Cette importante ressource pourra être utilisée dans l’irrigation des terres.
Le cheptel est tout aussi important. On dénombre aussi plus de 19 millions de têtes de bétails (Bovins, Camelins, Ovins, caprins, porcins, etc). Le nombre de volaille est aussi très important et les potentiels halieutique estimé à 220 000 tonnes par an.
Malgré ces énormes potentialités, le Tchad reste toujours un des pays déficitaire .
Selon les résultats de l’enquête sur la consommation des ménages, 80% de la population tchadienne vit en milieu rural. Parmi celle-ci, plus de 70% vit en dessous du seuil de pauvreté. Une pauvreté marquée par un faible accès aux moyens de production qui oblige ces actifs à développer un mode de production qui se limite à la subsistance et au prestige. En termes clairs, on produit juste pour manger, on élève juste pour contempler.
Aller de l’avant !
Or pour se développer, il faut produire se nourrir et vendre. Une option dans laquelle l’Etat s’est déjà engagé en allouant de ressources substantielles au Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA). Lequel assiste depuis quelques années les producteurs à améliorer leurs conditions de travail à savoir l’aménagement hydro agricole, la fourniture des intrants de production , l’encadrement des producteurs et la mécanisation.
C’est pour mieux coordonner ces différentes initiatives, définir des axes prioritaires mais surtout élaborer un plan quinquennal pour le développement du monde rural à l’horizon 2016 que le forum sera organisé du 24 au 27 Janvier, sous le haut patronage du Président de la République, chef de l’Etat.
· L’indépendance alimentaire du pays ;
· L’amélioration du niveau de vie de la population rurale et en particulier les femmes;
La création d’emplois pour les jeunes dans le secteur agricole et pastoral, dans les industries de transformation liées à ces activités.
Ce forum, organisé à l’initiative du chef de l’Etat, regroupera les représentants du monde rural, les ministères du domaine du secteur rural et les partenaires techniques et financiers du Tchad ..
Avant la tenue de ce forum, une mission d’information et de sensibilisation a été envoyés dans les 22 régions pour échanger avec le Tchad profond sur ses attentes en matière de développement du monde rural. Les résultats de ces rencontres seront présentés au cours de ce forum qui suscitera un vif intérêt de la part des partenaires au développement.
Ce forum tombe à point nommé surtout que le pays vient d’enregistrer un déficit céréalier équivalent à 50% de ses besoins. Une situation qui se répète assez souvent depuis les sécheresses de la fin des années 1980.
Un important potentiel
Pourtant, le pays dispose de 39 millions d’hectares de terres cultivables dont 5,6 millions sont irrigables. Il possède aussi d’importantes ressources en eaux souterraines et en eaux de surface dont le volume annuel varie entre 263 et 455 milliards de m3 par an. Cette importante ressource pourra être utilisée dans l’irrigation des terres.
Le cheptel est tout aussi important. On dénombre aussi plus de 19 millions de têtes de bétails (Bovins, Camelins, Ovins, caprins, porcins, etc). Le nombre de volaille est aussi très important et les potentiels halieutique estimé à 220 000 tonnes par an.
Malgré ces énormes potentialités, le Tchad reste toujours un des pays déficitaire .
Selon les résultats de l’enquête sur la consommation des ménages, 80% de la population tchadienne vit en milieu rural. Parmi celle-ci, plus de 70% vit en dessous du seuil de pauvreté. Une pauvreté marquée par un faible accès aux moyens de production qui oblige ces actifs à développer un mode de production qui se limite à la subsistance et au prestige. En termes clairs, on produit juste pour manger, on élève juste pour contempler.
Aller de l’avant !
Or pour se développer, il faut produire se nourrir et vendre. Une option dans laquelle l’Etat s’est déjà engagé en allouant de ressources substantielles au Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA). Lequel assiste depuis quelques années les producteurs à améliorer leurs conditions de travail à savoir l’aménagement hydro agricole, la fourniture des intrants de production , l’encadrement des producteurs et la mécanisation.
C’est pour mieux coordonner ces différentes initiatives, définir des axes prioritaires mais surtout élaborer un plan quinquennal pour le développement du monde rural à l’horizon 2016 que le forum sera organisé du 24 au 27 Janvier, sous le haut patronage du Président de la République, chef de l’Etat.